Cette première version de L’Acte de respirer (AR1) comporte deux poèmes numérotés en chiffres romains, écrits de la même encre noire, mais de longueur très inégale.
Le poème « I » occupe le recto des 32 premiers feuillets, à l’exception du f° 24 où le poème continue au verso (peut-être un ajout issu d’une autre campagne d’écriture), alors que le texte de « II » commence au verso du f° 32 et se termine au recto du feuillet suivant sur le mot vide, en laissant quelques lignes blanches à la fin de la page – inachevé, semble-t-il.
Notons aussi que « I » a sans doute connu un faux départ. D’abord sur le f° 6, il a commencé, sous le chiffre « IV », par « Camarades / Quittez… », puis, dans quelque autre campagne d’écriture, Sony rature le chiffre du poème, revient au verso du folio précédent resté vierge pour y inscrire au milieu le nouveau chiffre, « I », et ce qui sonnait davantage comme un incipit, voire un titre à part entière : « Il était une fois… ».
34 feuillets écrits (sur 124 pages dont 86 blanches) ; 22x17 cm. folio 1 : titre. folio 2 : deuxième page de titre. Cette dernière est nettement plus « travaillée », rehaussée de lettrines figuratives bicolores (au feutre bleu et au stylo à bille rouge).
Manuscrit autographe provenant du fonds Brazzaville. Inconnu lors du premier inventaire (1996), identifié lors du second (2008) sous le numéro 29 bis.
Cahier de petit format. Au milieu de la couverture beige, dessin représentant une croix entourée d’un cercle. La première page de titre est dessinée au feutre noir et soulignée au stylo bille rouge ; en haut à droite, se trouve la signature imprimée au tampon d’encre bleue, « Sony la Boutansi », corrigée à la main pour lire « Sony LaBoutansi ».
Ce manuscrit contient deux œuvres de genre différent, poésie et prose narrative, sous deux titres différents : Déjà... j’ai habité tous ces mots (DHTM) et Ces hommes qui fatiguent les chiffres.
Propriété des documents :
Famille Sony Labou Tansi
Dépôt des originaux :
Bibliothèque francophone multimédia de Limoges
2, place Aimé Césaire
87032 Limoges Cedex
Demande de communication :
Tél : 05 55 45 96 00
05 55 45 96 79
Contact par courriel : <olivier_morand@ville-limoges.fr>
Le dispositif paratextuel de cette deuxième version de L’Acte de respirer (AR2) est quasiment semblable à celui de la première : page de titre de graphisme analogue (bicolore bleu/rouge), une pleine page pour la brève dédicace au poète Édouard Maunick signée SLT – à cette différence près : ici (AR2) « combat » et là (AR1) « lutte » –, et une introduction conséquente, particulièrement développée, qui permet de dire que cette version est bien postérieure. Seul l’ordre d’apparition des trois éléments diffère, la dédicace s’intercalant ici entre le titre et l’introduction, alors que AR1 la mettait en troisième position.
Comme dans AR1, les poèmes de cette version sont tous écrits à l’encre noire avec quelques variantes de lecture à l’encre bleue, et sur le recto des feuillets. Ils sont au nombre de sept, numérotés non plus en chiffres romains, mais en toutes lettres pour les « un » et « deux », puis tous les suivants en chiffres arabes.
Le dispositif paratextuel de cette deuxième version de L’Acte de respirer (AR2) est quasiment semblable à celui de la première : page de titre de graphisme analogue (bicolore bleu/rouge), une pleine page pour la brève dédicace au poète Édouard Maunick signée SLT – à cette différence près : ici (AR2) « combat » et là (AR1) « lutte » –, et une introduction conséquente, particulièrement développée, qui permet de dire que cette version est bien postérieure. Seul l’ordre d’apparition des trois éléments diffère, la dédicace s’intercalant ici entre le titre et l’introduction, alors que AR1 la mettait en troisième position.
Comme dans AR1, les poèmes de cette version sont tous écrits à l’encre noire avec quelques variantes de lecture à l’encre bleue, et sur le recto des feuillets. Ils sont au nombre de sept, numérotés non plus en chiffres romains, mais en toutes lettres pour les « un » et « deux », puis tous les suivants en chiffres arabes.
Cahier à couverture rigide bleue, petits carreaux, de format non scolaire utilisé dans les administrations pour le courrier. Reliure abîmée. Les deux dernières pages sont un « Registre d’activités ».
Comporte une page de titre suivie d’une page de dédicace : « A Édouard Maunick pour le combat de l’homme jusqu’à l’homme », suivie d’une introduction.
43 feuillets (soit 82 pages dont 38 blanches) ; 36 x 23 cm.
