Images : Collections École polytechnique (Palaiseau, France). Reproduction sur autorisation.
[1] Soldats du pape.
[2] Bonaparte informe le Directoire le 13 pluviôse an V [1er février 1797] qu’« [il] a fait partir [le] matin la division du général Victor, qui s’est portée à Imola, première ville des états du Pape. » (1339, CGNB) et il en fait le récit dans sa lettre au Directoire du 15 pluviôse an V [3 février 1797] : « La division du général Victor a couché le 13 à Imola, première ville de l’État papal. L’armée de Sa Sainteté avait coupé les ponts et s’était retranchée avec le plus grand soin sur la rivière de Senio, qu’elle avait bordée de canons. Le général Lannes commandant l’avant-garde, aperçut les ennemis qui commençaient à le canonner ; il ordonna aussitôt aux éclaireurs de la légion lombarde d’attaquer les tirailleurs papistes. […] Cette légion qui voit le feu pour la première fois s’est couverte de gloire.[…] Pendant que le feu durait, plusieurs prêtres un crucifix à la main, prêchaient ces malheureuses troupes.» Les nombres indiqués par Monge ne sont pas ceux donnés par Bonaparte au Directoire : « […] [la légion] a enlevé quatorze pièces de canon sous le feu de 3000 ou 4000 hommes retranchés. ». Bonaparte continue : « Nos troupes se portèrent aussitôt sur Faenza ; elles en trouvèrent les portes fermées ; toutes les cloches sonnaient le tocsin, et une populace égarée prétendait en défendre l’issue. Tous les chefs, notamment l’évêque, s’étaient sauvés. Deux ou trois coups de canons enfoncèrent les portes et nos gens entrèrent au pas de charge. Les lois de la guerre m’autorisaient à mettre cette ville au pillage ; mais comment se résoudre à punir aussi sévèrement toute une ville pour le crime de quelques prêtres ! […] Le général Victor continua hier sa route et se rendit maître de Forli. Je lui ai donné ordre aujourd’hui de se porter à Cesena. […]Il est déplorable que de penser que cet aveuglement coûte le sang des pauvres peuples, innocents instruments et de tout temps victimes des théologiens. » (1352, CGNB). Voir la lettre n°57.
[3] Jacques-Pierre TINET (1753-1803).
[4] Claude-Louis BERTHOLLET (1748-1822), André THOÜIN (1747-1824) et Jean-Simon BERTHÉLÉMY (1743-1811). Berthélemy reste à Bologne pour guérir de sa blessure. Voir les lettres n°50, 51, 53, 71 et 81.
[5] Monge n’a pas encore appris la chute de Mantoue qui a lieu le jour même. Il l’apprend quelques heures plus tard mais ne décachète pas sa lettre pour ajouter la nouvelle à sa femme. Le jour même, Bonaparte écrit au Directoire de Faenza (1352, CGNB). « Je me suis attaché à montrer la générosité française vis-à-vis de Wurmser, général âgé de soixante et dix ans, envers qui la fortune a été, cette campagne-ci, très cruelle, mais qui n’a pas cessé de montrer une constance et un courage que l’histoire remarquera. Enveloppé de tous les côtés à la bataille de Bassano, perdant d’un seul coup une partie du Tyrol et son armée, il ose espérer pouvoir se réfugier dans Mantoue, dont il est éloigné de quatre à cinq journées passe l’Adige culbute une de nos avant-gardes à Cerea, travers la Molinella et arrive dans Mantoue. Enfermé dans cette ville, il a fait deux ou trois sorties ; toutes lui ont été malheureuses, et à toutes il était à la tête. Mais, outre les obstacles très considérables que lui présentaient nos lignes de circonvallation, hérissées de pièces de campagne, qu’il était obligé de surmonter, il ne pouvais agir qu’avec des soldats découragés par tant de défaites et affaiblis par les maladies pestilentielles de Mantoue. » Voir les lettres n°12, 18, 21, 22, 29, 42, 45, 51, 53 et 55.
[6]Jean-Guillaume MOITTE (1746-1810). La dernière fois que Monge l’a mentionné dans sa correspondance, il est à Florence avec Tinet voir la lettre n°29.
[7] Ferdinando MARESCALCHI (1764-1816).
[8] Nicolas-Joseph MAREY (1760-1818) et Émilie MONGE (1778-1867).
[9] Louise MONGE (1779-1874) et Marie-Élisabeth Christine LEROY (1783-1856) appelée Paméla.
[10] Anne Françoise HUART (1767-1852), son mari Barthélémy BAUR (1752-1823) et leur fils Émile BAUR (1792- ?).
[11] Victoire BOURGEOIS (17 ? -18 ?).
[12] Marie-Marguerite BAUR (1745-1829).