1872_Francesca
Rome, 1491. Le prince Djem, prétendant au trône de l'Empire ottoman gouverné par son frère Bajazet, est fait prisonnier par le pape Innocent VIII. C'est au Vatican qu'il voit pour la première fois Francesca, fille du baron Campelli, de laquelle il tombe immédiatement amoureux. Il ordonne alors à Luigi, un mercenaire romain qui lui a juré allégeance, de découvrir où la jeune fille habite et de s'accorder avec elle pour un rendez-vous.
Quand le père de Francesca les surprend alors qu'ils sont en train de s'embrasser, il utilise tous les moyens possibles pour s'opposer à la relation de sa fille avec un mécréant. Après avoir échappé à deux tentatives d'assassinat, Djem est arrêté par le pape qui l'enferme au Château Saint Ange.
À la mort d'Innocent VIII, Alexandre VI est nommé pape. À la nouvelle, Luigi court à Milan chez Ludovic le Maure pour le convaincre à se rallier à Djem et au roi de France Charles VIII contre le nouveau pape et ses alliés, le duc de Toscane et le roi de Naples.
Les troupes de Charles VIII arrivent à Rome et le roi non seulement oblige Alexandre VI à libérer Djem, mais arrive aussi à persuader le baron de permettre le mariage de Djem et Francesca.
Mais tombé amoureux de Francesca lui-aussi, César Borgia, fils du pape, complote pour empoisonner Djem, son rival. Pour ce faire, il convainc Sylvio, cousin de Francesca qui est lui également amoureux de la jeune fille, de se faire embaucher en tant que valet du prince ottoman et de le tuer à la première occasion. Entretemps, César se coalise avec Ludovic le Maure pour reprendre la possession de l'Italie, tombée sous le contrôle du roi de France qui est arrivé à Naples sans trouver presque aucune résistance.
Après avoir profité de l'entrée de Charles VIII à Naples pour explorer les beautés de la côte amalfitaine, avant-goût de leur lune de miel, le malheur s'abat sur Djem et Francesca : empoisonné par Sylvio, le prince meurt dans l'agonie un jour après ; Francesca, quant à elle, se jette à la mer après avoir tué son cousin.
Le dernier chapitre se termine par une réflexion sur le destin des hommes. Ceux qui vivent selon les règles de la morale n'ont presque jamais de fin heureuse, tandis que ceux qui recherchent leurs propres intérêts aboutissent souvent à leurs fins.
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*** Titre : 1872_Francesca
*** Auteur : Delorme, Démesvar
*** Date : 1872
*** Type : Roman
*** Langue : Français
*** Couverture : Paris
*** Auteur de la fiche :
Boraso, Silvia (éd.)
*** Éditeur de la collection : Silvia Boraso, Université Ca' Foscari et Université Paris Est Créteil ; projet EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)
*** Mentions légales : Fiche : Silvia Boraso, Université Ca' Foscari et Université Paris Est Créteil ; projet EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
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