Au verso de la dernière page du recueil se trouve, écrit plus tard à l’encre noire, le plan de l’œuvre projetée, de genre indéterminé, avec l’annonce des titres de sections ou chapitres :
1/ L’amour des mots
2/ - Le Quatrième côté du triangle
- Le Soleil s’est trompé de feu
- Julienne
3/ La Maison des mots
Au feuillet suivant, sous le titre « Le Quatrième côté du triangle », commence une prose narrative mettant en scène un couple marié de Brazzaville, Lazare et Paulette, et qui occupe deux feuillets et demi.
Dès lors, on peut avancer la conjecture que le titre initial du recueil, L’Amour des mots (AM), ayant changé, en cours de cahier, de destination générique, l’unique poème qu’il contenait, devenu Poema : 170 mots dans un acquarium, se présente comme une première ébauche, sinon l’avant-texte, de 930 Mots dans un AQUARIUM. Ce recueil sera d’ailleurs composé lui aussi de poèmes et de proses, dans lequel « Julienne » se retrouve comme prénom parmi ceux des « Cent femmes », et « La Maison des mots » se reconnaît aussi bien dans « Le Grand Congrès des mots », une prose narrative réaliste, que dans « Le Congrès des mots », titre du dernier poème. Quant au titre initial, L’Amour des mots, il semble avoir été repris et modifié pour intituler un poème autonome, « Le cœur des mots ». Dernière coïncidence, la plus probante pour établir la filiation de 170 Mots… à 930 Mots…, c’est la réécriture de celui-là dans celui-ci, notamment dans le premier poème, « Lundi », de « La semaine des mots » :
J’ai dit hier soir
que j’éplucherais
ton âge et ton cœur…1
1 Références à la version publiée : « 930 Mots dans un AQUARIUM», in Sony Labou Tansi, SLT. L’Atelier de Sony Labou Tansi, vol. II, op. cit., respectivement : pp. 113, 194-203, 213-214, 171-175 et 133.
La page de titre (f° 2r) porte L’Amour des Mots, dessiné en deux couleurs, noire et bleue ; c’est le titre du recueil, suivi au verso par un autre paratexte de cinq lignes, non titré. Alors que le cahier est le support de trois textes de genre, d’encre et sans doute d’époque différents, seul le premier ressortit de la poésie stricto sensu. Le recueil ne contient qu’un poème continu sur quatre feuillets écrits recto et verso, composé de strophes séparées par un alinéa ; en haut et au recto du feuillet 4, un astérisque marque une ponctuation plus forte, sans qu’il soit possible de décider si le texte qui suit constitue un poème autonome. Le poème est écrit à l’encre bleue, semble-t-il d’un seul jet, avec peu de ratures. Cependant il a été intitulé au cours d’une relecture (titre ajouté et souligné au-dessus de l’incipit) : Poema : 170 mots dans un acquarium.
Au verso de la dernière page du recueil se trouve, écrit plus tard à l’encre noire, le plan de l’œuvre projetée, de genre indéterminé, avec l’annonce des titres de sections ou chapitres :
1/ L’amour des mots
2/ - Le Quatrième côté du triangle
- Le Soleil s’est trompé de feu
- Julienne
3/ La Maison des mots
Au feuillet suivant, sous le titre « Le Quatrième côté du triangle », commence une prose narrative mettant en scène un couple marié de Brazzaville, Lazare et Paulette, et qui occupe deux feuillets et demi.
Dès lors, on peut avancer la conjecture que le titre initial du recueil, L’Amour des mots (AM), ayant changé, en cours de cahier, de destination générique, l’unique poème qu’il contenait, devenu Poema : 170 mots dans un acquarium, se présente comme une première ébauche, sinon l’avant-texte, de 930 Mots dans un AQUARIUM. Ce recueil sera d’ailleurs composé lui aussi de poèmes et de proses, dans lequel « Julienne » se retrouve comme prénom parmi ceux des « Cent femmes », et « La Maison des mots » se reconnaît aussi bien dans « Le Grand Congrès des mots », une prose narrative réaliste, que dans « Le Congrès des mots », titre du dernier poème. Quant au titre initial, L’Amour des mots, il semble avoir été repris et modifié pour intituler un poème autonome, « Le cœur des mots ». Dernière coïncidence, la plus probante pour établir la filiation de 170 Mots… à 930 Mots…, c’est la réécriture de celui-là dans celui-ci, notamment dans le premier poème, « Lundi », de « La semaine des mots » :
J’ai dit hier soir
que j’éplucherais
ton âge et ton cœur…1
1 Références à la version publiée : « 930 Mots dans un AQUARIUM», in Sony Labou Tansi, SLT. L’Atelier de Sony Labou Tansi, vol. II, op. cit., respectivement : pp. 113, 194-203, 213-214, 171-175 et 133.
Bibliothèque francophone multimédia de Limoges
70 feuillets (soit 140 pages dont trois blanches) ; 21 x 17 cm.
Folio 2r : titre dessiné à l’encre bleue : Les 7 Solitudes de Lorsa Lopez.
