Espace Afrique-Caraïbe

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Votre recherche dans le corpus : 140 résultats dans 1109 notices du site.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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Ce cahier fait partie de toute une série de cahiers contenant les réécritures et les ajouts au premier brouillon, le "Noyau".

Auteur : Feraoun, Mouloud
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Ce cahier débute par un extrait qui, une fois retravaillé, fera partie du troisième chapitre de la première partie du Fils du pauvre. Le personnage de Tassadit l'orpheline, nièce de Fatma, sera supprimé ; l'histoire de l'héritage de la maisonnette et du champ par les toris sœurs (Fatma, Khalti et Nana) sera incluse dans le texte de présentation de la famille Menrad. Le prénom de Tassadit sera finalement donné à la grand-mère paternelle de Fouroulou.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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Ce cahier présente la deuxième partie des ajouts, assez tardifs, rédigés par Mouloud Freaoun à la suite des retours qu'il avait reçus à propos du noyau du Fils du pauvre.

Collection : Le Fils du pauvre
Auteur : Feraoun, Mouloud
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Ce cahier comporte deux fragments importants du point de vue de l'édition. Les deux se donnent comme le premier jet (ratures, corrections) et présentent de menues différences stylistiques par rapport à l'édition.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Série de pages manuscrites préparant les exergues et dédicaces définitifs.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : La Cité des roses
Auteur : Feraoun, Mouloud
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Ce cahier présente le brouillon le plus complet du roman. Rédigé principalement pendant les vacances d'été de 1958, il semble antérieur à celui portant la côte finissant par 01 et daté de la fin décembre 1958. Il accuse de nombreuses traces de travail rédactionnel, notamment : deux campagnes de correction (stylo rouge, stylo bleu) outre les corrections immédiates, nombreuses marques indiquant la suppression de certains fragments, traces de remaniement du contenu visibles dans le partage en chapitres à partir du chapitre XIV. Par ailleurs, le fragment qui commence avec le début du chapitre XIV a été écrit à nouveau le deuxième cahier du brouillon.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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le feuillet volant est le brouillon de l'incipit connu de l'édition de 1957.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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deuxième cahier de la suite des huit constituant le brouillon du roman.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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le troisième cahier des huit, ajouté ultérieurement et différant des autres par rapport au contenu (le développement de la trame de Mokrane).

Auteur : Feraoun, Mouloud
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le quatrième cahier des huit cahiers composant le brouillon du roman.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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c'est le troisième cahier du premier état du roman et le cinquième du second, comportant deux cahiers français. On aperçoit la correction du numéro à la première de couverture du cahier.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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le sixième (ou le quatrième, selon l'état) cahier brouillon du roman

Auteur : Feraoun, Mouloud
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la stratégie visant à supprimer les fragments concernant les femmes percevable pour la première fois dans le cinquième cahier est maintenue

Auteur : Feraoun, Mouloud
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les traces de deux campagnes de correction visibles dans els cahiers précédents : l'une de correction immédiate (même couleur de stylo que le texte rédigé) et l'autre, globale avec un stylo rouge.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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ce sont les brouillons des lettres écrites par Feraoun à ses amis, ses collègues et à ses supérieurs. Elles documentent les aléas de la rédaction et de l'édition du Fils du pauvre. Comme certaines de ces lettres sont des réponses, elles permettent de faire des hypothèses sur les conseils de rédaction donnés à Feraoun par les personnes avec lesquelles il avait échangé à l'époque.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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C'est une sorte de journal intime et sentimental d'Arloud. Sa bien-aimée, indiquée d'abord par seule initiale (A.) finit par êter appellée Arlette (F. 27r.). Les prénoms des deux (Arlette, Mouloud) forment le nom d'"Arloud". Dans les brouillons rédactionnels, Arlette est rebaptisée Françoise.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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Suite du premier carnet d'Arloud.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Rabearivelo est à son bureau, son regard embrasse l'entour : sa bibliothèque où trônent les Noms de Théocrite et de Virgile dont les églogues s'épanchent sur l'Imerina, et André Chénier, enfin tous ces poètes ayant célébré la nature alors que, soudain songeant aux " campagnes d'Iarive ", les grands travaux de l'Administration percent des voies de communication pour le contrôle du territoire, nivelle, édifie, installe cette belle " Civilisation " et étouffe les derniers " parfums " sous le " ciment de la Cité future ". Rabearivelo, témoin de son époque, en marge de l'Histoire, se fait le chantre d' " un monde qui doit finir ".

