Transcription Transcription des fichiers de la notice - <em>Mythologie</em>, Paris, 1627 - V, 13 : Des Nymphes Conti, Natale 1627 chargé d'édition/chercheur Équipe Mythologia Projet Mythologia (CRIMEL, URCA ; IUF) ; projet EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle) PARIS
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1627 Fiche : Projet Mythologia (CRIMEL, URCA ; IUF) ; projet EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l’Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Paris (France), BnF, NUMM-117380 - J-1943 (1-2)
Français

Des Nymphes.

CHAPITRE XIII.

Genealogie des Nymphes.NOVS auons cy-deſſus appris, que ſelon la doctrine des Platoniciens, les Demons ſont vne moyenne diſpoſition entre les Dieux & les hõmes : mais il faut entendre qu’il y a encore vn autre ſubalterne moyen entre ces deux dernieres creatures, qui ſont les Nymphes, filles ſelon le dire des Anciens, de l’Ocean & Tethys. Ainſi l’atteſte Orphee en l’hymne des Nymphes. Virgile au 8. liure les appelle meres des riuieres. Orphee en l’hymne ſuſdit ne les qualifie pas ſimplement du nom commun de Nymphes, mais les appelle Filles Hamadriades. Diuiſion des Nymphes en general.C’eſt pource qu’elles ſont diſtinctes en pluſieurs claſſes & rangs ; car les vnes ſont celeſtes, les autres terreſtres, les vnes preſident ſur les riuieres, les autres ſur la mer, les autres ſur les eſtangs & marais. Cette diuision a eſté faicte par Mneſimache Phaſelite, & Homere en l’hymne de Venus fait mention d’vne partie de leurs ordres :

S’il s’y voit quelque Nymphe ou de celles qui gardent Les paſtis forestiers, ou bien qui ſe mignardent En ce coſtau ſacré, où qui nagent és eaux, Ou qui cueillent des fleurs és verdures des preaux.

Quelques-vns ont eu opinion que les Nymphes terreſtres ont nourry Cerés & Bacchus. Quant aux celeſtes, on croyoit que ce fuſſent les ames des ſpheres, nommees auſſi Muſes, & les forces & vertus qui de là paruiennent iuſques à nous. Nymphes terreſtres.Entre les terreſtres, les vnes eſtoient commiſes ſur les foreſts, comme les Dryades ; les autres ſur les montagnes, comme les Oreades, autrement Oreſtiades ; les autres ſur chaſque arbre ſpecialement, cõme les Hamadryades ; les autres ſur les paſturages vergers & iardinages, comme les Nappes, car napos ſignifie verger & paſturage. Celles qui preſidoient ſur les riuieres, s’appelloient Naiades (& donnoient la declaration des Oracles que Themis proferoit au Parnaſſe, ſi embroüillez & ſi ambigus, qu’autrement on ne les pouuoit entendre) pource que les riuieres coulent touſiours, car naiein ſignifie couler. Item les Nymphes des eſtangs ſe nommoient Limniades, de limné, c’eſt à dire eſtang. Et celles qui dominoient ſur les fontaines, on croyoit qu’elles ſe tinſſent cachees dans les eaux, & pour ce regard ont eſté nommees Ephydryades : auſquelles auoient accouſtumé de ſacrifier ceux qui foüiſſans en terre trouuoient quelque fontaine, ou vifue ſource d’eau, croyans que ce fuſt par le benefice deſdictes Nymphes. Les autres eſtoient marines, & ſe nommoient Nereides, ou Nereïnes. Or que certains lieux fuſſent ſanctifiez à pluſieurs diuinitez, & pourquoy cela ſe faiſoit, Denys de Halycarnaſſe l’enseigne au 1. liure, disant : Les montagnes et paſquis ſont conſacrez à Pan, les prairies & lieux de verdure aux Nymphes, & les iſles aux Dieux marins : quant aux autres lieux, chaſque Dieu en a ſa part ſelon qu’ils ſont conuenables à ſa nature. Pauſanias faict mention d’vne Nymphe qu’il nomme Lilee, fille de Cephiſe ; & d’vne autre, Nomie, natifue d’Arcadie, & dit que les Nymphes ne ſont pas bonnement immortelles, ny exemptes du treſpas ; bien viuent elles vn nombre infiny d’annees, ſelon l’aduis des anciens Poëtes. Plutarque en la ceſſation des oracles, fait les Demõs & Nymphes ſubjets à treſpas, deſquelles Herodote limite la vie à celle de dix Phœnix : de ceux-cy ; à neuf Corbeaux : du Corbeau à trois Cerfs : du Cerf, à quatre Corneilles : de la Corneille, à neuf hommes. Ce qui reuiendroit, à prendre ſeulement l’aage de l’homme à ſoixante ans, ans, à cinq cens quatre-vingts trois mille deux cens. Mais Plutarque prend ce mot d’Herodote geneà, pour vne annee, non pour l’aage que l’homme vit communément ; & fait reuenir cette ſomme à neuf mille ſept cens vingt ans, que dure la vie des Nymphes. Or elles n’inſpiroient pas moins les Poëtes que faiſoient les autres Dieux. C’eſt pourquoy Pauſanias eſcrit és Meſſeniaques, que quelques vns diuinement inſpirez par les Nymphes auoient predict les ruines de certaines villes : joint qu’on croyoit qu’elles fuſſent auſſi inuentrices des deuinemens. Sacrifices des Nymphes.Theocrite és Voyagers nous apprend que ceux qui leur ſacrifioient, leur offroient du laict & de l’huile :

