Devant l’hôtel, en effet, on voit encore une allée d’immenses palmiers aux stipes gigantesques, dont deux en face et près du balcon ; ces arbres géants, étant toujours en fleurs et en fruits, les abeilles viennent toujours y butiner et les oiseaux y moissonner la pâture de leurs petits : souvent l’oiseau-mouche, le colibri, surpris par la nuit, cherchent un refuge jusque dans le salon, lorsque les portes restent entr’ouvertes et que les habitués de la maison font défaut à Mme Ribot qui elle même avait installé deux pièges afin d’attirer les oiseaux égarés. Les attraper ainsi, dans son propre salon, était pour elle et ses enfants un doux et agréable plaisir.