Année 1946
BLANCHE Lenis, « Pages oubliées », Revue guadeloupéenne, 1er janvier 1946, p. 22-24 [« Ces idées anti-assimilatrices furent reprises et rajeunies avec beaucoup d’autorité par un universitaire d’origine sénégalaise, M. Senghor. Il contestait aux nations civilisatrices le droit d’uniformiser le genre humain, sous prétexte de le civiliser »] (ici).
X.X.X., « La Constitution de 1946 sera moins “neuve” que “raisonnable” », France-soir, 21 février 1946, p. 1, [remarque sur le fait que Senghor, « qui possède admirablement la langue française et dont la compétence est unanimement reconnue », doit écrire les textes définitifs de l’Assemblée] (ici).
SAINT-AUBIN, « Le purisme contre le racisme », L’Aube, 24 février 1946, p. 2 [remarque sur le fait qu’un Noir soit chargé d’écrire/relire les textes de l’Assemblée constituante : c’est perçu comme une victoire de la colonisation] (ici).
PROCYON et SENGHOR Léopold Sédar, « Notre enquête : la guerre a-t-elle eu une influence sur votre œuvre. “Ce qu’il y a de neuf, c’est un certain ton de brûlante humanité…”, nous écrit Léopold Sédar Senghor », Les Étoiles, 26 février 1946, p. 1-2 [long texte inédit de Senghor] (ici).
ANONYME, « La Constituante se séparerait le 18 avril : vers deux Assemblées », Paris-presse, 27 février 1946, p. 1 [citation de propos de Senghor] (ici).
MANFRIED, « Sédar Senghor et l’humanisme noir », Revue guadeloupéenne, 1er mars 1946, 24-25 (ici).
MARAN René, « L’Afrique noire dans les lettres françaises », Les Lettres françaises, 1er mars 1946, p. 5 [Maran parle longuement des textes théoriques de Senghor et de Chants d’ombre] (ici).
SENGHOR Léopold Sédar, « Un poème de Léopold Sédar Senghor : “Pour deux flûtes et un tam-tam lointains” », Les Lettres françaises, 8 mars 1946, p. 5 [il s’agit du poème « Était-ce une nuit maghrébine ? », Nocturnes] (ici).
ANONYME, « Séquelles » (dans la rubrique « Cette sacrée vérité », Les Étoiles, 19 mars 1946, p. 1 [on défend Senghor contre une caricature de lui parlant en « petit-nègre » ; on fait référence à l’article du 26 février 1946] (ici).
ALTSCHULER Georges, « Le problème colonial est débattu au Palais Bourbon devant des banquettes vides », Combat, 21 mars 1946, p. 2 [compte rendu de séance ; Senghor se serait exprimé contre un article de Combat en faveur de l’indépendance des colonies] (ici).
ANONYME, « Une majorité républicaine adopte la Déclaration des Droits », L’Humanité, 22 mars 1946, p. 1-2 [« Senghor demande que l’on facilite, par l’octroi de bourses, l’accès des études supérieures aux jeunes Africains doués »] (ici).
SENGHOR Léopold Sédar, « Les peuples d’outre-mer et la Constitution », Les Étoiles, 2 avril 1946, p. 3 [article où Senghor s’exprime sur le « racisme impérialiste » et l’« antifascisme révolutionnaire », deux courants opposés qui expliquent les contradiction de la politique de de Gaulle] (ici).
ANONYME, « Pierre Cot est élu rapporteur général du projet de Constitution », L’Humanité, 5 avril 1946, p. 2 [Senghor et Pascal Copeau remplacent Viard et Coste-Floret] (ici).
ALTSCHULLER Georges, « Les divergences gouvernementales sur e problème allemand pourraient amener le départ des ministre M.R.P. », Combat, 5 avril 1946, p. 1 [« un commissaire communiste a cédé sa place à M. Pascal Copeau qui, à défaut du rapport général, a été chargé du rapport sur le pouvoir législatif, le rapport sur l’Union française étant réservé à M. Senghor (socialiste) »] (ici).
ANONYME, « Paul Coste-Floret et Paul-Émile Viard, après François de Menthon, abandonnent leurs rapports sur la Constitution », L’Aube, 5 avril 1946, p. 1-2 [« Ce n’est pas sans mal que nos amis ont pu être remplacés. M. Senghor, député socialiste du Sénégal, a été, en définitive, désigné pour recueillir la succession de Viard et M. Pascal Copeau, du M.U.R.F. celle de Coste-Floret »] (ici).
