Espace Afrique-Caraïbe

Espace Afrique-Caraïbe


Votre recherche dans le corpus : 7 résultats dans 1109 notices du site.
Collection : Réception du roman Djouma (René Maran dans la presse)

Auteur : Jeanne Marquès
1. L'Egyptienne_ _revue_mensuelle_ _[...]_bpt6k91059652 (glissé(e)s).jpg


Cette recension, signée Jeanne Marquès, met l'accent sur l'aspect documentaire d'un récit original qui, dans le prolongement de Batouala, donne à connaître et à apprécier la vie et les mœurs des habitants ainsi que les réalités coloniales de l'Afrique équatoriale des années 1920.

L'article insiste sur la qualité du témoignage d'un roman tout en empathie, dont l'auteur "issu de la même race que les personnages du monde représenté", apporte ainsi un plaidoyer en faveur de ces Africains à la psychologie naïve, doublement victimes de la violence des éléments et de l'exploitation capitaliste, et à qui il sied d'apporter l'héritage du monde des lumières.

Auteur : Jean Madelaigue
L'Ere_nouvelle_Organe_bi-hebdomadaire_du_[...]Parti_travailliste_bpt6k55547393 (glissé(e)s).jpg


Cette recension, très marquée au plan idéologique, gravite entièrement autour du « scandale » de l'attribution du Prix Goncourt au Batouala de René Maran, et aux polémiques qui s'en sont suivies. Ce parti pris militant résolu informe toutes les réflexions et analyses d'un article de combat pour qui la préface et les romans de Maran confirment les dénonciations des exactions coloniales, telles que formulées par André Gide dans Voyage au Congo.
L'article se contente juste de signaler la parution de Djouma chien de brousse, inscrit dans la filiation de Batouala, sans émettre aucune remarque cependant sur le contenu même du roman.

Auteur : B. Giauffret
La_Révolution_prolétarienne_ _revue_[...]_bpt6k6463018f (glissé(e)s).jpg


Cette recension de B. Giauffret pointe la vivacité d'un récit alerte mettant en scène Djouma, chien de Batouala, et permettant de parcourir la brousse africaine, offrant  du coup des  aperçus saisissants sur les mœurs et modes de vie de ses habitants. 

Mais pour l'auteur de l'article, l'essentiel du roman est ailleurs ; il réside dans le dévoilement des exactions coloniales, provoquées en particulier par la volonté d'exploitation effrénée du caoutchouc. L'article met en doute le nouveau visage philanthropique affiché par le système colonial.

Mots-clés : ,

Auteur : François Martini
La_Tribune_indochinoise_Organe_d'étude_[...]_bpt6k6274582f (glissé(e)s).jpg

Cette note de lecture imposante s'étend sur quatre longues colonnes. Djouma chien de brousse y est présentée comme une suite de Batouala, où se confirment les qualités d'écrivain déjà reconnues de René Maran. Un petit bémol cependant, le côté trop « poétique » du récit, et le « manque d'action ».

La note met l'accent sur la remarquable représentation du mode de vie, et de la vision du monde des africains. Une joie de vivre à toute épreuve, menacée cependant par les effets tragiques de « l'épopée du caoutchouc », véritable pillage qui dépossède, détruit, saccage existences et cultures, mettant en péril jusqu'aux rites les plus sacrés. Ce qui alors par contrecoup rend  d'autant plus précieux ce récit qui peut se lire également comme une épopée de la nature, une ode dédiée à la forêt vierge. 

Cette note enthousiaste, parsemée  de courts  extraits, mais très significatifs de la nature et de la portée du roman, s’attache à louer « l'objectivité », « l'exactitude », et « l'impartialité » d'un écrivain « de couleur » talentueux et exemplaire.

Auteur : Henri de Régnier
Figaro_ _journal_non_politique__bpt6k295559m (glissé(e)s).jpg

Cette recension du Figaro entre dans le feuilleton littéraire du mardi 10 juillet 1928 signé par Henri de Régnier et  s'intéresse à trois fictions qui référent à l'Afrique, Magie noire de Paul Morand, La maitresse noire de Louis-Charles Royer, et Djouma, chien de brousse de René Maran. Particulièrement dense, cette recension recapitule les enjeux de ce récit animalier,présenté comme une suite narrative de Batouala, permettant de percevoir, à travers la description de la vie des habitants d'un village de la brousse, les réalités de l'Afrique Centrale, mais à travers le regard de Djouma, petit chien roux, aux oreilles pointues. La recension met en avant les qualités d'observation, l'originalité et l'art de la narration du romancier, " qui appartient à la race dont il décrit les mœurs et les coutumes".

Les_Potins_de_Paris_ _[...]_bpt6k55492921 (glissé(e)s).jpg


Cette recension non signée dénie d'emblée toute pertinence à établir un lien entre création littéraire et appartenance raciale.
Le lecteur est invité à appréhender ce récit, non pas comme l'œuvre d'un "écrivain de couleur", mais plutôt celle d'un écrivain comme les autres, doté de "dons d'observation et de compréhensive sympathie" qui lui fait découvrir, avec une très grande puissance de suggestion, les paysages de la brousse africaine, ainsi que les scènes de vie de ses habitants.

Septimanie_ 01011923.jpeg
Recension par Henri Lauresne
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2