Cependant, sous le soleil, les groupes, par les rues latérales, se fondent peu à peu. Le clergé trotte, toujours en tête avec la croix. Le chemin est crayeux ; un vent léger, en transpiration, porte aux narines une poussière fine, blanche et chaude. Les arbres ne donnent pas d’ombre. On marche en silence dans la sensation qu’on a pris un bain de vapeur sans s’essuyer le corps. Le grand sentiment de commisération, de pitié pour la victime, si puissant tout à l’heure à l’ombre, s’amollit, craque peu à peu sous la température.