À définir.
Item / Fichier | Occurrence | Contexte | |
| 1 | [...] r. Malheur aux matelots !
Un éclair, un profond roulement de tonnerre,
Et soudain l'ouragan déchaîne sa colère,
Et l'ombre comme un deuil se répand sur les flots !
Rien ne vous avertit : nulle voix, nul présage !
Rarement des oiseaux au sinistre plumage,
Muets avant-coureurs, vous annoncent la mort…
Le ciel le plus trompeur luit comme une merveille,
L'onde la plus perfide est celle qui sommeille…
Puis soudain tout se tait, et des nuages d'or
Remplacent aussitôt l'é [...] | | 2 | [...] l'océan de leurs voiles funèbres.
Comme il était venu, l'ouragan passager
S'enfuit vers d'autres bords et les cieux reparaissent,
Et des vents plus légers et murmurants caressent
Les flots rassérénés. Oubliant le danger,
Des oiseaux voyageurs, pour des courses nouvelles,
Ouvrent sous le ciel pur l'éventail de leurs ailes.
Ainsi sur les flots bruns, après l'orage obscur,
Le Fantôme voguait – une blanche frégate
Comme un cygne [...] | |
| 1 | [...] épanouir dans l'ombre.
Un souffle errait dans l'air que le soir embaumait ;
Les esquifs fatigués qui portaient l'ancien monde
Toute la nuit longeaient dans une paix profonde
L'île, mystérieuse alors, et qui dormait ;
Ainsi le faucon veille et tourne sur sa proie.
Quand vint le jour… ô jour de surprise et de joie !
[...] | |
| 1 | [...]
La pluie sensiblement s'accentuait. À l'épaisseur des nuages qui, tels d'énormes marsouins, s'étaient tapis dans le ciel, au haut du Fort National, surtout au roulement saccadé, rude et prolongé du tonnerre, on sentait que malgré les caprices bizarres des temps de chez nous, [...] | |
| 1 | [...]
Ils s'accoudèrent à la fenêtre. Elle était si étroite que leurs coudes se touchaient et que plus d'une fois, leurs mains se frôlèrent, tremblantes et froides.
Au dehors, avec le petit jour, qui orangeait l'horizon, les bruits du matin naissant, rayaient l'air, emportés su [...] | |
| 1 | [...]
Le ciel quoique nostalgique de lune était d'une belle clarté verte et semblait palpiter de l'innombrable palpitation de ses astres. Il se reflétait, tremblant, dans la vasque, où le jet d'eau, depuis longtemps avait tû ses complaintes et ses jérémiades. Sur son aile parfu [...] | | 2 | [...]
Le ciel quoique nostalgique de lune était d'une belle clarté verte et semblait palpiter de l'innombrable palpitation de ses astres. Il se reflétait, tremblant, dans la vasque, où le jet d'eau, depuis longtemps avait tû ses complaintes et ses jérémiades. Sur son aile parfu [...] | |
| 1 | [...]
Le jour s'était levé timide et d'une immense mélancolie grise. Il avait plu toute la nuit, incessamment, inlassablement, d'une de ces pluies monotones et lentes, aux gouttes lourdes qui donnent l'insupportable sensation, que sur les toits, des miliers [sic] de mauvais gén [...] | |
| 1 | [...]
Devant l'hôtel, en effet, on voit encore une allée d'immenses palmiers aux stipes gigantesques, dont deux en face et près du balcon ; ces arbres géants, étant toujours en fleurs et en fruits, les abeilles [...] | | 2 | [...]
Devant l'hôtel, en effet, on voit encore une allée d'immenses palmiers aux stipes gigantesques, dont deux en face et près du balcon ; ces arbres géants, étant toujours en fleurs et en fruits, les abeilles [...] | |
| 1 | [...]
Déjà minuit ; la pluie avait cessé, lorsque nous entendions un bruit autour de la maison ; quelqu'un était descendu de cheval et frappait à la porte en nous appelant : nous avons reconnu la voix du docteur. Je courus le recevoir et quand nou [...] | |
| 1 | [...]
