Images : Collections École polytechnique (Palaiseau, France). Reproduction sur autorisation.
[1] François II (1768-1835). Le 29 germinal an V [18 avril 1797] signature des préliminaires de Leoben : l’Autriche cède la Belgique et récupère la Vénétie (sauf Venise) en échange de la Lombardie. Voir les lettres n°90, 176 et 177.
[2] Le palais Mancini est sur la via del Corso, voie centrale du quartier historique construit entre les XVe et XVIIe siècles. Elle mène en ligne droite de la Piazza Venezia à la Piazza del Popolo. Voir la lettre n°66.
[3] Marie-Marguerite BAUR (1745-1829) épouse de Claude-Louis BERTHOLLET (1748-1822).
[4] Voir la lettre à Anne Françoise HUART, n°63.
[5] Les royalistes sortent largement victorieux des élections législatives d’avril 1797. Monge n’est pas immédiatement alarmé par la victoire des royalistes. Il fonde ses espérances sur les victoires d’Italie qui rendent la République victorieuse de ses ennemis extérieurs et renforcée par ses sœurs italiennes. (Voir la lettre n°90). Il se montre beaucoup plus inquiet en août 1797. Voir les lettres n°118 et 119. Sur la montée des Royalistes et la réponse du Directoire avec le coup d’état du 18 fructidor voir les lettres n° 90, 110, 116, 127, 131, 132 et 135.
[6] Louise MONGE (1779-1874), Émilie MONGE (1778-1867) et son mari Nicolas-Joseph MAREY (1760-1818).
[7] Anne Françoise HUART (1767-1852), son mari Barthélémy BAUR (1752-1823) et leur fils Émile BAUR (1792- ?).
[8] Louis MONGE (1748-1827) et sa femme Marie-Adélaïde DESCHAMPS (1755-1827).
Bibliothèque centrale de l'École polytechnique / Centre de Ressources Historiques. (Palaiseau, France).
Moniteur universel du 10 ventôse an V [28 février 1797].
[1] Jacques-Pierre TINET (1753-1803) et Monge sont les seuls membres de la commission présents à Lorette. Ils ont laissé Berthollet, Thoüin et Berthélemy à Bologne. Moitte est à Milan.Voir les lettres n°54 et 58.
[2] Napoléon BONPARTE (1769-1821)
[3] Michelangelo Alessandro COLLI-MARSHI (1738-1808), général au service du Pape, chargé de la défense des États pontificaux.
[4] Voir la lettre n°58. Ces objets sont rendus au Pape en 1802 après le Concordat..
[5] Joseph VILLETARD (1771-1826) jusqu’en mars 1797 il est adjoint à la commission.
[6] Pietro MOSCATI (1739-1824). Voir la lettre n°62.
[7] SENSI ( ?- ?).
[8] Sur les saisies effectuées à Notre-Dame de Lorette voir les lettres n°55, 58, 59, 61, 62, 66.
[9] Emmanuel HALLER (1745-1816) administrateur des finances à l’armée d’Italie.
[1] Philippe-Antoine MERLIN DE DOUAI (1754-1838).
[2] Napoléon BONAPARTE (1769-1821).
[3] 1er mars 1797.
[4] Philippe Daniel DUBOY-LAVERNE (1755-1802), directeur de l’imprimerie nationale. Voir lettre n°88. La propaganda Fide est une congrégation fondée au XVIIe siècle qui a pour mission l’évangélisation. Dans la notice qui lui est consacrée dans le Dictionnaire raisonné de bibliologie (PEIGNOT (1804), Villiers, Paris p. 110), il est souligné que « c’est d’après ses notes qu’a été tirée de l’imprimerie de la propagande à Rome la nombreuse collection de poinçons matrices et caractères exotiques. » Dès 1787, son prédécesseur, alors directeur de l’Imprimerie royale, Anisson Duperron a à cœur de mettre en usage les caractères arabes de Vitré, que possédait l’Imprimerie. Louise écrit à son père à ce sujet de Paris le 10 messidor an V [28 juin 1797] : « J’oubliais de te dire que Roederer a mis dans son journal de Paris que tu avais fait la découverte de caractères arabes ; nous ne savons pas si cela est vrai comme tu ne nous en parles pas dans une lettre que nous avons reçue hier. »
[5] Le Traité de Tolentino du 19 février 1797 signé avec le pape évite une occupation militaire de la ville de Rome. Voir la lettre n°88.
