Il n’est pas encore nuit ; le soleil a disparu à peine derrière les hautes montagnes qui bordent l’horizon : un grondement prolongé, le tonnerre lointain d’une salve d’artillerie se fait entendre : c’est la ville qui annonce la solennité du lendemain. Stella n’ayant plus que la nuit à passer à la montagne, descend dans la grotte, parcourt les rives du fleuve, visite une dernière fois tous les lieux où elle a vécu et qu’elle a bénis.
Elle fait arracher le
Réveillée le lendemain avant l’aube, elle a pris le chemin de la ville. L’étoile du matin se levait alors : c’était l’aurore d’une nouvelle année. 1804 avait devancé l’aurore. Le mois de janvier naissait dans les parfums.