A.B., « Grundzüge und Klippen der Verfassungsvorlage », Le Républicain du Haut-Rhin, 9 avril 1946, p. 1 [article sur le remplacement par Senghor et Copeau] (ici).
Annonce, « Liste des projets, propositions ou rapports mis en distribution », Journal officiel de la République française, 10 avril 1946, p. 3012 [« N˚ 885 (1re année) – Rapport supplémentaire de M. Léopold-Sédar Senghor sur les propositions de loi tendant à établir la Constitution de la République française (Union française) »] (ici).
Annonce, « Commission des territoires d’outre-mer », Journal officiel de la République française, 12 avril 1946, p. 3080 [« Avis de M. Sédar Senghor sur la proposition de loi établie par la commission des territoires d’outre-mer fixant le régime électoral, la composition, le fonctionnement et la compétence des assemblées locales des territoires d’outre-mer »] (ici).
ANONYME, « L’Empire “intégré” », L’Aube, 12 avril 1946, p. 1-2 [citations de propos de Senghor sur « les Droits de l’homme et du citoyen reconnus aux populations d’outre-mer »] (ici).
ANONYME, « Le débat constitutionnel à l’Assemblée », L’Aurore, 12 avril 1946, p. 2 [Césaire et Senghor s’expriment sur les avancements de la France dans le traitement des peuples d’outre-mer et Senghor conclut en disant que « Les Noirs veulent assimiler et non être assimilés »] (ici).
ANONYME, « La Constitution devant l’Assemblée dans le débat sur l’Union française ; brillante intervention d’Aimé Césaire », L’Humanité, 12 avril 1946, p. 1-2 [« L’ordre du jour appelle alors le rapport spécial de Léopold Sédar Senghor sur l’Union française. L’Union française, souligne Senghor, député noir, est une union librement consentie »] (ici).
ALTSCHULER Georges, « Le débat constitutionnel se poursuit dans l’incertitude, le M.R.P. n’ayant pas dit son dernier mot », Combat, 12 avril 1946, p. 1-2 [« M. Senghor, député noir socialiste du Sénégal-Mauritanie, est agrégé de grammaire. Il parle avec conviction d’un sujet qu’il connaît bien : l’Union française. / L’Union française, conclut-il, sera pour le monde un exemple où des peuples de races, de cultures, de religions et de langues diverses sauront vivre libres, égaux et fraternels. Il serait donc grave que la Constitution ne fût pas votée »] (ici).
Annonce, « Commission des territoires d’outre-mer », Journal officiel de la République française, 13 avril 1946, p. 3112 [« Avis de M. Sédar Senghor sur la proposition de loi établie par la commission des territoires d’outre-mer fixant le régime électoral, la composition, le fonctionnement et la compétence des assemblées locales des territoires d’outre-mer »] (ici).
ARON Raymond, « Signification du scrutin », Combat, 8 mai 1946, p. 1 [article mentionnant Senghor] (ici).
VIVET Jean-Pierre, « La nouvelle politique coloniale qu’on voudrait à base de confiance n’a guère de succès à Dakar : ni les Blancs ni les Noirs ne la servent », Combat, 3 juin 1946, p. 1 [« Par contre, les élections n’intéressent personne. C’est qu’on sait la partie jouée d’avance et que les députés sortants des deux collèges, MM. Lamine Gueye et Léopold Senghor, retrouveront une majorité confortable. Le corps électoral comprend, en effet, un nombre de noirs de beaucoup supérieur à celui des blancs, et nul doute que les premiers n’assurent la réélection de ceux qui se sont faits leurs plus ardents défenseurs dans l’ancienne Assemblée »] (ici).
Annonce des résultats électoraux, L’Aurore, 4 juin 1946, p. 3 [« M. Senghor, SFIO, élu (sans changement) »] (ici).
Annonce des résultats électoraux, Paris-presse, 4 juin 1946, p. 3 (ici).
Annonce des résultats électoraux, Combat, 4 juin 1946, p. 3 (ici).
Annonce des résultats électoraux, France-soir, 4 juin 1946, p. 3 (ici).
