Quand elle eut quitté la voiture, Loulou regarda à droite et à gauche cherchant des yeux Paul sur la route poussiéreuse, bordées de haies vives pardessus lesquelles on voyait les jardins où s’élevaient de grands arbres fruitiers. Les rayons du soleil devenaient moins brûlants ; la lourde chaleur d’été commençait à s’évaporer de sol et un vent léger mettait des frissons à la cime des hautes frondaisons. Là-bas, sur l’étendue grisâtre de la mer s’agitaient des tâches sombres qui étaient de frêles barques de pêche. De grands
Loulou enfila une ruelle transversale barrée presque de plantes sauvages dont les rameaux lui fouettaient le visage. Ses pas indécis sur l’herbe rase réveillaient des
Elle trouva Paul à la barrière.