il [M. Josilus] jeta un dernier, un enveloppant regard autour de lui. Il embrassa de toute sa tendresse, de toute sa passion les tiges frissonnantes de ses cannes, déjà presque immobiles dans le crépuscule commençant… Au loin, à l’opposé, avec la fin du jour, le tressaillement des bananiers, dans les dernières vibrations de leurs feuilles effiloquées par le vent, mourait… C’étaient là que commençaient les plantations de vivres, les champs de patates, de maïs, des différentes espèces de pois qui fondent dans la bouche comme une crème, depuis le pois inconnu jusqu’au pois-la-reine, de ces giraumons d’une saveur exquise…