Annonce des résultats électoraux, La Croix, 5 juin 1946, p. 1 (ici).
Annonce des résultats électoraux, France-soir, 5 juin 1946, p. 1 (ici).
BERNARD F. (colonel), « Que faut-il penser de l’œuvre coloniale de la dernière Constituante ? », Combat, 9 juin 1946, p. 2 [« Toutes les différences qu’ont créées la nature, la vie, la race, l’histoire, ont disparu. Il est regrettable que M. Pierre Cot ne nous ait point expliqué, avec sa candeur coutumière, comment ce miracle s’était accompli. D’autres orateurs cependant, MM. Senghor, Viard, Césaire, ont bien voulu nous le dire : “Il nous a suffi de revenir aux traditions de la Révolution” »] (ici).
ANONYME, « Résurrection de l’Académie de Province », Les Lettres françaises, 14 juin 1946, p. 5 [Senghor figure parmi les membres titulaires, avec Aragon et Rabémananjara, entre autres] (ici).
Annonce, « Nouveaux adhérents du CNE », Les Lettres françaises, 14 juin 1946, p. 5 [Senghor figure dans la liste] (ici).
Annonce, « La commission de la constitution », La Gazette provençale, 15 juin 1946, p. 1 [Senghor figure parmi les députés proposés à l’Assemblée pour faire partie de la Commission de la Constitution] (ici).
ANONYME, « M. Vincent Auriol est élu président de la Constituante », L’Aube, 15 juin 1946, p. 1-2 [Senghor figure, avec Robert Lacoste et Guy Mollet, parmi les neuf socialistes qui participeront à la commission de la Constitution] (ici).
ANONYME, « Revue de la semaine : bâtons rompus sur quelques dos », L’Aurore, 16 juin 1946, p. 2 [mention de Senghor] (ici).
ANONYME, « Celui qui a mis la dernière main [au] texte de la Constitution », La Croix, 27 juin 1946, p. 6 [brève présentation bio-bibliographique de Senghor avec la précision suivante : « M. Senghor, qui n’hésite point à se reconnaître catholique et à raisonner en croyant, est un ancien élève du collège classique que les Pères du Saint-Esprit avaient à Dakar. Une de ses sœurs est monitrice à l’école de la Mission »] (ici).
BOUCHART Pierre, « Chronique d’outre-mer : politique coloniale », Revue de défense nationale, 1er juillet 1946, p. 124 [Senghor est mentionné parmi les élus] (ici).
Annonce, « Vacances universitaires », Les Lettres françaises, 19 juillet 1946, p. 2 [l’Union française universitaire propose une série de conférences en Franche-Comté pendant les vacances, parmi lesquelles « “Les problèmes de l’enseignement dans les territoires d’outre-mer”, par Léopold Sédar Senghor] (ici).
ANONYME, « La commission de la Constitution poursuit l’examen du problème de l’Union française », L’Humanité, 26 juillet 1946, p. 2 [« M. Sédar Senghor (Sénégal, Mauritanie) a développé devant la commission un projet qui prévoit trois types de territoires : les États libres liés à la France par un traité international, les États autonomes dans le cadre de l’Union, et les territoires complètement intégrés à la République et dont les habitants ont des droits et des devoirs égaux à ceux des citoyens de la métropole »] (ici).
ANONYME, « La question de l’Union française devant la commission de la Constitution », Paris-presse, 1er août 1946, p. 1 [« D’après M. Senghor, qui commentait ces résolutions dans les couloirs, il est impossible d’établir maintenant des institutions permanentes. Elles ne pourront le devenir que quand les assemblées locales auront fonctionné pendant un certain temps »] (ici).
ANONYME, « La commission de Constitution, en dépit des efforts du M.R.P., refuse d’établir un statut général de l’Union française », L’Aube, 1er août 1946, p. 3 [« Adoption à l’unanimité moins 11 abstentions communistes d’une disposition de M. Senghor reprenant un article du projet voté le 21 avril et dont voici le texte : “Ceux de ces territoires qui forment un groupe ou une fédération élisent une assemblée dont la composition et la compétence sont fixées par des lois spéciales” »] (ici).