En haut à gauche, date soulignée : janvier 1982.
Ce manuscrit provient du fonds Brazzaville et porte le numéro 47.
Comporte une page de titre calligraphiée en trois couleurs (noir, rouge et rose), suivie au verso d’une page dédiée à une citation de John Updike mise en exergue : « Un livre est une fenêtre ouverte sur la vie ».
Le recueil, qui occupe 139 pages, est constitué de textes hétérogènes, en majorité des poèmes pourvus d’un titre et parfois d’un sous-titre, et à partir du feuillet 55 de deux proses narratives laissées inachevées au bout de quelques pages ; à la fin du recueil, trois pages ne comportent qu’un numéro et titre de chapitre, voire le numéro seul : « 3. La liste bleue » [f° 71r] ; « 4. Les marchands de paix » [f° 80r] ; « 5. » [f° 87r].
72 feuillets (soit 242 pages dont 98 blanches) ; 21 x 17 cm.
Trois feuillets dactylographiés à l’encre machine noire, sur papier peluche aux traces de pliure évidentes, portant deux poèmes précédés de l’adresse, suivis de la date « octobre 1982 » et de la signature manuscrites ; texte presque sans ratures, hormis un court ajout à la main dans chaque texte.
Le fonds Sônia O. Almeida est aussi composé de 21 feuillets manuscrits, support de 12 lettres autographes de Sony à Sônia O. Almeida (1981-1987). Extraits concernant son désir de publier ses poèmes en recueil :
« […] Je t’envoie des textes au hasard de ma main dans le fouillis de papiers. C’est des poèmes peut-être je n’ai pas eu le temps de le savoir. J’ai criffonné, un point c’est tout. Dans le dernier numéro du courrier de l’Unesco ont paru des poèmes à moi. Voyez ce que vous pouvez en faire. […] » (30 novembre 19811)
« […] Mes poèmes sont dans des anthologies mais pas encore en plaquettes. Je le ferai plus tard. Par respect pour le genre. […] » (2 avril 85)
1 Cette année est problématique, car elle anticipe d’une année les poèmes envoyés dans cette lettre et datés, eux, d’octobre 82. Plus probablement que celle-ci, c’est la date de la lettre qui est erronée.
Trois feuillets dactylographiés à l’encre machine noire, sur papier peluche aux traces de pliure évidentes, portant deux poèmes précédés de l’adresse, suivis de la date « octobre 1982 » et de la signature manuscrites ; texte presque sans ratures, hormis un court ajout à la main dans chaque texte.
Le fonds Sônia O. Almeida est aussi composé de 21 feuillets manuscrits, support de 12 lettres autographes de Sony à Sônia O. Almeida (1981-1987). Extraits concernant son désir de publier ses poèmes en recueil :
« […] Je t’envoie des textes au hasard de ma main dans le fouillis de papiers. C’est des poèmes peut-être je n’ai pas eu le temps de le savoir. J’ai criffonné, un point c’est tout. Dans le dernier numéro du courrier de l’Unesco ont paru des poèmes à moi. Voyez ce que vous pouvez en faire. […] » (30 novembre 19811)
« […] Mes poèmes sont dans des anthologies mais pas encore en plaquettes. Je le ferai plus tard. Par respect pour le genre. […] » (2 avril 85)
1 Cette année est problématique, car elle anticipe d’une année les poèmes envoyés dans cette lettre et datés, eux, d’octobre 82. Plus probablement que celle-ci, c’est la date de la lettre qui est erronée.
Mais pour l'auteur de l'article, l'essentiel du roman est ailleurs ; il réside dans le dévoilement des exactions coloniales, provoquées en particulier par la volonté d'exploitation effrénée du caoutchouc. L'article met en doute le nouveau visage philanthropique affiché par le système colonial.
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Cette recension de B. Giauffret pointe la vivacité d'un récit alerte mettant en scène Djouma, chien de Batouala, et permettant de parcourir la brousse africaine, offrant du coup des aperçus saisissants sur les mœurs et modes de vie de ses habitants.
Mais pour l'auteur de l'article, l'essentiel du roman est ailleurs ; il réside dans le dévoilement des exactions coloniales, provoquées en particulier par la volonté d'exploitation effrénée du caoutchouc. L'article met en doute le nouveau visage philanthropique affiché par le système colonial.
Lettres de JB : 15/09/1931 ; 18/01/1932 ; 16/02/1932 ; 21/08/1932 ; 14/11/1932 ; 24/07/1933 ; 14/04/1937.
I feuillet mss 21x27,5, signé. Cite le poème "J'écarte sans trembler…"
1 feuillet mss 21x27,5 + 1 feuillet mss 21x11, signés s.d. Propose un poème (Massacre des Innocents) pour Capricorne.
Dernière édition : Feraoun, Mouloud, Le Fils du pauvre, Paris : L'Harmattan, 2007, 176 p.