[6] 1er avril 1797.
[7] François CACAULT (1743-1805), ministre plénipotentiaire à Gênes envoyé en mission à Rome.
[8] Giuseppe Maria DORIA PAMPHILI (1751-1816) secrétaire d’État du Vatican depuis mars 1797.
[9] Voir la lettre n°88.
[10] Giambattista BODONI (1740-1843) imprimeur, graveur et typographe.
[11] Voir les lettres n°109, 114, 133 et 134. Les recherches que Monge effectue à cette période lui sont utiles lors de la préparation de l’expédition d’Égypte en 1798. Voir les lettres n°153 et 165.
Bibliothèque de l'Institut de France (Paris)
[1] Napoléon BONAPARTE (1769-1821).
[2] Monge ici fait référence à la République transpadane qui correspond à l’ancien duché de Milan. Elle succède à l'Administration générale de la Lombardie mise en place par Bonaparte en août 1796 et à la république cispadane constituée des villes de Reggio, Bologne, Modène et Ferrare en décembre 1796. Voir les lettres n°40, 48, 53, 63, 65, 76 et 84.
[3] Philippe-Antoine MERLIN DE DOUAI (1754-1838).
[4] Traité de Tolentino du 1er Ventôse an V [19 février 1797] après la rupture de l’armistice de Bologne en septembre 1796.
[5] Voir la lettre n°86.
[6] Philippe Daniel DUBOY-LAVERNE (1755-1802), directeur de l’imprimerie nationale. Voir la lettre n°86, 109, 114, 133, 134
[7] Giuseppe Maria DORIA PAMPHILI (1751-1816).
[8] François CACAULT (1743-1805), ministre plénipotentiaire à Gênes envoyé en mission à Rome. Voir lettre n°86.
Bibliothèque de l'Institut de France (Paris)
Images : Collections École polytechnique (Palaiseau, France). Reproduction sur autorisation.
[1] Sur la saisie de cinq cents manuscrits saisis à Venise comme le stipule l’article 3 du Traité de Milan , voir les lettres n°114, 117, 118, 122, 123, 128, 130, 139 et 140.
[2] Les administrateurs-conservateurs des imprimés Jean-Augustin CAPPERONNIER (1745-1820) et Joseph VAN-PRAET (1754-1837) et des manuscrits Louis-Mathieu LANGLÈS (1763-1824) et Gabriel de LA PORTE DU THEIL (1742-1815).
[3] Jean-Baptiste LALLEMENT (1736-1817) ambassadeur de la République française à Venise qui est organisée en municipalité en mai 1797. Voir les lettres n° 96 et 99.
[4] Napoléon BONAPARTE (1769-1821). Le général est à Passeriano voir la lettre n°128.
[5] Afin que Monge puisse assiste au mariage de sa fille Louise avec Joseph Echassériaux. Voir les lettres n°125, 126, 137 et 138.
[6] Les commissaires n’y trouvent pas ce qu’ils cherchent. Voir la lettre n°128.
[7] Monge a de nombreuses occasions. Il ne quitte Passeriano que lorsque le traité de paix avec l’Autriche est signé, le 27 vendémiaire an VI [18 octobre 1797]. Il arrive à Paris le 5 brumaire [26 octobre]. Voir la lettre n°138.
[8] Lettre de Catherine de Paris, du 18 thermidor an V [5 août 1797].
[9] Claude-Louis BERTHOLLET (1748-1822) et sa femme Marie-Marguerite BAUR (1745-1829). Il n’y a qu’une seule lettre de la correspondance de Berthollet à sa femme qui soit conservée. Voir les lettres n°21 et 138.