MARAN René, « Une politique répressive rigoureuse s’impose à l’égard des gouverneurs de l’ancienne école » [Entretien], Gavroche, 8 août 1946, p. 7 [Maran et le journaliste mentionnent Senghor à la fin du texte] (ici).
SENGHOR Léopold Sédar, « Nous ne voulons plus être des SUJETS ni subir un régime d’occupation » [Entretien], Gavroche, 8 août 1946, p. 7 [texte repris dans Liberté 2] (ici).
ANONYME, « Le statut de l’Union française et les projets constitutionnels », France, 9 août 1946, p. 5 [« Sur la proposition de M. Sédar Senghor, la rédaction suivante a été adoptée : “Le progrès que les peuples de l’Union française accompliront avec le peuple français devront les conduire à la libre disposition d’eux-mêmes. Dans le cadre de l’Union française, ils pourront choisir soit un statut d’État libre lié à la France par un traité international, soit une autonomie politique, soit une intégration complète à la République” »] (ici).
ROSE Lucien, « À Bagatelle le 27 juillet avec les Vietnamiens », La Jeune République, 10 août 1946, p. 3 [Senghor participe à la réception en l’honneur d’Hô Chi Minh à Neuilly, organisée par les Vietnamiens de France] (ici).
SENGHOR Léopold Sédar, « Racisme ou démocratie », Les Lettres françaises, 16 août 1946, p. 1 [article non repris dans Liberté 2 ?] (ici).
ANONYME, « Échos et nouvelles : un élève qui fait honneur à ses maîtres », La Croix, 17 août 1946, p. 4 [« “L’Union missionnaire du Clergé de France” a consacré un article à M. Sédar Senghor, député noir du Sénégal-Mauritanie à l’Assemblée constituante, à qui fut confié le soin d’apporter les dernières retouches de forme aux articles de la Constitution qui devait être rejetée lors du référendum du 5 mai. M. Senghor, qui est agrégé de grammaire, est un ancien élève du collège des Pères du Saint-Esprit de Dakar. Il est catholique pratiquant »] (ici).
DUPUY H.-P., « Revue des revues », Ce soir, 25 août 1946, p. 2 [compte rendu de l’article « Racisme et démocratie », Les Lettres françaises, 16 août 1946] (ici).
ANONYME, « Pour la reprise de la Conférence de Fontainebleau, une adresse de personnalités françaises à M. Georges Bidault », L’Humanité, 27 août 1946, p. 3 [Senghor figure parmi les signataire d’une lettre rédigée par l’association France-Vietnam dans « l’espoir qu’une entente entre le gouvernement français et le gouvernement vietnamien permettra la reprise des pourparlers engagés à Fontainebleau afin que ceux-ci se poursuivent dans un esprit constructif, basé sur l’égalité des deux pays, pour assurer, avec l’indépendance du Viet-Nam, dans le cadre de l’Union française, le respect de son unité »] (ici).
SENGHOR Léopold Sédar, « Mise au point », Gavroche, 29 août 1946, p. 2 [« Nous avons reçu de Léopold Sédar Senghor, député du Sénégal, la petite note ci-jointe que nous publions bien volontiers. / Quelques camarades socialistes se sont émus de l’interview que Gavroche a publiée de moi dans son enquête sur le colonialisme, parue le 8 août 1946. Craignant que ma pensée n’ait pas été exactement reflétée, je tiens à dire que, comme le parti socialiste — et j’ai eu souvent l’occasion de développer cette thèse — je suis fédéraliste. Ce qui suppose que l’Afrique Noire française doit d’abord former les cadres politiques et techniques qui lui permettront d’être un État fédéré. L’indépendance dont il s’agit doit donc se faire dans le cadre de l’Union française. Voilà la simple mise au point que je devais à mes camarades de faire. Encore une fois, je condamne tous les nationalismes et racismes sans exception ; encore une fois, le problème de l’Union française est un problème de démocratie »] (ici).
SENGHOR Léopold Sédar, « La défense du sol natal contre l’étranger (Chant peul du Djilgodi) », Les Cahiers du Sud, n˚ 279, « Le sang noir » (Pierre Guerre, dir.), 1946, p. 184 [traduction non reprise dans l’Œuvre poétique] (ici).
