Espace Afrique-Caraïbe

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Cette recension non signée dénie d'emblée toute pertinence à établir un lien entre création littéraire et appartenance raciale.
Le lecteur est invité à appréhender ce récit, non pas comme l'œuvre d'un "écrivain de couleur", mais plutôt celle d'un écrivain comme les autres, doté de "dons d'observation et de compréhensive sympathie" qui lui fait découvrir, avec une très grande puissance de suggestion, les paysages de la brousse africaine, ainsi que les scènes de vie de ses habitants.

Collection : Le critique
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Dans ce billet d'humeur au sujet du Maroc, sans doute daté de 1925, Rabearivelo dénonce la guerre franco-espagnole menée par Franco et Pétain contre Abd el-Krim et les rebelles marocains du Rif.
“La guerre du Maroc est une honte. La guerre du Maroc est un désastre, comme toutes les guerres du reste sinon plus. Je réprouve tout acte de violence, d’autant plus s’il y a mort d’homme. Je n’arrive pas à excuser l’Occident, lequel, sous prétexte de civiliser, veut s’ériger en maître sur une terre après en avoir tué les propriétaires naturels ou, au moins, acheté à vil prix la conscience".
Il se montre lucide : l'argument invoqué, "ô civilisation" ricane-t-il ! n'est qu'une vaste hypocrisie. Dans un ultime sarcasme, il regrette le manque de franchise de l'Europe, sans quoi tous les peuples asservis par la force des armes aduleraient leur vainqueur : ils ne demanderaient que ça ! Seulement, finassant avec ses principes de Justice et de Droit, l'Europe devient risible aux yeux des colonisés voyant clair dans son jeu. " Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde " constate Rabearivelo à travers cette ébauche d'un Discours sur le colonialisme...
Rabearivelo se rapproche de la diatribe de Rabindranath Tagore lancée à l'Occident ainsi que de la virulente description de son ami René Maran de la situation en Oubangui-Chari. Rabearivelo dessine sa figure " d'intellectuel colonisé " - comme il se définit lui-même dans ses Calepins Bleus. Cela signifie une meilleure acuité sur la situation afin de n'être dupe de personne et n'avoir qu'un rire de dédain à l'endroit des " welches ".

Auteur : Jean Madelaigue
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Cette recension, très marquée au plan idéologique, gravite entièrement autour du « scandale » de l'attribution du Prix Goncourt au Batouala de René Maran, et aux polémiques qui s'en sont suivies. Ce parti pris militant résolu informe toutes les réflexions et analyses d'un article de combat pour qui la préface et les romans de Maran confirment les dénonciations des exactions coloniales, telles que formulées par André Gide dans Voyage au Congo.
L'article se contente juste de signaler la parution de Djouma chien de brousse, inscrit dans la filiation de Batouala, sans émettre aucune remarque cependant sur le contenu même du roman.

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