JJR, ayant appris la mort du fils ainé des Heitz, se livre au jeu d'une rétrospective littéraire à partir des pièces dont il dispose. Georges Heitz, diplômé de l'école des Chartes, avait des accointances mondaines et suffisamment lettrées pour satisfaire un jeune poète. Au 81, rue de la Tour, les plus en vues de la capitale y croisent le verre. Avec l'un d'eux, Marcel Ormoy, il fonde une revue, L'Ermitage. C'est par l’entremise de ses numéros que JJR lie son amitié avec le défunt. Désormais familier de la rue de la Tour, il adresse naturellement au père, respectable cardiologue, cet insigne hommage. A 23 ans Georges Heitz laisse derrière lui une postérité, au premier rang de laquelle, un jeune frère de Madagascar - qui a des lettres !
Une publication de quatre poèmes dans la revue L'Ermitage que signale l'Argus de la presse - l'oeil qui " voit tout ". JJR entretient en effet une relation avec Georges Heitz et Marcel Ormoy, les fondateurs de la revue, en leur consacrant des études, notamment dans Les Enfants d'Orphée, les dédicaces coutumières, les allusions et bien sûr la correspondance - présumée faute de pièces à verser au dossier.