SENGHOR Léopold Sédar, « Poème du feu follet (Bantou) », Les Cahiers du Sud, n˚ 279, « Le sang noir » (Pierre Guerre, dir.), 1946, p. 186 [traduction reprise sous le titre de « Chant du feu » dans l’ouvrage d’Armand Guibert et dans l’Œuvre poétique] (ici).
SENGHOR Léopold Sédar, « Ah ! Oublier… », Les Cahiers du Sud, n˚ 279, « Le sang noir » (Pierre Guerre, dir.), 1946, p. 191-192 [poème modifié et repris sous le titre « Mais oublier tous ces mensonges » dans Nocturnes] (ici).
HUGHES Langston, « J’suis en train de faire une route… (Traduit par Léopold Sédar Senghor) », Les Cahiers du Sud, n˚ 279, « Le sang noir » (Pierre Guerre, dir.), 1946, p. 207 [traduction du poème « Florida Road Workers » ; voir BnF NAF 28103.2 f. 208] (ici).
HUGHES Langston, « Chant de Lynch (Traduit par Léopold Sédar Senghor) », Les Cahiers du Sud, n˚ 279, « Le sang noir » (Pierre Guerre, dir.), 1946, p. 207 [traduction du poème « Lynch Song »] (ici).
DAVIS Frank Marshall, « Berceuse (Traduit par Léopold Sédar Senghor) », Les Cahiers du Sud, n˚ 279, « Le sang noir » (Pierre Guerre, dir.), 1946, p. 210 [traduction ; voir BnF NAF 28103.2 f. 179] (ici).
BROWN Sterling Allen, « Memphis Blues (Traduit par Léopold Sédar Senghor) », Les Cahiers du Sud, n˚ 279, « Le sang noir » (Pierre Guerre, dir.), 1946, p. 212 [traduction ; voir BnF NAF 28103.2 f. 205] (ici).
ANONYME, « Jeudi, mariage de Mlle Ginette Éboué avec Léopold Senghor », France-soir, 8 septembre 1946, p. 3 [« Le mariage de Mlle Ginette Éboué, attaché au cabinet du ministre des Colonies, fille de Mme Vve Félix Éboué, député de la Guadeloupe, et de Félix Éboué, ancien gouverneur général de l’A.O.F., premier résistant de l’Empire, avec M. Léopold Senghor, député du Sénégal-Mauritanie, sera célébré jeudi prochain à 11 h 30, en l’église Notre-Dame du Perpétuel Secours, à Asnières »] (ici).
ANONYME, « Accordailles à la Constituante », L’Aurore, 11 septembre 1946, p. 1 [Annonce du mariage Senghor-Éboué, avec une photo] (ici).
CONSTANTIN P.-A., « Le mariage de Ginette Éboué et du député Sédar Senghor », France-soir, 12 septembre 1946, p. 3 [long article sur « la plus belle union de l’Union française », qui parle aussi de Ginette] (ici).
MAURY Jean, « Un grand mariage noir à Asnières », Combat, 13 septembre 1946, p. 1 [long article avec photo, qui fait la une du journal] (ici).
ANONYME, « Mlle Éboué est devenue ce matin Mme Senghor », France-soir, 13 septembre 1946, p. 1 [photo et didascalie qui fait la une] (ici).
ANONYME, « Un mariage bien parisien… », Paris-presse, 13 septembre 1946, p. 1 [bref article avec photo qui fait la une : il précise que Lamine Gueye était témoin] (ici).
Annonce du mariage Senghor-Éboué, avec photo, L’Aube, 13 septembre 1946, p. 3 (ici).
ANONYME, « Le fer dans la plaie », L’Humanité, 14 septembre 1946, p. 1 [article sarcastique sur la célébration du mariage socialiste à l’église] (ici).
SAINT-AUBIN, « Un point d’histoire », L’Aube, 14 septembre 1946, p. 1 [sur un ton sarcastique, il rectifie l’erreur : Félix Éboué était gouverneur de l’AEF et non de l’AOF comme l’ont écrit plusieurs journaux] (ici).
Annonce du mariage Senghor-Éboué, avec photo, La Croix, 15 septembre 1946, p. 1 (ici).