Notre partie de plaisir eut lieu : nous avons quitté Pétionville à l'aube du matin, précédés d'un guide. Nos chevaux gravirent avec entrain les premières collines, à travers les sentiers et les routes bor [...] | |
| 1 | [...]
Malgré la rapidité des pas de nos coursiers, nous ne pouvions pas nous empêcher de tourner nos regards vers le nord et d'admirer le panorama dont nous nous éloignions. Quelle immense merveille ! La magnifique plaine, bornée par les hautes mo [...] | |
| 1 | [...]
Le vert pâle et tendre des cannes à sucre nous conviait à l'espoir et à l'espérance ; la beauté, l'immensité du paysage nous faisaient oublier les fatigues de la marche et nous rendaient la route pleine d'agréables surprises. Nous [...] | | 2 | [...]
Le vert pâle et tendre des cannes à sucre nous conviait à l'espoir et à l'espérance ; la beauté, l'immensité du paysage nous faisaient oublier les fatigues de la marche et nous rendaient la route pleine d'agréables surprises. Nous [...] | |
| 1 | [...]
De la baie des Flammands à la rade d'Aquin, le rivage est semé d'îlots verdoyants, bordés de palétuviers sur lesquels s'attachent et vivent des [...] | |
| 1 | [...]
Elle [Loulou] jeta les yeux sur le Champ de Mars où s'immobilisaient sous le soleil les sabliers dont les feuilles étaient toutes blanches de poussière. Quelques rares passants se hâtaient, et l [...] | |
| 1 | [...]
Deux goélettes qui semblaient abandonnées, balançaient mollement au rythme infini de la mer. À quelques pas, un homme se baignait et sa nudité se découpait sur la carcasse rouillée de l'Eider qui dormait dans la vase. Plus loin passait, harmonieux et lent, le vol de deux [...] | | 2 | [...]
Deux goélettes qui semblaient abandonnées, balançaient mollement au rythme infini de la mer. À quelques pas, un homme se baignait et sa nudité se découpait sur la carcasse rouillée de l'Eider qui dormait dans la vase. Plus loin passait, harmonieux et lent, le vol de deux [...] | |
| 1 | [...]
Peu à peu, l'ombre s'amassait autour d'eux, et on ne voyait plus que des formes confuses s'agitant à la clarté douteuse qui tombait des cieux. Un parfum presqu'imperceptible venait du square où s'imprécisait de plus en plus le geste héroïque du Fondateur. Quelque chose se [...] | |
| 1 | [...]
Il [Jacques] enfila sans raison la ruelle de l'Exposition, et bientôt atteignit la limite extrême de ces quartiers qui s'achèvent en terrains désolés, où grandit une végétation de halliers annonçant la campagne prochaine.
De [...] | | 2 | [...]
Il [Jacques] enfila sans raison la ruelle de l'Exposition, et bientôt atteignit la limite extrême de ces quartiers qui s'achèvent en terrains désolés, où grandit une végétation de halliers annonçant la campagne prochaine.
De [...] | |
| 1 | [...]
Midi sonnait dans la vibration de l'air ; c'était l'heure chaude entre toutes, affirmant la plénitude de l'été tropical aux âmes énervées et lasses. Aucun souffle ne passait ; les arbres des jardins sommeillaient dans le silence agrandi qui descendaient des hauteurs du ci [...] | |
| 1 | [...]
Quand elle eut quitté la voiture, Loulou regarda à droite et à gauche cherchant des yeux Paul sur la route poussiéreuse, bordées de haies vives pardessus lesquelles on voyait les jardins où s'élevaient de grands arbres fruitiers. Les rayons du soleil devenaient moins brûl [...] | | 2 | [...]
Quand elle eut quitté la voiture, Loulou regarda à droite et à gauche cherchant des yeux Paul sur la route poussiéreuse, bordées de haies vives pardessus lesquelles on voyait les jardins où s'élevaient de grands arbres fruitiers. Les rayons du soleil devenaient moins brûl [...] | |
| 1 | [...]
