1555_C'estoit le jour qu'amour alloit chassant_[Sonnet XII]

Auteurs : Pasquier, Étienne

Les folios

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Informations sur la notice

ContributeurLagnena, Michela

Texte

Transcription diplomatique
C'estoit le iour qu'amour alloit chaſſant,
Son arc au poing, ſon quarquois ſoubs l'eſſelle,
Quand par fortune illec me veit paſſant :
Dont tout ſoudain me feit contempler celle

Qui en beauté toutes autres excelle,
Puis deſcocha ſur moy ce dieu puiſſant,
Naü rant mon cœur d'vne playe immortelle
Et de ce coup mon ame rauiſſant.

Le coup eſt grand, & la playe incurable :
Car l'entamant ſoudain l'à refermée
Pour ne pouuoir de perſonne eſtre veue.

Las ſi tu feus onc Amour ſecourable
Ouure l'vlcère, ou à ma bien aimée
Donne yeux d'Argus, ainçois d'vn Lynx la veue.

Emplacement du texte

OuvrageRecueil des rymes et proses de E. P.

Date de publication du volume1555

Lieu de publication du volumeParis

Exemplaire consultéParis, Bibliothèque nationale de France, Rés. 8-BL-8826

Pagination, foliotation, signatureA8r°

Pièce n°012

Description & Analyse du texte

GenrePoésie

FormeSonnet

VersDécasyllabe

RimesABAB BABA CDE CDE

SujetsPrémices de l'amour

Les mots clés

pièce lyrique, Sonnet

Les relations du document

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Notice créée par Michela Lagnena Notice créée le 13/04/2023 Dernière modification le 22/07/2024