ANONYME, « Ce matin l’Assemblée nationale constituante a examiné le dernier titre du projet constitutionnel qui concerne l’Union française », La Gazette Provençale, 18 septembre 1946, p. 1 [deux citations de Senghor, où il est dit qu’il élève le débat : « L’organisation de l’Union française, dit-il, est un problème de démocratie et de coopération entre civilisations diverses. […] Pour que l’Union française soit solide et durable, il faut qu’elle soit fondée sur la liberté et l’égalité, conditions de la fraternité française et de la fraternité humaine » ; le texte de l’allocution de Senghor àl’Assemblée est repris sous le titre de « Assimilation et association » dans Liberté 2] (ici).
ANONYME, « M. Coste-Floret développe son rapport sur l’Union française », France-soir, 19 septembre 1946, p. 1 [compte rendu sur les débats à l’Assemblée constituante : « M. Senghor : “Tuons les germes de l’impérialisme” / M. Senghor (SFIO) formule un certain nombre de réserves sur le projet gouvernemental. Il souhaiterait une fédération des Républiques Socialistes Françaises, étant entendu que la France “aurait longtemps encore à assumer son rôle de guide”. / Pour en arriver à cette coopération totale, il faudrait, d’après l’orateur, se débarrasser des germes d’impérialisme et de nazisme qui demeurent. / “Hitler est mort, s’exclame-t-il. Encore faut-il le chasser de chez nous” »] (ici).
ANONYME, « L’Assemblée constituante a commencé l’examen du projet de statut de l’Union française », Les Dernières Dépêches, 19 septembre 1946, p. 1 [reprise partielle de l’article de France-soir du 19 septembre 1946 : « M. Senghor (so., Sénégal) critique dans le détail les théories favorables au double collège électoral et à la distinction entre citoyens et non citoyens. Élevant le débat, il déclare que l’Union française doit être un creuset dans lequel se fondront les civilisations »] (ici).
ANONYME, « Le M.R.P. demande une seconde lecture du projet constitutionnel », Paris-presse, 19 septembre 1946, p. 1 [on mentionne Senghor parmi les députés qui ont pris part au débat sur l’Union française] (ici).
ANONYME, « Um das Statut der Union Française », Le Républicain du Haut-Rhin, 19 septembre 1946, p. 1 [on mentionne l’intervention de Senghor] (ici).
ALTSCHULER Georges, « Les députés algériens du manifeste contre le projet de statut de l’Union française », Combat, 19 septembre 1946, p. 1 [compte rendu du débat : « M. Senghor, député socialiste de Sénégal-Mauritanie, se fait le champion de l’union de la métropole avec les territoires d’outre-mer et réclame la citoyenneté française pour tous leurs habitants »] (ici).
ANONYME, « Une journée et une soirée de débats sur le projet de l’Union française », L’Aube, 19 septembre 1946, p. 4 [« M. Senghor (député du Sénégal), qui expose le point de vue socialiste, rappelle que le problème de l’Union française est un problème de civilisation et fait applaudir la mémoire du R. P. Aupiais » ; cette mention est suivie d’une section sur « Les paradoxes de M. Césaire »] (ici).
ANONYME, « Le débat constitutionnel », La Croix, 20 septembre 1946, p. 2 [Senghor apporte le point de vue du groupe socialiste : citoyenne française pour tous ; collège unique ; représentants aux assemblées nationales ; assimilation réciproque active ; extirper les derniers germes de nazisme et des préjugés coloniaux ; créations d’assemblées territoriales] (ici).
DANJOU Henri, « 21 voix contre 21 en commission pour le projet Bidault : les députés coloniaux quittent la salle », France-soir, 21 septembre 1946, p. 1 et 3 [« […] les députés coloniaux, dont M. Léopold Senghor, quittèrent la salle des séances en claquant les portes. Dans les couloirs, le bruit courait avec insistance que les représentants de couleur pourraient donner leur démission de députés »] (ici).
ANONYME, « Le gouvernement refuse de faire droit aux revendications des fonctionnaires », Paris-turf, 21 septembre 1946, p. 4 [même formulation que dans France-soir] (ici).
ANONYME, « Nouvelles du monde catholique », Le Semeur, 22 septembre 1946, p. 4 [annonce du mariage : « tous deux de race noire et catholiques, se sont mariés à Paris en présence de Mgr Faye, lui aussi de race noire »] (ici).
