Quand ils sortaient [Paul et Loulou] de l’obscurité chaude de la chambre, le soleil descendait à l’occident en feu, puis disparaissait subitement comme s’il se fût englouti dans la mer. De petites tâches d’or semblaient immobiles à l’horizon ; elles se fondaient peu à peu dans l’uniformité grise d’alentour. C’était la fin d’un beau jour et Loulou reprenait tristement la route de la ville.
Une fois, après toute une après-midi d’amour, Paul et Loulou se trouvaient dans le jardin, l’étendue grise de la mer s’étalait devant eux, et ils percevaient la respiration immense des eaux.