Aux Nymphes i’offriray de laict vne grand taſſe, Ie leur en donneray vne autre d’huile graſſe.

On leur ſacrifioit auſſi vne cheure, comme il teſmoigne en ladicte Eclogue :

Crocyl me la donna n’agueres immolant Aux Nymphes en offrande vne Cheure bélant.

Et parce qu’elles prenoient plaiſir à cueillir des fleurs, deſquelles le miel ſe fait, quelques vns ont pris occaſion de penſer qu’il leur falluſt auſſi preſenter du miel, ſuiuant l’aduis deſquels Virgile les introduit recueillans des fleurs :

Les Nymphes vont portans à pleins paniers des lis Pour t’en faire preſent, et la blanche Nais Te cueille de ſa main violetes palliſſantes, Et teſtes de pauot de ſommeil ſopiſſantes.

Les autres aiment mieux dire que c’eſt pour auoir monſtré à Ariſtee, nourry (ce dit-on) de leur main, la facon de faire le miel & l’huile. On leur offroit auſſi du vin, comme dit Euſebe, ſuiuant vn Oracle d’Apollon. Voilà quant aux Fables des Nymphes.

Mythologie des nymphes.Or ils les font filles de l’Ocean & meres des riuieres, entendans par elles la vertu de l’humeur accompagnant la terre & les plantes, & la nature de l’eau qui ſert de beaucoup pour la procreation des animaux, des fruicts, & des plantes, leſquelles auec Cerés & Bacchus engendrent toutes choſes. Il les faut prendre pour ladite vertu d’humeur, non pas que toute la matiere des eaux ſoit propre & commode, ou pour engendrer, ou pour nourrir les creatures : mais vne partie d’icelle ſe conſume en ce qui prend naiſſance, l’autre tourne en la nourriture de ce qui eſt procreé, comme l’on void és œufs ; l’autre partie s’en va en excrement, par l’opifice de nature. Les anciens ont doncques appellé Nymphes les forces & facultez deſquelles conſiſte la generation de tout ce qui eſt és eaux ; leſquelles eſtans encore en la nature vniuerſelle des eaux, ils les ont dict filles de l’Ocean, pource qu’elles tiroient de là leur premiere naiſſance. Raiſon de leurs noms.Et parce que de ces meſmes facultez proceda tout ce qui depuis vint à s’eſpandre en ri- uieres coulantes, elles ſont qualifiees meres des riuieres, & generalement de toute generation. C’eſt pourquoy les Poëtes les appellent fruictieres, porte-fleurs, nourrices de Bacchus, voire de toutes perſonnes & animaux, Deeſſes des paſtres, & des prez, & preſidentes des haras & troupeaux. Que la force de l’humeur des Nymphes ſoit telle, cela ſe monſtre par la nature de cette herbe que Dioſcoride appelle Nymphee (communément Nenuphar) comme qui diroit aquatique, pource qu’elle aime fort l’eau. On a dict qu’elles habitoient ſous terre, d’autant que l’on tient la ſource des eaux douces venir de ſoubs terre en lieux cauerneux, & ſe faict de l’air mué en eau, ainſi qu’elles croiſſent par les vapeurs de la mer conuerties en pluyes. Et d’autant que les ſuſdites vertus propres à engendrer eſtoient diffuſes & eſpanduës par la mer, par les fleuues, eſtangs, fontaines, ruiſſeaux, & montagnes, voila pourquoy ils ont eſtably les Nymphes pour preſider ſur tous & chacuns les lieux ſuſdits. Et comme ainſi ſoit que les Eſtoilles meſmes, ſelon l’opinion de quelques vns, ſe nourriſſent d’humeur, ils ont auſſi logé les Nymphes auec les ſpheres : leſquelles, exceptees quelques-vnes, ils n’ont pas eſté curieux de nommer par noms particuliers. De leur mortalité.La pluſpart des Poëtes les tiennent eſtre mortelles : ce qu’il ne faut pas rapporter à quelque ſeparation de corps & d’ame : mais bien à ce que toute l’humidité & la liqueur dont elles conſiſtent, ſe doit en la finale conflagration du ſiecle, exterminer par l’ardeur du feu qui conſumera l’vniuers. Quant à la nature des Nymphes, les Sacrifices qu’on leur offroit montrent aſſez quelle elle eſt : car tout ainſi qu’és Sacrifices des Dieux celeſtes ils ſe ſeruoient de feu, de luminaires, & de pluſieurs autres choſes appartenans à la veuë : & qu’en ceux des Demons aëriens ils appliquoient des airs de muſique, & des odeurs qui par leur douce melodie, & leur doux parfum, pouuoient accoiſer l’air : auſſi és myſteres & ſolemnitez des Dieux terreſtres & marins, ou de ceux qui generalement preſidoient ſur les eaux, ils leur preſentoient des choſes concernans le gouſt, & qui ſont ſolides : d’autant que telles deïtez denotoient vne groſſiere matiere, comme nous auons dict. En vn mot, de telle nature & qualité qu’eſtoient les Dieux, tels eſtoient les lieux, les ſacrifices & ceremonies qu’on leur dedioit, affin qu’on les peuſt mieux cognoiſtre. Or il eſt temps de quitter les Nymphes, & entaſmer le diſcours de Bacchus.