On entendit le murmure de la rivière et par instants le cri inconnu d'un oiseau perdu dans le feuillage vert et rouge d'un amandier. Là-bas étincelait l'immensité bleue de la mer.
[...] | |
| 1 | [...]
Ici la végétation, étonnante de vigueur et de précocité, éternellement luxuriante, est mille fois plus prodigieuse, après qu'un ouragan – phénomène grandiose et terrible des tropiques – a brisé les arbres, dérac [...] | | 2 | [...]
Ici la végétation, étonnante de vigueur et de précocité, éternellement luxuriante, est mille fois plus prodigieuse, après qu'un ouragan – phénomène grandiose et terrible des tropiques – a brisé les arbres, dérac [...] | |
| 1 | [...]
Le peintre manque aux tableaux. Laissons le champ vierge au talent dont nous ne prétendons point usurper l'empire, et hâtons-nous de dire qu'il y a dans ce ravissant pays des sites plus pittoresques que ceux de la [...] | |
| 1 | [...]
Le soleil est à plus de la moitié de sa course ; son disque incliné rayonne dans un ciel éclatant et sans nuages. Le paysage qu'il éclaire semble défier la peinture.
Il y règne ce désordre pompeux, ce gaspillage opulent dont on n'a pas l'idée au-delà des [...] | |
| 1 | [...]
Il y avait dans l'enceinte du camp un cactus chargé de fruits mûrs dont le plus en apparence était piqué. Elle le cueillit, le brisa et, montrant aux deux frères un ver encore vivant dans le sein de c [...] | |
| 1 | [...]
Comme lasse de l'éternel enveloppement des flots dont la caresse bleue court le long des découpures de ses baies, dressée avec sa verdure luisante de sève, telle qu'un coin de forêt au sein des vagues, l'île d'Haïti, tout près du soleil, son se [...] | |
| 1 | [...]
Comme pour chasser les idées pénibles qui l'assaillaient, Henry se leva et o[u]vrit les persiennes du côté du couchant, vers la mer.
Celle-ci apparaissait très-haute, sur l'horizon, semblait retenue au-dessus de la plaine par un miracle d'équilibre. Et le voilier « la Bon [...] | |
| 1 | [...]
Dans le crépuscule qui venait noircissant par degré les taillis, le ciel gardait encore une clarté diffuse où couraient avec de petits cris, des oiseaux semblables à des flèches dont les carquois seraient partis avec.
[...] | |
| 1 | [...]
On était dans la saison des papillons et des nuées en passaient dans le vent ; un tourbillon de petites ailes jaunes tournait autour des arbustes, grisé et retenu par les pétales d'ivresse. Des escadrons, heureux de s'en détacher, à une saut [...] | |
| 1 | [...]
Une heure plus tard, tout dormait à Larevallière, avec le bruit persistant dans les cannes là-bas, du moulin. Dans les jardins un silence complet. Seul le murmure intermittent des grillons s'élevait p [...] | | 2 | [...]
Une heure plus tard, tout dormait à Larevallière, avec le bruit persistant dans les cannes là-bas, du moulin. Dans les jardins un silence complet. Seul le murmure intermittent des grillons s'élevait p [...] | |
| 1 | [...]
Des cotonniers en longue file s'y couvrent de la neige de leur laine pointillée de grains noirs, et le vent en arrache par moments des lambeaux qui volent comme une aérienne toison blanche.
Par moment, Danielle s'absorbe en une conte [...] | |
| 1 | [...]
Mais ce qui fait le charme de cette retraite, c'est un palmier qui sert d'auberge à un millier d'oiseaux auxquels on donne le nom d'oiseaux palmistes, à cause de [...] | |
| 1 | [...]
Des fragrances de frangipane flottaient dans les petites bouffées de la brise. Et sur les feuilles, au fond des clairières, à la pente des talus, aux creux des ravins, au ras du sol des lucioles erraien [...] | |
| 1 | [...]