ANONYME, « Au fil de la plume… », Carrefour, 3 octobre 1946, p. 6 [mention de « la brillante carrière littéraire et politique d’Aimé Césaire et de Léopold Cendras Senghor » comme l’un des signaux, « avec une brillante aisance, [de] l’entrée des artistes et écrivains de couleur, au cœur même de notre vie intellectuelle et artistique » ; au demeurant on croit que Boris Vian a traduit J’irai cracher sur vos tombes de Boris Sullivan] (ici).
ANONYME, « Les revues en France », Les Lettres françaises, 1er novembre 1946, p. 5 [« Un bon numéro des Cahiers du Sud plus particulièrement orienté vers la poésie avec Le Sang noir, série de textes africains et américains parmi lesquels ceux de L. Sédar Senghor et Langston Hughes »] (ici).
ANONYME, « Les résultats détaillés des élections », Les Dernières Dépêches, 12 novembre 1946, p. 4 [« Selon des renseignements officieux, mais de bonne source, les députés sortants du Sénégal, MM. Lamine Gueye et Senghor seraient réélus à une grosse majorité sur la liste SFIO »] (ici).
Annonce des résultats électoraux, France-soir, 12 novembre 1946, p. 3 [même texte que dans Les Dernières Dépêches, 12 novembre 1946, p. 4] (ici).
ANONYME, « La nouvelle Chambre », Combat, 12 novembre 1946, p. 3 [annonce des résultats électoraux, Senghor parmi les 94 élus de la SFIO] (ici).
ANONYME, « Résultats des élections », L’Aube, 12 novembre 1946, p. 2 [Sénégal-Mauritanie : SFIO – 108 997voix : MM. Lamine Gueye et Senghor sont considérés comme élus »] (ici).
Annonce des résultats électoraux, France-soir, 13 novembre 1946, p. 1 (ici).
Annonce des résultats électoraux, Ce soir, 13 novembre 1946, p. 3 (ici).
SHUMAN Maurice, « Y a-t-il des mal élus ? », L’Aube, 16 novembre 1946, p. 1 [« Je tiens MM. Lamine Gueye et Léopold Senghor, députés sortants (et rentrants) du Sénégal, pour des parlementaires qui honorent le Parlement. Je doute fort qu’ils sortent grandis par un scrutin qui leur attribue 119 894 voix… sur 122 176 électeurs »] (ici).
ANONYME, « La politique anecdotique », Les Dernières Dépêches, 23 novembre 1946, p. 3 [« Il y avait aussi Mme Éboué et son gendre, M. Senghor, mais si ce dernier a été réélu, belle-maman est restée sur le carreau, ainsi que son frère, M. Guillaume Tell — mais oui — administrateur aux Folies-Bergère »] (ici).
PRÉVAUDEAU A., « Confidences sénégalaises », Revue des troupes coloniales, 1er décembre 1946, p. 89-118 [Senghor est mentionné aux p. 116-117 au sujet de l’éducation] (ici).
ANONYME, « Le scrutin », L’Aube, 5 décembre 1946, p. 1 [Senghor figure dans la liste des 26 députés socialistes sur 101 qui n’ont pas voté pour la présidence de Maurice Thorez] (ici).
ANONYME, « Les socialistes restent hostiles à un gouvernement présidé par un M.R.P. », Combat, 5 décembre 1946, p. 3 [Senghor figure dans la liste des « 22 élus socialistes qui n’ont pas voté pour M. Thorez »] (ici).
ANONYME, « Le scrutin », L’Aube, 6 décembre 1946, p. 3 [Senghor figure parmi les députés qui n’ont pas pris part au vote] (ici).
Annonce sur « Les résultats du premier tour de scrutin sur l’élection du président du gouvernement provisoire de la République », La France nouvelle, 7 décembre 1946, p. 5 [Senghor figure parmi les députés qui n’ont pas pris part au vote] (ici).
ANONYME, « Allons-nous vers une solution rapide de la crise gouvernementale ? M. Léon Blum poursuit ses consultations », La Gazette provençale, 13 décembre 1946, p. 1 [Senghor fait partie des 17 députés qui n’ont pas pris part au vote pour l’élection de Léon Blum] (ici).
ANONYME, « M. Léon Blum a été élu pat 575 voix sur 590 votants », La Croix, 14 décembre 1946, p. 2 [Senghor fait partie des 17 députés qui n’ont pas pris part au vote pour l’élection de Léon Blum] (ici).
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