Galets

L'ensemble Galets est resté inédit et probablement inachevé ; Jean-Joseph Rabearivelo en détache quelques feuillets pour des parutions en revue. L’ombre des recueils PS et TN plane sur Galets, qui en prolonge certains développements poétiques. JJR y relance notamment sa recherche autour des langues d’écriture. Il choisit pour ce recueil qui concentre les éléments essentiels de sa recherche poétique une forme très souple pour la mettre en mots. Il aspire à des chants qui soient à l’image du galet dans un cours d’eau, « sans forme déterminée », « sans arêtes », « simples et nus ». Le vers libre s’impose.  Jean-Joseph Rabearivelo en dévoile ici toute sa maîtrise, dans un vrai bonheur d’écriture.

Dossier génétique

Nous disposons de plusieurs états rédactionnels du recueil. Le premier est un ensemble de feuillets longilignes saturés de repentirs (Ms1), que JJR a eu soin de mettre au net dans un cahier semblable à celui utilisé pour les recueils PS et TN (Ms2), dans lequel il a recopié les poèmes (sur deux colonnes par page) tout en continuant à amender ses textes. Ms3 est une mise au net très précise de deux poèmes, les derniers du recueil (doublée d’une autre mise au net, plus hâtive, du premier d’entre eux en Ms4). Il est fort possible que le restant des feuillets ait été perdu.
Seuls trois poèmes ont été publiés du vivant de JJR, dans la revue belge de poésie qu’il lisait régulièrement et à laquelle il a ponctuellement collaboré :

RV.JP8TS (= Rv) : « Galets » (« Aux abords d’une source », « Cette bouche, hélas ! » et « Peuple d’ombre »), poèmes publiés dans le Journal des Poètes, 5^ème année, n° 8, Bruxelles, le 30 septembre 1935.