De la boiserie pourrie de la cloison à la branche d'un arbre tout proche, des araignées avaient tissé leurs toiles géométriques, en toute liberté, inquiétées seulement deux fois par douze heures, à l'ouverture et à la fermeture des battants [...] | |
| 1 | [...]
Pendant que là-haut, comme des oiseaux rougis par on ne sait quelle incendie dans l'abîme, les astres se bercent librement en ces profondeurs ignorées, les arbres ici-bas s'agitent, remuent leurs branches chargées de nids, sont fouillés par le bec aigu des [...] | |
| 1 | [...]
La campagne était toute résonnante de cocoricos et de battements d'ailes, secouait au soleil les plumes de ses oiseaux et les feuilles de ses arbres, lorsqu'il [Henry] se présenta le lendemain chez la vieille.
[...] | |
| 1 | [...]
Jean Louis est revenu à la cabane de Sor Rose. Il y a trouvé Danielle, et c'est sous le dôme mouvant des arbres, au large soleil de midi, dans un éblouissant décor, avec la voix d'orgue du vent dans les hautes ramures et les vocalises des oiseaux [...] | |
| 1 | [...]
Les feuilles seules du parc, se balançant les unes sur les autres, bercées par le souffle du soir, troublaient le silence de cette solitude. À chaque frôlement de ces feuilles, à chaque mouvement d'aile de l'oiseau dormant dans son nid parmi [...] | |
| 1 | [...]
La côte abrupte de Caprée, la bien nommée, et où la chèvre elle-même pourrait à peine grimper, se gerce en fissures nombreuses du côté qui regarde Naples. L'une de ces gerçures, [...] | |
| 1 | [...]
Après ce brasier, on trouva un terrain moins ardent, mais néanmoins assez peu frais ; c'était une couche épaisse de lave, de la consistance et de l'aspect du bitume entre l'état de fusion et le refroidissement ; le pied y enfonçait jusqu'à la cheville ; il fallait des eff [...] | | 2 | [...]
Après ce brasier, on trouva un terrain moins ardent, mais néanmoins assez peu frais ; c'était une couche épaisse de lave, de la consistance et de l'aspect du bitume entre l'état de fusion et le refroidissement ; le pied y enfonçait jusqu'à la cheville ; il fallait des eff [...] | |
| 1 | [...]
Son entendement facile s'était vite assimilé les leçons de son père, et le petit érudit des montagnes [Ulrich] s'en allait partout ruminant les beauxendroits [sic] de ses classiques et scandant d'harmonieux hémistiches en courant dans la prairie après les [...] | |
| 1 | [...]
Ces montagnes, d'une étonnante élévation, se dressent à pic sur le lac, où elles forment tantôt des bords escarpés, tantôt de petits rivages bordés de hauteurs impraticable, tantôt des côtes moins abruptes où grimpent la chèvre et le [...] | | 1 | [...]
Ces montagnes, d'une étonnante élévation, se dressent à pic sur le lac, où elles forment tantôt des bords escarpés, tantôt de petits rivages bordés de hauteurs impraticable, tantôt des côtes moins abruptes où grimpent la chèvre et le [...] | |
| 1 | [...]
Dans ses mouvements contenus, le lac semblait tressaillir aux pieux accents de la cloche de l'église, et répondait par son murmure sur la rive à la vague prière du bronze, qui s'étendait au loin en tous sens en montant au ciel. Les échos des montagnes et le bruit confus d [...] | |
| 1 | [...]
Ce nouveau voyage à travers les collines et les vallons, en pleine lumière ou dans l'ombre des grands arbres, dont la clarté de la lune découpait les branches sur le sol en mille arabesques, fut un enchantement comme le premier. Les grillons [...] | | 2 | [...]
Ce nouveau voyage à travers les collines et les vallons, en pleine lumière ou dans l'ombre des grands arbres, dont la clarté de la lune découpait les branches sur le sol en mille arabesques, fut un enchantement comme le premier. Les grillons [...] | | 3 | [...]
