2 p. ; 23 x 19 cm
[1] Anne-Françoise HUART (1767-1852), plus jeune sœur de Catherine. Elle ajoute un court passage dans la lettre écrite par Catherine de Paris le 8 messidor [an IV] [26 juin 1796]. Mais Monge tient ici à répondre à sa lettre envoyée avec celle de Louise le 5 nivôse an V [ 25 décembre 1796].Voir la lettre n°48.
[2] Monge écrit à Nicolas-Joseph MAREY (1760-1818) mari d’Émilie, fille aînée de Monge, le 27 pluviôse an V [le 15 février 1797]. Voir lettre n°62.
[3] Entre Napoléon BONAPARTE (1769-1821) et le cardinal Alessandro MATTEI (1740-1820), Luigi BRASCHI HONESTI (1745-1816), Francesco Camilo VII MASSIMO (1730-1801), Lorenzo CALEPPI (1741-1817). Les discussions aboutissent au Traité de Tolentino Le 1er ventôse an V [19 février 1797]. Voir la lettre de Bonaparte en note dans la lettre n°62. Elle éclaire aussi les paragraphes suivants.
[4] Armistice de Bologne entre la France et le Saint-Siège du 5 messidor an IV [23 juin 1796] rompu en vendémiaire an V [septembre 1796].
[5] La Cispadane est constituée des villes de Reggio, Bologne, Modène et Ferrare. Le congrès qui réunit les représentants des villes s’ouvre en décembre 1796. Voir les lettres n°40, 48, 53, 65, 76 et 84.
[6] Voir la lettre n°96.
[7] Par le traité de Tolentino qui sera signé le lendemain, le 1er ventôse an V [19 février 1797], le Pape cède Avignon, le Comtat Venaissin et les légations et s’engage à verser avant le 15 ventôse en V [5 mars 1797], 15 millions dont 10 millions en numéraires et 5 en diamants. Voir lettre n°84.
[8] C’était précisément l’avis de Monge. Voir infra.
[9] Charles DE HABSBOURG (1771-1847), commandant des armées autrichiennes. Bonaparte prépare sa campagne vers Vienne. Voir les lettres n°61, 65, 76 et 81.
[10] Monge préconise après la rupture de l’armistice de Bologne par le pape, de « révolutionner » Rome comme à Modène et Reggio. Voir la lettre n°40. Ses rencontres avec Bonaparte et les conditions diplomatiques et militaires le conduisent à être moins déterminé à ce sujet. Voir les lettres n°44, 51, 53, 62 et 65. Il présente la même explication qu’à Marey (lettre n°62).
[11] Jacques-Pierre TINET (1753-1803). Il rejoint la commission à Rome le 21 ventôse an V [11 mars 1797]. Voir les lettres n°65, 69, 71 et 80.
[12] Antoine-Christophe SALICETI (1757-1809) et Pierre-Anselme GARRAU ( (1762- 1829) tous deux sont commissaires aux Armées durant la campagne d’Italie. En octobre 1796, Bonaparte retire aux commissaires leur tâche de gestion financière des régions italiennes occupées. Le 16 frimaire an V [6 décembre 1796], ces agents sont supprimés et retournent à Paris.
[13] Monge suit Saliceti du 1er au 27 octobre 1796. Ils sont successivement à Ferrare, Florence. Bologne Modène et Livourne. Voir les lettres de Monge écrite à cette période.
[14] Catherine reprend cette phrase et demande des explications à Monge le 12 ventôse an V [2 mars 1797] : « Ta lettre du 30 à fillette est arrivée ici en huit jours, juge comme elle a été reçue. Mais il y a une phrase qui m’a frappée, tu dis que vous ferez toujours avec plaisir vos paquets pour Paris si jamais vous êtes assez heureux pour cela. Que signifiaient ces derniers mots ? Vous redoutez donc quelque chose pour vous personnellement ou pour la chose publique. Je t’avoue franchement que votre voyage à Rome sans l’armée m’effraie. Le pape a bien rompu un premier armistice, il en rompra bien un second, alors vous serez en but à tous les poignards et les stylets italiens. […] Les Vêpres Siciliennes me trottent souvent dans la tête, le moindre revers exposerait tous les Français qui sont dans ce pays à toutes les horreurs possibles. »
[15] Barthélémy BAUR (1752-1823) et leur fils Émile BAUR (1792- ?).
Bibliothèque centrale de l'École polytechnique / Centre de Ressources Historiques. (Palaiseau, France).