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Les deux petits poèmes, intitulés dans Chants d'Iarive « Pose » et « Fumeuse », furent des « Cartes postales » qui existent aussi sur un feuillet imprimé. Ils accompagnèrent des photos, le premier est dédié à Marguerite Rabako, dite Mary, la future femme du poète, l’autre à sa cousine tendrement aimée, Sahondra Razafindrafara.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Les deux petits poèmes, intitulés dans Chants d'Iarive « Pose » et « Fumeuse », furent des « Cartes postales » qui existent aussi sur un feuillet imprimé. Ils accompagnèrent des photos, le premier est dédié à Marguerite Rabako, dite Mary, la future femme du poète, l’autre à sa cousine tendrement aimée, Sahondra Razafindrafara.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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L'épitaphe - " Il est un monde qui doit mourir " - montre un Rabearivelo au carrefour des mouvements culturels : la citation est de Paul Husson, fondateur de la revue Montparnasse ; au cœur des modernités picturales de l’entre-deux-guerre, celle-ci publia notamment les premiers calligrammes de Guillaume Apollinaire ; ouverte sur le monde, l’équipe de rédaction proclamait dans le premier numéro, du 20 juin 1914 : '' nous saurons accueillir l’artiste isolé qui travaille loin des coteries : et si son œuvre est belle, nous lutterons de toutes nos forces pour qu’il soit donné la place qui lui est due ''. Le récipiendaire est en effet tout trouvé (!) pour un Rabearivelo qui vise à se faire un Nom et une place dans les milieux artistiques parisiens, et plus largement européens. D’autant qu’en juillet 1921, après l’interruption de la Grande Guerre, le comité de rédaction clame en larges lettres que l’objectif reste inébranlable ; et mieux, se pose au sein de '' ce grand carrefour intellectuel où se coudoient les fils de toutes les races unis en un commun idéal d’art ''.
Du quartier du Montparnasse à Tananarive, par voie de presse et de correspondance, se crée un salon virtuel, un forum '' où l’art de demain s’élabore, où se prépare peut-être la fusion des peuples de l’Europe et du Monde ''. Encore une fois, la mise en exergue, l’épitaphe, la citation, n’a rien du hasard ou de la pose, tout concourt à une stratégie - astucieuse parfois jusqu’à mettre en jeu sa " probité littéraire " (Carnets Bleus). Derrière ces procédés, se lit la volonté non plus seulement d’écrire mais d’être écrivain.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Nomme la sœur.jpg
On ne rappellera jamais assez combien Rabearivelo taquinait la Muse, et insistons sur le mot, taquin, c'est-à-dire que la plume caresse une image, ici de l'imaginaire occidental : " automne d'une race inconnue et primitive ". Extinction, oubli.. cliché dont Rabearivelo prend le parti d'en sourire. Il le répète à l'envi : il ne fait pas de politique. Il fait dans la subversion ; il ironise, fait de l'esprit. Des vers joliment troussés sur le panorama de l'Empire.
Alors oui, il y a en Rabearivelo un malin plaisir à mettre en rime plutôt qu'à déconstruire le discours colonial - le " lacérer " dirait-il. Les numéros en marge de chaque vers attestent bien quel souci le retient : le décompte des syllabes moins que la contestation. Le compte y est : 12, 13, la métrique suit son cours.
Cela dit, ce serait perdre une dimension de l'oeuvre : le Rabearivelo qui compose ces vers est le personnage de ses propres églogues - Virgile, Théocrite... - qui, à force, se dressent comme un immense réservoir de poésie où s'abreuve un " fils de sang royal ". En somme, il s'agit d'une rêverie en marge de l'Histoire où, dans la paix du coeur, se délecte, pareil à tel vieux sage en pleine nature, un prince merina de légendes et de fables.
Enfin, ne perdons pas de vue qu'il fait métier d'être écrivain ; et donc, qu'il lui faut trouver son public. Or, si Rabearivelo est le premier indigène à sortir des presses de l'Imerina pour des œuvres de l'esprit, ainsi acquérant une propriété intellectuelle, sûrement cette posture qu'il endosse complaisamment n'est-elle pas si étrangère... Outre que ses poèmes sont de très bone facture, ceux-ci embrasssent un faisceau d'attentes.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Souvent revient ce motif du Livre : depuis les hauteurs de Tananarive et de sa Grande Île, Rabearivelo aspire à prendre le large, voguer vers l'Ailleurs ; mais cela, pour aussitôt mieux affirmer sa tension d'esprit, une présence toute littéraire. Rabearivelo, comme à son accoutumée, dialogue avec les morts. Ici, le poète et philosophe Lucrèce et son De rerum Natura, De la nature des choses.
Il est doux, quand la vaste mer est troublée par les vents, de contempler du rivage la détresse d’un autre ; non qu’on se plaise à voir souffrir, mais par la douceur de sentir de quels maux on est exempt. Il est doux encore d’assister aux grandes luttes de la guerre se développant dans les plaines, sans prendre sa part du danger. Mais il n’est rien de plus doux que d’habiter ces sommets élevés et sereins, ces forts construits par la doctrine des sages, d’où l’on peut apercevoir au loin le reste des hommes égarés dans les routes de la vie, y luttant de génie, y contestant de noblesse, s’épuisant en efforts et le jour et la nuit, surnageant enfin pour saisir la fortune et la puissance. Ô malheureuses pensées des humains ! esprits aveugles !*
Célèbre cadence avec laquelle Rabearivelo entre, par dessus les mers et les siècles, en correspondance. Le thème du " Suave, mari magno " - suave, par la grande mer - constitue un lieu commun où, justement, se rencontrent un latin du Ier siècle avant Jésus-Christ et un mélanien fou de latinités.. tout en n'ayant jamais quitté son île australe ! C'est à cet entrelacs que s'initie l'écriture - et la lecture - de Rabearivelo ; c'est le lieu de l'écrivain.
* Traduction de M. Patin, 1876 mise en ligne par Yoto Yotov sur http://www.notesdumontroyal.com/note/190, ensemble de "Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes les nations."