[10] Monge a l’expérience des hautes fonctions administratives, mais son expérience au ministère de la Marine d’août 1792 à avril 1793 a été difficile et son action ministérielle vivement critiquée malgré une bonne connaissance du domaine. Sur l’action de Monge à la marine voir les lettres n°118 et 132.
[11] Monge répond précisément à sa femme qui lui écrit à ce sujet dans sa lettre du 18 thermidor an V [5 août 1797] : « J’ai différé jusqu’aujourd’hui à te parler de l’École, tu dois être proposé aujourd’hui au conseil pour être directeur. Tu l’aurais été quintidi dernier, mais on a réfléchi qu’il fallait avant le proposer au ministre. Le C[itoyen] Deshauchamps [directeur de l’École] a dû y aller hier, tu sais que (c’est F[rançois] de Neufchâteau qui est ministre de l’Intérieur), B[arruel] [instituteur à l’École] viendra ce soir me dire le résultat du conseil, cette École a de puissants ennemis. L’entourage d’un de nos Dieux la voit d’un mauvais œil, comme ce Dieu a perdu la tête, ceux qui l’entourent n’y voient pas très juste. Tous ceux qui tien[nen]t à l’École [ont] le plus grand désir de t’avoir, ils prétendent que tu soutiendras cet Édifice qui a coulé tant d’argent et qui est prêt à crouler.». L’École a été victime de plusieurs attaques durant l’absence de Monge. Voir les lettres n°17, 43, 77 et 95. Dans sa lettre précédente du 20 messidor an V [8 juillet 1797], Catherine donne un indice des difficultés que rencontre l’École en informant Monge que sa Géométrie descriptive est la cible de critiques. Sur l’usage de la Géométrie descriptive selon Monge voir la lettre n°62. Monge est officiellement élu directeur par le Conseil avant son retour d’Italie le 1er Vendémiaire an VI [22 septembre 1797]. Le 14 Vendémiaire [5 octobre] le ministre de l’Intérieur Letourneux reçoit le texte de la délibération, et le lendemain de son retour en France, le 7 Brumaire [28 octobre], le Directoire ratifie le résultat de l’élection.
[12] De Paris le 17 germinal an VI [6 avril 1798], Catherine forme le même vœu alors que Monge s’apprête à embarquer pour l’Égypte : « Toute mon ambition se bornerait à t’avoir près de moi - directeur de l’École, et même instituteur - et reprendre notre vie tranquille et heureuse que je regrette tous les jours. » Il semblerait que Monge ait déjà le projet de son traité élémentaire « d’application de l’algèbre à la géométrie ». Huit mois plus tard, le 6 floréal an VI [25 avril 1798], Monge envoie de Rome à Hachette un théorème de géométrie analytique. Voir la lettre n°170. Comme en décembre 1795, Monge exprime sa préoccupation incessante pour l’École polytechnique et sa volonté de construire un corps cohérent de connaissances mathématiques. Voir la lettre n°3. Monge a déjà élaboré un enseignement mathématique en prenant soin de l’organiser en deux branches autonomes et distinctes pour faciliter leur mise en correspondance : la géométrie descriptive et l’application de l’analyse à la géométrie (voir les lettres n°1 et 3) ; mais il manque encore un pas pour achever la fondation de ces deux domaines mathématiques qui resserrent les liens entre géométrie et analyse, entre technique et mathématiques. Une attention sur les révisions et modifications apportées sur les rééditions successives, montre un effort incessant de complémentation et de simplification qui s’accomplit par la réduction et la réorganisation des méthodes de l’application de l’algèbre à la géométrie dont il fait usage dans sa géométrie descriptive. Monge effectue une rénovation au sein de sa démarche d’application des méthodes infinitésimales à l’étude des surfaces. Pourtant elle n’est pas encore exposée d’une manière indépendante. L’application de l’algèbre à la géométrie de l’espace est considérée par les mathématiciens du XVIIIe siècle comme un « simple auxiliaire de la