Informations sur l'extrait de Flaubert
Extrait :
Je ne parlerais plus de toutes ces belles dames, si le grand
portrait de Mme Deshoulières, en grand déshabillé
blanc, debout (c’est du reste un noble visage et, comme le talent
si décrié et si peu connu de ce poète, meilleur peut-être au second
aspect qu’au premier), ne m’avait rappelé par le caractère
infaillible de la bouche, qui est grosse, avancée, charnue et
charnelle, la brutalité du portrait de
Mme de Staël, par
Gérard. Quand je le vis, il y a deux ans, à Coppet, la
fenêtre était ouverte, le soleil l’éclairait en face, je ne pus
m’empêcher d’être frappé par ces lèvres rouges et vineuses, par ces
narines larges, reniflantes, aspirantes. La tête de George Sand
offre quelque chose d’analogue. Chez toutes ces femmes à moitié
hommes, la spiritualité ne commence qu’à la hauteur des yeux. Le
reste est resté dans les instincts du sexe. Presque toutes aussi
sont grasses et ont des tailles viriles : Mme Deshoulières,
Mme de ...
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Date de l'écriture : 2 mai 1847
Lieu de l'écriture : Chenonceaux
Corpus : Non fictionnel
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Madame de Staël. Gérard | |
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Sylvie Giraud, Par les champs et par les grèves : I, 08/12/15..
Consulté le 27/11/2024 sur la plate-forme EMAN :
https://eman-archives.org/FLIM/items/show/6936