La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)

La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)


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Auteur : Monge, Gaspard
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Les charges d'enseignement obligent Monge à s'éloigner de Paris. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir de nombreux échanges avec Vandermonde et Lavoisier et de suivre les débats de l'académie. Monge continue de participer aux activités de l'Académie des sciences autour des débats expérimentaux et théoriques sur la nature non élémentaire de l'air et de l'eau. Ces questions appartiennent encore au domaine de la physique mais à cette période sous l'impulsion des travaux de Lavoisier ce champ de recherche prend son autonomie d'objets et de méthodes en devenant la Chimie. 

Monge réalise des expériences dans son laboratoire de physique qu'il s'est installé  à Mézières. Il écrit à ce sujet à son élève du Breuil du Marchais en juin 1783 :

Je vous offre un charmant cabinet de physique, dans lequel je me plais beaucoup et qui donne de la jalousie à ma femme. Nous y sommes assez bien installés pour y faire de bonnes expériences. Il ne nous manquera peut-être que des substances ? Mais j’ai les principales, des acides et des alkalis. [1]

[1] Lettre de Monge à du Breuil du Marchais, le 24 juin 1783, transcrite dans le manuscrit la Vie de Monge, in DE LAUNAY L. (1933), p. 29.

Voir Monge expérimentateur ingénieux et acteur de la Révolution de Lavoisier et voir Orientation vers la physique et la chimie 

Description archivistique : "Pesanteur spécifique des gaz. Expérience faite par Monge contestant les calculs d'Achard. Lettre (s.d.) adressée à Vandermonde signée Monge avec des croquis."

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