Ce nouveau voyage à travers les collines et les vallons, en pleine lumière ou dans l'ombre des grands arbres, dont la clarté de la lune découpait les branches sur le sol en mille arabesques, fut un enchantement comme le premier. Les grillons [...] | | 4 | [...]
Ce nouveau voyage à travers les collines et les vallons, en pleine lumière ou dans l'ombre des grands arbres, dont la clarté de la lune découpait les branches sur le sol en mille arabesques, fut un enchantement comme le premier. Les grillons [...] | |
| 1 | [...]
Il s'assit à l'arrière avec le petit Léon, qui ramait avec lui ; et, en causant gaîment avec ses deux jolies passagères, que cette promenade mettait au septième ciel, il prit plaisir à decendre [sic] lentement le cours paisible de la petite rivière, dont la surface grise [...] | |
| 1 | [...]
Deux alouettes, habitantes de l'endroit, rentrant chez elles, vinrent remuer le feuillage en pénétrant dans la voûte ; elles se posèrent sur une branche flexible, qui les balança, et chantèrent leur chanson d'amour en se becquetant [...] | |
| 1 | [...]
À mesure qu'il s'avançait, il voyait les hautes lignes des montagnes s'estomper au fond, en face, à droite, sur la vague transparence du ciel. Il passait devant ces rivages où, souvent, il avait débarqué pour aller cueillir pour Emma la pe [...] | |
| 1 | [...]
Au loin devant soi, on aperçoit un pli de terrain ; ça n'a l'air que d'une fente de rocher, d'une crevasse ; on s'approche, c'est un vallon plein de verdure, d'ombres transparentes, de doux murmures, de poésie agreste.
L'idée du calme, de la paix, du bonheur de vivre, du [...] | |
| 1 | [...]
Le jour mourait lentement ; une barre rouge planant au-dessus du Lamantin, était tout ce qui restait des vestiges du soleil. Autour de la propriété, un silence morne, troublé de temps en temps par le passage d'une voiture sur la route, s'écrasait dans la chaleur de cette [...] | |
| 1 | [...]
Julie manifesta le désir de dormir à la belle étoile. […] Tout le monde était couché. On entendait dans les environs le trémolo des cigales et les cris stridents des criquets. La brise chantonnant dans les [...] | | 2 | [...]
Julie manifesta le désir de dormir à la belle étoile. […] Tout le monde était couché. On entendait dans les environs le trémolo des cigales et les cris stridents des criquets. La brise chantonnant dans les [...] | | 3 | [...]
Julie manifesta le désir de dormir à la belle étoile. […] Tout le monde était couché. On entendait dans les environs le trémolo des cigales et les cris stridents des criquets. La brise chantonnant dans les [...] | |
| 1 | [...]
Le soleil s'annonçait par un immense incendie à l'horizon quand on se remit en route. Les arbres s'estompaient dans la demi-obscurité. Déjà quelques oiseaux jetaient à travers les branches leurs notes babillardes.
[...] | |
| 1 | [...]
Le mont des Orangers se dressait dans l'obscurité, présentant aux voyageurs un passage plus large, plus ample dans ses nombreux contours mais tout aussi pierreux que le «Pensez-y-bien». On [...] | |
| 1 | [...]
Ici, une petite éminence tapissée de verdure, présentant sur ses flancs opposés, en guise de cierges, des arbrisseaux disposés par douce gradation, réveille l'idée d'un autel dépouillé de son Dieu ; ça [sic] et là, des vaches maigres aux mam [...] | | 2 | [...]
Ici, une petite éminence tapissée de verdure, présentant sur ses flancs opposés, en guise de cierges, des arbrisseaux disposés par douce gradation, réveille l'idée d'un autel dépouillé de son Dieu ; ça [sic] et là, des vaches maigres aux mam [...] | | 3 | [...]
