Il n’est aucune approbation, très cher ami, qui me soit aussi précieuse et aussi chère que la votre. Mon détachement n’est pas si entier que votre suffrage ne me donne une bien vive joie. Je pense bien avoir cette année le plaisir de vous revoir, pendant mon bref séjour en France.
Habiterai-je de nouveau cette patrie terrestre ? Je ne sais pas : il me semble maintenant que cela m’ennuierait de vivre parmi des gens dont le langage m’est entièrement connu, parmi des femmes dévoilées. Cela me paraît à la fois ennuyeux et dangereux. Il n’y a que chez les plus arriérés des Bretons Armoricains
Je suis heureux que vous ayez échappé à la grippe perfide de cette année. Prenez bien soin de vous. Croyez à ma vive affection.
Il y a longtemps qu’on n’a rien lu de vous.