[1] Avec Monge sont envoyés en tant que commissaires Pierre DAUNOU (1761-1840) et Joseph Antoine FLORENS (1762-1842) et leur secrétaire Louis-Pierre MARTIN de SAINT-MARTIN (1733-1819).
[2] Lors de son premier passage du Mont-Cenis en juin 1796, les nuages l’ont empêché de profiter de la vue. voir les lettres n°7 et 8.
[3] De Paris le 27 pluviôse [an 6 ] [15 février 1798], Catherine répond : « La gaieté régnait en toi lorsque tu me l’écrivais, le soleil tel qu’il est produit toujours cet effet, la galanterie qu’elle contient m’a mis moi-même en gaieté, continue mon ami. Jamais tu ne seras ridicule à mes yeux, je sais trop t’apprécier, les objets de comparaisons te rendent encore plus précieux pour moi, je remercie tous les jours le sort qui m’a unie à toi, les années que j’ai déjà passées avec toi se sont écoulées bien rapidement, je vois arriver celles qui me restent encore, avec trop de précipitation, reviens vite, ne regarde par derrière toi, aussitôt que les Romains auront une lueur de République, ils se passeront de vous. Le génie de leurs prédécesseurs les inspirer[a]. Ils se tireront d’affaires que ce soit enfin ta dernière absence. Si tu ne t’ennuies pas de ma société, viens vite rompre la monotonie de ma vie […]. »
Huart, Catherine (1748-1847)