Ici, une petite éminence tapissée de verdure, présentant sur ses flancs opposés, en guise de cierges, des arbrisseaux disposés par douce gradation, réveille l'idée d'un autel dépouillé de son Dieu ; ça [sic] et là, des vaches maigres aux mam [...] | | 4 | [...]
Ici, une petite éminence tapissée de verdure, présentant sur ses flancs opposés, en guise de cierges, des arbrisseaux disposés par douce gradation, réveille l'idée d'un autel dépouillé de son Dieu ; ça [sic] et là, des vaches maigres aux mam [...] | |
| 1 | [...]
D'énormes troncs qu'étreignent les serres maudites de figuiers cannibales vous y rappellent les minutes tragiques du sacrificateur de Neptune[,] enlacé, lui et ses fils[,] dans les « orbes immenses » des deux dragons de Ténédos. Des [...] | |
| 1 | [...]
Au lieu d'aller immédiatement vers le lit, Fanny regarda au loin dans l'horizon. Déjà le soleil poudrait d'or les cimes des arbres feuillus, pénétrait dans les bosquets touffus, zébrait de bandes rouges, orangées ou jaunâtres les gazons et prés fleuris qui s'étendaient pa [...] | | 2 | [...]
Au lieu d'aller immédiatement vers le lit, Fanny regarda au loin dans l'horizon. Déjà le soleil poudrait d'or les cimes des arbres feuillus, pénétrait dans les bosquets touffus, zébrait de bandes rouges, orangées ou jaunâtres les gazons et prés fleuris qui s'étendaient pa [...] | |
| 1 | [...]
Les mois d'été à Luchon sont charmants. La villa des Aliziers, qu'occupaient madame Caminer et sa fille, dominait le flanc d'un joli coteau qui descendait en pente douce vers la ville.
On y arrivait par un sentier tout bordé de [...] | | 2 | [...]
Les mois d'été à Luchon sont charmants. La villa des Aliziers, qu'occupaient madame Caminer et sa fille, dominait le flanc d'un joli coteau qui descendait en pente douce vers la ville.
On y arrivait par un sentier tout bordé de [...] | |
| 1 | [...]
Ils frétèrent une tarentelle pour Capri. L'air de cette île est toute embaumé par le parfum des myrtes et des roses. Le ciel toujours pur, la mer aux flots c [...] | |
| 1 | [...]
Depuis un mois qu'ils habitaient le pays ils n'avaient joui d'un aussi beau temps. Comme la pluie était tombée la veille, des clochetons des premiers liserons scintillaient des gouttelettes aux prismatiques couleurs ; les calices [...] | |
| 1 | [...]
Vraiment, si la maison est modeste, le petit domaine est d'une superbe végétation. Dès l'entrée, des deux côtés de l'allée qui conduit au perron, de très beaux palmistes de plus de quinze mètres de hauteur, droits comme des soldats à [...] | | 2 | [...]
Vraiment, si la maison est modeste, le petit domaine est d'une superbe végétation. Dès l'entrée, des deux côtés de l'allée qui conduit au perron, de très beaux palmistes de plus de quinze mètres de hauteur, droits comme des soldats à [...] | | 3 | [...]
Vraiment, si la maison est modeste, le petit domaine est d'une superbe végétation. Dès l'entrée, des deux côtés de l'allée qui conduit au perron, de très beaux palmistes de plus de quinze mètres de hauteur, droits comme des soldats à [...] | |
| 1 | [...]
Sous le soleil de midi la nature s'assoupit. Pas un cri d'oiseau dans les arbres, dont le feuillage même est immobile. On ne voit plus se profiler dans l'allée l'ombre du vieux gardien, soucieux de zèle quand les maîtres sont là.
[...] | |
| 1 | [...]
La cavalcade avait quitté La Coupe depuis plus de deux heures et gravissait les pentes roides qui conduisent à Kenscoff. Le sabot des alertes petits chevaux du pays résonnai [...] | | 2 | [...]
La cavalcade avait quitté La Coupe depuis plus de deux heures et gravissait les pentes roides qui conduisent à Kenscoff. Le sabot des alertes petits chevaux du pays résonnai [...] | | 1 | [...]
