- Lors de ses recherches pour Salammbô, entre septembre 1857 et avril 1862, Flaubert a vu une partie des objets trouvés à Camiros par Auguste Salzmann et Alfred Biliotti au cours de fouilles réalisées entre 1858 et 1865 : "Vous rappelez-vous m'avoir montré, il y a deux ou trois ans une plaquette en or repoussé qui avait été rapportée de Kamiros par Salzmann. Cette plaquette representait une femme et qui m'a servi pr un des costumes de Salammbô. J'aurais besoin de la revoir - où est-elle ? en avez-vous un dessin ou une description minutieuse. On m'a demandé en très haut lieu pr une gde dame de votre connaissance, les costumes de Salammbô (il y en a quatre dans mon livre, celui de la plaquette en est un). Je suis en train de les faire dessiner par Bida." (lettre à Félix de Saulcy, Paris, samedi 24 janvier 1863). Flaubert a peut-être vu ces bijoux avant leur acquisition par le British Museum de Londres.
- Dans une note de documentation, il confirme la source de sa description : "Le costume entier de Salammbô p. 189 est la description exacte d'une plaquette en or trouvée par Mr Salzman dans la nécropole phénicienne de Kamiros." (f° 149, BnF Mss NAF  23662).

Jacques Arnoux avait ouvert une boutique à l'enseigne "Aux arts gothiques. Restauration du culte. -- Ornements d'église. -- Sculpture polychrome. -- Encens des rois mages, etc., etc. "

Le rebbabeh, ou rababa, ou rebek, est une vielle à deux cordes et à caisse en noix de coco. Le tarabouk est un tambour de terre cuite.

À Rome, en avril 1851, Flaubert prit de nombreuses notes dans les églises décorées de mosaïques du XIIIe siècle, œuvres de Pietro Cavallini (connu entre 1273 et 1321) marquées par l’influence byzantine.