La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)

La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)


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Auteur : Monge, Gaspard
La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)
[Bien que cette lettre n'ait pas été retrouvée, son existence est attestée par cet extrait du Procès-verbal de la séance du 1er pluviôse an V (20 janvier) de la 1ère Classe de l'Institut national : « On lit un extrait d'une lettre écrite de Milan par le Cen Monge sur le galvanisme et quelques expériences de Volta » (P.V. Ac.Sci., t. 1, p. 167). Envoyée probablement par l'intermédiaire du Quartier général de l'armée d'Italie, cette lettre a dû mettre une dizaine de jours pour arriver à destination. Monge ayant quitté Milan le 8 ou le 9 janvier 1797, elle daterait donc des derniers jours de son séjour dans la capitale lombarde, soit des premiers jours de 1797. On peut regretter que l'auteur du compte rendu n'ait pas donné plus de détails sur les sujets évoqués, et sur l'opinion de Monge concernant le galvanisme et les expériences réalisées par Volta en sa présence.] [R.T.] Thoüin dans son récit de voyage ne manque pas d’indiquer la rencontre des commissaires français avec Volta ni même de souligner que le savant italien est partisan de la nouvelle chimie de Lavoisier. Thoüin néglige la part active de Monge dans la révolution chimique et ne semble pas savoir que c’est Monge qui a en partie convaincu Berthollet. Le récit de Thoüin donne accès aux rencontres qui ont eu lieu entre savants français et italiens. « Je vis à Milan M. Volta, célèbre professeur de physique à Pavie, et dont plusieurs instruments portent le nom parce qu’il en est l’inventeur, entre autres un eudiomètre. Il habitait alors les bords du lac de Côme, où il passait tout le temps de ses vacances. C’était un homme d’environ cinquante-cinq ans, d’une figure agréable, d’une taille de cinq pieds dix pouces et très bien fait. Il serait à désirer que tous les bons esprits eussent d’aussi belles enveloppes ; ils inspireraient davantage l’amour des sciences. M. Volta avait, depuis quelques années, épousé une jeune et jolie femme qui lui avait donné des enfants qu’il paraissait aimer avec tendresse. Excellent chimiste et zélé partisan de la nouvelle doctrine, il fut ravi de se trouver vis-à-vis d’un de ses principaux prophètes, M. Berthollet  : aussi s‘épuisa-t-il en questions qu’il avait préparées sur les expériences les plus récentes, sur les hommes qui s’en occupaient, sur le genre de leurs travaux. » (THOUIN A. (1843), p. 67.)  Le 13 mars 1782, Monge effectue le compte-rendu des expériences faites par Volta devant l’Académie. Le Procès verbal de cette séance indique que « M. de Volta est entré et a présenté un appareil pour rendre sensible la plus faible électricité, et il a fait voir qu’[un] corps, peut en approchant d’un autre lui faire produire des effects électriques marqués sans rien perdre de son électricité » P.V. Acad. des Sc. Selon Taton, d’autres manuscrits scientifiques de cette période montre l’intérêt particulier que Monge porte aux questions touchant l’électricité, le magnétisme et le calorique. (TATON R. (1951), p. 24.) Lors de cette visite à Paris, Volta incita beaucoup Laplace à continuer à travailler avec Lavoisier en chimie.

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