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN IARIVE SNOBO Couv 1.jpg
Projet d'un choix de poèmes provenant des recueils précédents et traduisant le rapport authentique au natal du poète.
Le titre de la première partie (Snoboland) doit son nom à un néologisme inventé par Fernand Divoire (auquel cette partie est dédiée) à propos de l'œuvre de Paul Claudel, qui "n'a conquis que le Snoboland" (les gens de lettres, notamment parisiens ; Introduction à l'étude de la stratégie littéraire, 1912).

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Toujours, dans cette intimité éclose sur la page du Livre, Rabearivelo épanche ses vers. Le poème épouse un rythme mallarméen, allusif à souhait, - " élusif " comme il l'écrit dans ses Calepins Bleus d'après le Maître de Valvins. S'en dégage " un ton, une voix, s'élevant de la rumeur confuse " (C.B, 6/1/34) : foule de réminiscences, de glanes (le nom de ses conseils de lecture, revues, livres... dans la revue Capricorne), de cueillette, choses lues et entendues à travers les " gazety tonga hatraina hatraina / imprimés de partout " et les conversations à bâtons rompus - sur les marches des escaliers d'Analakely, place Colbert avec le frais émoulu du séminaire Jacques Rabemananjara, lors de promenades avec Paula autour du lac Anosy, de parties de campagne...
Au détour de ces errances à travers le paysage, une fois à son bureau, quelle folle pensée le tourmente sinon celle qui ploie sur l'esprit du poète, " Tel vieux Rêve " d'un temple à la gloire du " solitaire ébloui de sa foi " ?
Mallarmé sourd en Rabearivelo dont " le ferme et noble désir de passer à jamais " résonne avec ce " désir et mal de mes vertèbres " qui caresse l’orgueil de son homologue français. Voilà le sonnet en question, de Mallarmé dont, ici, la première strophe :
Quand l'ombre menaça de la fatale loi
Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,
Affligé de périr sous les plafonds funèbres
Il a ployé son aile indubitable en moi.
...
Alors on perçoit mieux l'architecture de cet " obscur et discret mausolée " auquel aspire Rabearivelo. Ne nous confie-t-il pas que " la saison est propice aux rêves " ? Il déambule, " sous le manguier où quelque oiseau bleu se lamente ", dans le royaume de l'Imerina, parmi des " morts aimés "... Mais lesquels ? Ceux de sa lignée royale ou, tout aussi nobles, ceux qui émargent sur la feuille d'écriture, Mallarmé, Baudelaire.. ?

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Premier manuscrit d'un poème qui célèbre " le bonheur des derniers jours de l'été " : c'est Rabearivelo au milieu des siens, sa femme Mary - la dédicataire -, ses enfants, et le jardin, celui de sa chère maison dans Tananarive. Rabearivelo s'installe, met en scène un idéal bucolique mais qui se veut quotidien autant que naturel.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Quelques sonnets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Cinq sonnets inédits du vivant de l'auteur : Le tombeau de Samuel Jafetra, Exhortation, Fausse marine, Eloge des déchéances. Ce tapuscrit témoigne de l'intention de Jean-Joseph Rabearivelo de réunir ces poèmes.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Quelques sonnets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Deux sonnets inédits du vivant de l'auteur : Fausse marine, Éloge des déchéances.