sont distinctes en plusieurs classes et rangs, car les unes sont célestes, les autres terrestres, les unes président sur les rivières, les autres sur la mer, les autres sur les étangs et marais. Cette division a été faite par Mnesimache Phaselite, et Homère en l'hymne de Vénus fait mention d'une partie de leurs ordres:

S'il y voit quelque Nymphe ou de celles qui gardent Les pastis forestiers, ou bien qui se mignardent En ce costaud sacré, ou qui nagent dans les eaux, Ou qui cueillent des fleurs des verdures des prés.

Quelques-uns ont eu opinion que les Nymphes terrestres ont nourri Cerés et Bacchus. Quant aux célestes, on croyait que se fussent les âmes des sphères, nommées aussi Muses, et les forces et vertus qui de là parviennent jusqu’à nous. Entre les terrestres, les unes étaient commises sur les forêts, comme les Dryades, les autres sur les montagnes, comme les Oréades, autrement Orestiades, les autres sur chaque arbre spécialement, comme les Hamadryades, les autres sur les pâturages vergers et jardinages, comme les Nappées, car napos signifie verger et pâturage. Celles qui présidaient sur les rivières, s'appelaient Naiades (et donnaient la déclaration des Oracles que Thémis proférait au Parnasse, si embrouillés et si ambigus, qu'autrement on ne les pouvait entendre) parce que les rivières coulent toujours, car naiein signifie couler. Idem les Nymphes des étangs se nommaient Limniades, de limne, c'est à dire étang. Et celles qui dominaient sur les fontaines, on croyoit qu' elles se tinrent cachées dans les eaux, et pour ce regard ont été nommées Ephydryades : auxquelles avaient accoutumé de sacrifier ceux qui fouissant en terre trouvaient quelque fontaine, ou vive source d'eau, croyant que ce fut par le bénéfice des dites Nymphes. Les autres étaient marines, et se nommaient Néréïdes, ou Néréïnes. Or que certains lieux fussent sanctifiés à plusieurs divinités, et pourquoi cela se faisait, Denys d'Halycarnasse l'enseigne au 1er livre, disant : Les montagnes et pâquis sont consacrés à Pan, les prairies et lieux de verdure aux Nymphes, et les îles aux Dieux marins : quant aux autres lieux, chaque Dieu en a sa part selon qu'ils sont convenables à sa nature. Pausanias fait mention d' une Nymphe qu'il nomme Lilée, fille de Céphise, et d' une autre, Nomie, native d'Arcadie, et dit que les Nymphes ne sont pas bonnement immortelles, ni exemptes du trépas, bien vivent- elles un nombre infini d'années, selon l'avis des anciens poètes. Plutarque en la cessation des oracles, fait les Démons et Nymphes sujets à trépas, desquelles Herodote limite la vie à celle de dix Phoenix : de ceux-ci, à neuf Corbeaux : du Corbeau à trois Cerfs : du Cerf, à quatre Corneilles : de la Corneille, à neuf hommes. Ce qui reviendrait, à prendre seulement l'âge de l'homme à soixante

ans, à cinq cents quatre-vingts trois mille deux cents. Mais Plutarque prend ce mot d'Hérodote genea, pour une année, non pour l'âge que l'homme vit communément, et fait revenir cette somme à neuf mille sept cents vingt ans, que dure la vie des Nymphes. Or elles n'inspiraient pas moins les Poètes que faisaient les autres Dieux. C'est pourquoi Pausanias écrit dans les Messéniaques, que quelques uns divinement inspirés par les Nymphes avaient prédit les ruines de certaines villes : joint qu'on croyait qu'elles fussent aussi inventrices des devinements. Théocrite dans Voyagers nous apprend que ceux qui leur sacrifiaient, leur offraient du lait et de l'huile : 

Aux Nymphes il offrirait de lait une grande tasse, le leur en donnerait une autre d'huile grasse.