géométrie infinitésimale de l’espace. » L’application de l’algèbre à la géométrie « souffre encore de graves faiblesses et son édifice manque d’harmonie, de cohésion, et, de ce fait, d’efficacité. » Lorsqu’en 1802, Monge publie avec Hachette dans le Journal de l’École polytechnique, « L’application d’algèbre à la géométrie », il précise qu’il s’agit d’un complément qu’il apporte à ses Feuilles d’analyse appliquée à la géométrie de 1795 afin de donner un exposé d’ensemble des matières. Taton définit la publication de 1802 comme « une étude plus générale qui prolonge l’esquisse de géométrie analytique de l’espace donnée dans les Feuilles d’Analyse. » En 1805, Monge et Hachette réunissent cet article aux différents développements de géométrie analytique de l’espace inclus dans les Feuilles d’Analyse. Cette deuxième version porte le nom d’Application de l’Algèbre à la Géométrie. L’ajout de l’article défini à « Algèbre » montre le caractère plus général que Monge entend donner à cette version. Les modifications apportées visent l’amélioration de la présentation pédagogique de l’ensemble. Monge commence par le traitement analytique des objets géométriques les plus élémentaires comme le point et la droite qui n’étaient envisagés ni par la géométrie cartésienne, ni même par Monge dans sa publication de 1802. C’est ainsi que les principes de la méthode des coordonnées se trouvent plus développés. Les divers problèmes relatifs aux droites et aux plans sont présentés dans un ordre plus systématique, mais les coordonnées axiales de la droite se trouvent abandonnées, probablement à cause de leur complexité relative pour une première étude de la géométrie analytique. (TATON R. (1951), p. 113-132.) Sur les apports de Monge mais aussi de Lacroix, son élève, en géométrie analytique et tout spécialement sur la nature des rapports entre géométrie et algèbre voir ISRAEL G. (1998), « Des Regulae à la Géométrie », Revue d'histoire des sciences. Tome 51 n°2-3, pp. 183-236.)
[13] « La Madone de saint Jérôme » (1527-28) de Antonio ALLEGRI (1489 ? – id. 1534) et La « Sainte-Cécile et quatre saints » (1515) de Raffaello SANZIO DA URBINO (1483-1520). Le 18 thermidor an V [5 août 1797], Catherine lui a écrit : « Enfin il vient d’arriver une petite portion de vos récoltes. Ce sont les tableaux de Parme, ils sont arrivés intacts. Je m’informerai si on les voit, et nous irons. Ils me feront un double plaisir, ce sont au moins des témoins muets de votre zèle… »
[14] Monge répond à Catherine qui lui écrit le 23 thermidor an V [10 août 1797]: « Il y a aujourd’hui cinq ans que la République a pris naissance, et après tous nos efforts elle est encore…Nous célébrons l’anniversaire de ce grand jour. Si le canon ne nous avait pas éveillés ce matin, on ne s’en apercevrait pas. Il y aura des courses ce soir au Champs de Mars, quelques discours les uns froids, les autres entortillés de royalisme, mêlés de terrorisme. Tout cela fait pitié, tel qui était dans ce dernier sens, il y a 3 ans est aujourd’hui en sens inverse. Voilà les hommes, les grands hommes qui sont toujours petits à mon avis quand ils sont dirigés par leurs petites passions basses, qui leur font faire dans tous les temps des choses outre mesure. Je laisse ce chapitre, car je me sens déjà trop de mépris pour l’Espèce humaine. » Sur la montée des royalistes Sur la montée des Royalistes après leur victoire en avril 1797, aux élections pour le renouvellement d’un tiers du Conseil des Cinq-Cents et la réponse du Directoire avec le coup d’état du 18 fructidor, voir les lettres n° 89, 90, 110, 116, 118, 119, 131, 132 et 135.
[15] Ceux qui sont engagés dans l’action révolutionnaire dès le début sans s’être détourné aux moments des difficultés et des dangers. Sur la nécessité d’un engagement durable dans la Révolution voir la lettre n°90.
