Cette recension, signée Jeanne Marquès, met l'accent sur l'aspect documentaire d'un récit original qui, dans le prolongement de Batouala, donne à connaître et à apprécier la vie et les mœurs des habitants ainsi que les réalités coloniales de l'Afrique équatoriale des années 1920.
L'article insiste sur la qualité du témoignage d'un roman tout en empathie, dont l'auteur "issu de la même race que les personnages du monde représenté", apporte ainsi un plaidoyer en faveur de ces Africains à la psychologie naïve, doublement victimes de la violence des éléments et de l'exploitation capitaliste, et à qui il sied d'apporter l'héritage du monde des lumières.