Jaffa (Israël)
[4] Le siège de Saint-Jean d’Acre commence neuf jours plus tard le 29 ventôse an VII [19 mars 1799] et se termine le 21 floréal an VII [10 mai 1799] sur l’échec de Bonaparte.
[5] AHMED DJEZZAR (1735 ?-1804) à la tête des armées ottomanes en décembre 1798 pour chasser les Français hors d’Égypte.
[6] Cette lettre est transcrite à partir d’une copie (Ms 2192 BIF) sur laquelle ne figure pas le dessin. Il n’a donc pas pu être reproduit.
[7] Cette pièce n’a pas pu être identifiée. Monge a déjà signalé un sarcophage et demandé son transport. Lors de la troisième séance de l'Institut, le 16 fructidor an VI [2 septembre 1798]. Monge signale l’existence, au lieu-dit « le Sazar », d’un sarcophage recouvert intérieurement et extérieurement de hiéroglyphes et, à la Citadelle, celle d’un seuil de porte formé d’un fragment d’obélisque en basalte. Il en demande le transport « dans le local de l’Institut puis en France, quand ce sera possible » (cité par Michel Dewachter, « Du Texte au Signe. La pierre de Rosette et les premières collections d’antiquités égyptiennes », Bull. de la Société française d’égyptologie, n° 146 (octobre 1999), 25-58: citation p. 46; Jean-Edouard Goby, « Premier Institut d'Égypte. Restitution des comptes rendus des séances », Mémoires de l'Académie des inscriptions des des belles-lettres, nouv. sér., t. VII (1987), n° 035). Renseignements communiqués par P. Bret.
[2] Du 24 décembre 1798 [4 nivôse an VII] au 7 janvier 1799 [18 nivôse an VII], accompagné par Monge, Berthollet, Bourrienne et Dufalga, Bonaparte effectue avec une excursion à Suez afin d’étudier la restauration du canal entre la mer Rouge et le Nil et de prémunir par des fortifications la route de Syrie.
[3] Louise épouse le 1er novembre 1797 Joseph ESCHASSÉRIAUX (1753-1824) (voir la lettre n°137), député très actif et productif notamment dans la rédaction de travaux parlementaires sur la colonisation (voir la lettre n°177).
[5] Monge fait référence à la défaite navale française sous le commandement de François Paul de BRUEYS D'AIGALLIERS (1753-1798) en rade d’Aboukir le 14 thermidor an VI [1er août 1798] contre la flotte britannique menée par l’amiral Nelson. Voir la lettre n°196. Monge cherche à montrer que cette défaite pouvait être évitée et qu’elle n’est pas le résultat de la mauvaise posture de la France ni même de sa faiblesse. Selon Monge, c’est une erreur de jugement personnel qui en est à l’origine.
[6] Après la cuisante défaite navale, Monge rappelle les talents militaires de Bonaparte. Il semble important pour Monge de rassurer Eschassériaux et par son intermédiaire les hommes politiques restés à Paris. Bonaparte est le même général victorieux qu’en Italie. Monge tient à ce que l’image du jeune général ne soit pas écornée.
[8] Monge détermine précisément les limites de diffusion de ses lettres, sachant qu’elles peuvent être publiées. Voir la lettre n°196.
[9] TIPOO SAHIB (1749-1799) sultan de Mysore, opposé aux Anglais et prêt à collaborer avec les Français.
Le Caire (Égypte)
[8] Étienne Louis MALUS (1775-1812) et François BERGE (1779-1832) polytechniciens de la première promotion.
[11] Monge pense que les Français ont été trop respectueux des mœurs et des usages des Égyptiens. Voir la lettre n°196.
Bibliothèque centrale de l'École polytechnique / Centre de Ressources Historiques. (Palaiseau, France).
[3] Napoléon BONAPARTE (1769-1821) à Estève, payeur général de l’armée d’Orient. Du Quartier général au Caire, le 26 fructidor an VI [12 septembre 1798] « Vous voudrez bien, citoyen, mettre 3000 francs à la disposition du bureau de l’Institut pour achever les travaux du local. » (3149, CGNB). Sur les locaux dans lesquels sont installés les savants voir la lettre n°189.
[1] Déodat Guy Sylvain Tancrède de Gratet de DOLOMIEU (1750-1801) est encore à Alexandrie. Les soldats débarquent à Alexandrie le 1er juillet 1798, les savants eux débarquent le 4 juillet. Les savants sont partagés en trois groupes, le premier reste à Alexandrie, ville de leur arrivée, le deuxième part en exploration pour Rosette et le troisième constitué notamment de Monge et de Berthollet suit l’armée et le général Bonaparte.
[2] Après la victoire des Pyramides le 3 thermidor an VI [ 21 juillet 1798], Le Caire capitule le 4 thermidor [22 juillet] et Napoléon entre dans la ville le 6 [24]. Par un arrêté du 3 fructidor an VI [20 août 1798], Bonaparte ordonne l’établissement de l’Institut d’Égypte, institut pour les Sciences et les Arts. La première séance a eu lien le 6 fructidor [23 août 1798] et la deuxième 5 jours plus tard le 11 fructidor. C’est lors de cette séance que Monge lit son Mémoire sur le phénomène d’Optique, connu sous le nom de Mirage publié ensuite en 1798 dans le numéro deux de La Décade Égyptienne. (Vol. I. pp. 37-46) Le 16 fructidor, date à laquelle Monge écrit à Dolomieu a lieu la troisième séance. L’Institut se rassemble tous les cinq jours les primidi et sextidi de chaque décade. Sur les premières séances de l’Institut voir la Décade égyptienne, journal littéraire et d’économie politique, Premier volume, 1798.
[4] Au Caire, les savants et les artistes sont logés au Palais de Kacim Bey ainsi que dans le Palais contigü d'Hassan Bey et dans deux autres maisons attenantes; un jardin immense agrémente cet ensemble qui constitue le Quartier-Général des Sciences et des Arts. Y sont aussi installés progressivement une volière, une ménagerie, un jardin d'essai, puis un cabinet de physique, un laboratoire de chimie, un cabinet d'histoire naturelle, auxquels vont encore s’ajouter d'autres aménagements et des collections; comme un observatoire et des ateliers de mécanique qui apportent les perfectionnements aux outillages industriel ou agricole du pays, comme aux instruments de travail de la colonie savante de Kacim bey. BEAUCOUR F. (1970), « L’institut d’Égypte », Souvenir napoléonien, n°255, p. 11-13.