[16] Anne Françoise HUART (1767-1852) sœur de Catherine Huart et son mari Barthélémy BAUR (1752-1823) ; Louis MONGE (1748-1827) et sa femme Marie-Adélaïde DESCHAMPS (1755-1827).
[17] Marie-Marguerite BAUR (1745-1829).
[18] Louise MONGE (1779-1874) et Marie-Élisabeth Christine LEROY (1783-1856) appelée Paméla.
[19] Étienne-Marie BARRUEL (1749-1818), instituteur de physique à l’École polytechnique.
Bibliothèque centrale de l'École polytechnique / Centre de Ressources Historiques. (Palaiseau, France).
Huart, Catherine (1748-1847)
Faipoult de Maisoncelles, Guillaume-Charles (1752-1817)
Commission du Directoire
Exécutif de la République française à Rome
N°12
Liberté Égalité
Rome, le 13 germinal, l’an 6 de l’ère républicaine
Les commissaires du Directoire exécutif envoyés à Rome
Au Directoire exécutif de la République française.
Nous devons vous instruire des événements qui viennent d’avoir lieu ici, relativement à l’exécution de vos ordres contre les officiers signataires d’adresses collectives et provocateurs d’insubordination.[2]
Le général Saint Cyr, sur les ordres du général en chef,[3] pris le 11 les mesures nécessaires pour l’arrestation des officiers désignés : ce jour là même, il nous fit part des ordres qu’il avait reçus et de ceux qu’il allait donner. Nous aurions bien désiré pouvoir l’inviter à suspendre une exécution du succès de laquelle on n’avait point la certitude, dont on pouvait prévoir les résultats dangereux, dans un moment où tout était tranquille, à la veille d’une expédition importante (celle de Civitavecchia), qui pouvait manquer ou être dérangée.[4]
Nous aurions désiré qu’il eut été possible d’attendre un moment favorable et d’en référer en attendant au Directoire exécutif : mais vos arrêtés étaient si positifs, les ordres du général en chef étaient si précis, qu’aucune considération ne paraitrait pouvoir permettre des modifications à l’exécution de ces ordres et de ces arrêtés.
Hier 12 officiers ont été arrêtés et conduits au château Saint-Ange. Les officiers se sont assemblés presque subitement au Capitole. On porte à 250 le nombre de ceux qui étaient réunis. Une députation de cette assemblée a été envoyée au général Saint-Cyr. Le général a refusé de les entendre et il a fait rassembler les corps dans leurs postes respectifs. Cependant les deux officiers arrêtés ayant écrit au général qu’ils n’étaient point signataires de l’adresse, le général a ordonné de suite leur mise en liberté.
Le général s’est rendu avec l’état major à la tête des corps assemblés. Nous étions avec lui, ainsi que nous en étions convenus. Il a lu une proclamation qui a été écoutée avec attention et qui paraît avoir fait une grande impression.
Le général a reçu les plaintes et réclamations des soldats et officiers, et leur a promis justice.
Aujourd’hui tout est tranquille, nous ignorons si des motifs secrets dirigent quelques uns des officiers, ou si leur insubordination n’est que l’effet du serment qu’ils ont fait de se soutenir tous et de ce point d’honneur qui met de la lâcheté à manquer à sa parole, et qui (ils le disaient hautement) est plus fort que tout, que l’autorité, que la loi. C’est là sans doute une erreur très dangereuse, mais ce n’est qu’une erreur que peuvent dissiper la raison [et] la persuasion, impuissantes d’ailleurs contre la malveillance.
Vous voyez, Citoyens directeurs, combien les circonstances sont peu favorables à l’exécution actuelle, soit de vos arrêtés relatifs aux officiers et à l’incorporation des 11 et 12ème demi brigades, soit des mesures de rigueur que vous pourriez prendre contre les officiers qui vous ont été illégalement députés.[5]
Salut et Respect.
Merlin de Douai, Philippe-Antoine (1754-1838)