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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La section "Dixains" de Sylves comporte douze poèmes, en mètres classiques. Toutes les pièces impaires sont en alexandrins. Les autres ont des mètres plus courts : de sept à dix syllabes sauf pour le n° 8 où alternent octosyllabes et alexandrins.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Jean-Joseph Rabearivelo évoque l'atmosphère d'une après-midi autour du kiosque à musique où les "voix rauques, / De leurs rythme brisés [...] s'en vont résonner encor jusqu'au fond des jardins, / Étouffer leurs échos dans les lumières glauques". À Tananarive, dans le parc de la Résidence, la Société Philharmonique, musiciens amateurs européens et indigènes, y donnait presque mensuellement des "concerts intéressants" relate la Revue de Madagascar. En outre, les cérémonies officielles venant rythmer la vie tananarivienne s'adjoignaient souvent d'une troupe de mpilalao, de hira-gasy, d'artistes indigènes - après avoir, évidemment ! passé, ou biaisé, la censure. Le sonnet se donne à lire comme une scène de genre.

Collection : Fleurs d'extase
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Cahier d’écolier en mauvais état (encre très pâlie et nombreuses ratures), sans couverture et numéroté 4. Il comprend 18 feuillets manuscrits, écrits recto verso, et des poèmes de 1922, entre lesquels « Oubliez-moi ! », n° 157, daté du 12/2/22.

Collection : Vin lourd [Le]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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15 feuillets manuscrits recto verso, sous forme de calepin très raturé, non signé
Diverses dates de l'année 1921, liasse indiquée 2/
Comprend : « Chez le marchand de femmes », 17/12/21.

Collection : Fleurs d'extase
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Dans une couverture de cahier d’écolier, plusieurs groupes de feuillets au même format, en assez mauvais état (extrêmement raturés, cornés, encre délavée, presque illisible par endroits). Un premier groupe de 7 pages contenant des poèmes de 1922 numérotés de 171 à 211 ; un deuxième de 11 pages avec les poèmes 212 à 259 ; et un troisième de 15 pages avec les poèmes 261 à 317, datés de 1923. Sont inclus les poèmes « Consolation » devenu « À l’oubliée », n° 184, daté du 15/3/22 ; « Qu’as-tu… » devenu « À mon souvenir », n° 209, daté du 14/4/22 ; et « Le poème des Désenchantements » devenu « Désenchantement », n° 299, daté du 10 ou 12/4/23.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Une bucolique très virgilienne où "les paysans" ont "des rayons de miel roux [...] dégouttant" sur "les panses [des] joues". Pastoralement vivent les indigènes de l'île Heureuse - slogan mis en vogue par le Gouverneur Général - tous "pareils aux pages de vos livres", vous Francis Jammes, chantre d'un exotisme vivifiant. Rabearivelo n'est pas allé plus loin que sa "demeure", sa cour intérieure où du "lilas fleurit", pour voir "les filles du pays" et "les garçons aux yeux vifs", émanations d'une après-midi de lecture en son bureau ; les travailleurs du SMOTIG et des propriétés domaniales n'auguraient pas un si bel air...

Collection : Galets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Cahier d’écolier Le Petit Boy-scout, avec 4 feuillets manuscrits recto verso (poèmes numérotés de 1 à 17, portant d’autres annotations de chiffres au crayon noir ou rouge), datés de 1933 et 1934.

Collection : Galets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Un feuillet manuscrit recto (21 x 27), sans date et non signé. Poème marqué " I (Pour Armand Guibert)" et contenu dans une chemise intitulée Proses pour Durtal. Quasiment identique à la version de Ms3, écrit de façon plus hâtive.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE EDIT1 Gratitude.jpg

Un poème de Cour dans lequel Rabearivelo témoigne "au nom de toute la tribu" de la "gratitude" envers le seigneur de ces lieux, le Gouverneur Général Léon Cayla. 
Rabearivelo s'amuse à endosser l'habit de "poëte... national" au risque de "déchoir dans la virtuosité".
Clairement, l'homme de lettres se livre à un exercice d'apparat tel un José-Maria de Heredia lançant au tsar de Russie, en 1896, du haut du pont Alexandre III, des vers français rondement tournés. Rabearivelo prend un malin plaisir à saluer "dans la langue des Dieux", la magnanimité de la Mère-Patrie "car le poète seul peut tutoyer les rois".
Thuriféraire ? Cela n'effleure pas l'esprit de Rabearivelo : il apostrophe, du moins veut-il le croire, un mécène des arts ; son unique "appréhension" est de pêcher dans "les jours heureux et quelque peu bonhommes de Verlaine" ; subir une influence, non politique, mais poétique toujours.
L'ironie, peut-être, sera, à la marge, ce début de version espagnole qui ébranle la ligne de démarcation entre "indigène" et français et assigne le malgache à sa seule malgachéité - l'objectif étant de façonner une âme bien typique afin d'en estampiller les produits locaux pour l'export et lors des Expositions universelles vitrines de l'Outre-mer.
Rabearivelo y exhibe son talent rhétorique, flattant son ego et sa "race" ; et sa prise de parole, à l'occasion de la fête des enfants - cérémonie de propagande initiée par Gallieni - l'intronise au sein de la Pléiade universelle.
Gratitude, oui.
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