La cavalcade avait quitté La Coupe depuis plus de deux heures et gravissait les pentes roides qui conduisent à Kenscoff. Le sabot des alertes petits chevaux du pays résonnai [...] | |
| 1 | [...]
Une fois on s'était mis en route de très bon matin, avant le lever du soleil. Soudain, instinctivement, chacun s'arrêtait, écoutant… Dans le feuillage épais, du sommet d'un arbre à la ramure touffue, impénétrable, une fusée éclatante, victorieuse, triomphale, partait… Tou [...] | |
| 1 | [...]
Les paysans disent du musicien : le magicien. Non pas seulement pour la magie de son chant, mais parce qu'il se dérobe absolument à la vue. On l'entend, on ne le voit jamais. La légende affirme qu'il n'en fut pas toujours ainsi. À l'époque où l'île n'était pas conn [...] | | 1 | [...]
Les paysans disent du musicien : le magicien. Non pas seulement pour la magie de son chant, mais parce qu'il se dérobe absolument à la vue. On l'entend, on ne le voit jamais. La légende affirme qu'il n'en fut pas toujours ainsi. À l'époque où l'île n'était pas conn [...] | | 1 | [...]
Les paysans disent du musicien : le magicien. Non pas seulement pour la magie de son chant, mais parce qu'il se dérobe absolument à la vue. On l'entend, on ne le voit jamais. La légende affirme qu'il n'en fut pas toujours ainsi. À l'époque où l'île n'était pas conn [...] | | 1 | [...]
Les paysans disent du musicien : le magicien. Non pas seulement pour la magie de son chant, mais parce qu'il se dérobe absolument à la vue. On l'entend, on ne le voit jamais. La légende affirme qu'il n'en fut pas toujours ainsi. À l'époque où l'île n'était pas conn [...] | |
| 1 | [...]
Une halte, une cassure semblait s'être faite entre la journée qui finissait et la nuit qui, bientôt, en prenant possession de son domaine, l'emplirait d'une vie, d'un bruit, d'une agitation autres, assoupies, non encore réveillées pour l'instant. Les hôtes de cette nature [...] | |
| 1 | [...]
Dans la maisonnette du fort Saint-Clair rien de ce qui se passait en ville n'arrivait. Aucun bruit ne troublait la solitude profonde qui y régnait aux heures chaudes du jour quand les moustiques, end [...] | | 2 | [...]
Dans la maisonnette du fort Saint-Clair rien de ce qui se passait en ville n'arrivait. Aucun bruit ne troublait la solitude profonde qui y régnait aux heures chaudes du jour quand les moustiques, end [...] | |
| 1 | [...]
Un calme profond, à peine coupé du clairon d'un coq réveillé par le pas des chevaux sur la route, enveloppait la terre endormie dans son repos laborieux. Des deux côtés, à l'abri de leurs clôtures de pieux entr [...] | | 2 | [...]
Un calme profond, à peine coupé du clairon d'un coq réveillé par le pas des chevaux sur la route, enveloppait la terre endormie dans son repos laborieux. Des deux côtés, à l'abri de leurs clôtures de pieux entr [...] | | 3 | [...]
Un calme profond, à peine coupé du clairon d'un coq réveillé par le pas des chevaux sur la route, enveloppait la terre endormie dans son repos laborieux. Des deux côtés, à l'abri de leurs clôtures de pieux entr [...] | |
| 1 | [...]
De la sorte de rond-point, planté de bouquets de chênes, aux légères fleurs blanches et menues, au centre duquel était bâtie la maison, plusieurs allées partaient. Elles étaient ombragées assez bien par des [...] | |
| 1 | [...]
La chevauchée à travers les solitudes des pièces de cannes, malgré sa monotonie, est loin d'être sans attrait. Au commencement, cette uniformité d'un horizon plat ne séduit pas beaucoup. Peu à peu, pourtant, on se laisse aller à so [...] |