Voyez le citronnier si vert, si frais, si embaumé, qu’il semble être né d’un sourire voluptueux de la nature.
Remarquez ces bosquets d’orangers que l’homme n’a pas plantés, et qui, réalisant tout ce que les poètes ont rêvé de gracieux, d’enchanteur, étalent perpétuellement le luxe de leurs fleurs et de leurs fruits dorés.
Admirez ces forêts de palmiers qui s’étendent à perte de vue et devant lesquelles le voyageur s’arrête, saisi d’une sorte de religieux respect. Ces arbres majestueux, au stipe lisse et droit, au feuillage arrondi en dôme et surmonté d’une flèche légère, alignés symétriquement, représentent les innombrables colonnes d’un temple à mille coupoles, érigé par quelque pieux génie des déserts.
Vous convierons-nous à d’autres spectacles ?