On leur sacrifiait aussi une chèvre, comme il témoigne en la dite Églogue: Crocyl me la donna naguère immolant Aux Nymphes en offrande une Chèvre bélant.
Et parce qu’ elles prenaient plaisir à cueillir des fleurs, desquelles le miel se fait, quelques uns ont pris occasion de penser qu'il leur fallût aussi présenter du miel, suivant l'avis desquels Virgile les introduit recueillant des fleurs : Les Nymphes vont portant à pleins paniers des lys Pour t'en faire présent, et la blanche Nais Te cueille de sa main violettes pallissantes, Et têtes de pavot de sommeil sopissantes.
Les autres aiment mieux dire que c'est pour avoir montré à Aristée, nourri (ce dit-on) de leur main, la façon de faire le miel et l'huile. On leur offrait aussi du vin, comme dit Eusèbe, suivant un Oracle d'Apollon. Voilà quant aux Fables des Nymphes.

         Or ils les font filles de l'Océan et mères des rivières, entendant par elles la vertu de l'humeur accompagnant la terre et les plantes, et la nature de l'eau qui sert de beaucoup pour la procréation des animaux, des fruits, et des plantes, lesquelles avec Cérès et Bacchus engendrent toutes choses. Il les faut prendre pour la dite vertu d'humeur, non pas que toute la matière des eaux soit propre et commode, ou pour engendrer, ou pour nourrir les créatures : mais une partie d'icelle se consume en ce qui prend naissance, l'autre tourne en la nourriture de ce qui est procréé, comme l'on voit des oeufs, l'autre partie s'en va en excrément, par l'orifice de nature. Les anciens ont donc appelé Nymphes les forces et facultés desquelles consiste la génération de tout ce qui est des eaux, lesquelles étant encore en la nature universelle des eaux, ils les ont dit filles de l'Océan, parce qu' elles tiraient de là leur première naissance. Et parce que de ces mêmes facultés procéda tout ce qui depuis vint à s'épandre en ri-

uieres coulantes, elles sont qualifiées mères des rivieres, et généralement de toute génération. C'est pourquoi les Poètes les appellent fruitières, porte-fleurs, nourrices de Bacchus, voire de toutes personnes et animaux, Déesses des pâtres, et des prés, et présidentes des haras et troupeaux. Que la force de l'humeur des Nymphes soit telle, cela se montre par la nature de cette herbe que Dioscoride appelle Nymphes (communément Nénuphar) comme qui dirait aquatique, parce qu'elle aime fort l'eau. On a dit qu'elles habitaient sous terre, d'autant que l'on tient la source des eaux douces venir de sous terre en lieux caverneux, et se fait de l'air mué en eau, ainsi qu'elles croissent par les vapeurs de la mer converties en pluies. Et d'autant que les sudites vertus propres à engendrer étaient diffuses et épandues par la mer, par les fleuves, étangs, fontaines, ruisseaux, et montagnes voilà pourquoi ils ont établi les Nymphes pour présider sur tous et chacun les lieux sudits. Et comme ainsi soit que les Étoiles mêmes, selon l'opinion de quelques uns, se nourrissent d'humeur, ils ont aussi logé les Nymphes avec les sphères : lesquelles, exceptées quelques-unes, ils n'ont pas été curieux de nommer par noms particuliers. La plupart des Poètes les tiennent être mortelles :  ce qu'il ne faut pas rapporter à quelque separation de corps et d’âme, mais bien à ce que toute l'humidité et la liqueur dont elles consistent, se doit en la finale conflagration du siècle exterminer par l'ardeur du feu qui consumera l'univers. Quant à la nature des Nymphes, les Sacrifices qu'on leur offrait montrent assez quelle elle est car tout ainsi que les Sacrifices des Dieux célestes ils se servaient de feu, de luminaires, et de plusieurs autres choses appartenant à la vue : et qu'en ceux des Démons acriens ils appliquaient des airs de musique, et des odeurs qui par leur douce mélodie, et leur doux parfum, pouvaient accoiser l'air : aussi les mystères et solennités des Dieux terrestres et marins, ou de ceux qui généralement presidaient sur les eaux, ils leur présentaient des choses concernant le goût, et qui sont solides : d'autant que telles déités dénotaient une grossière matière, comme nous avons dit. En un mot, de telle nature et qualité qu'étaient les Dieux, tels étaient les lieux, les sacrifices et cérémonies qu'on leur dédiait, afin qu'on les pût mieux connaître. Or il est temps de quitter les Nymphes, et entamer le discours de Bacchus.