Archives Léopold Sédar Senghor

Archives Léopold Sédar Senghor


Année 1951


Présentation de la collection

SCHLOESING E., « Inauguration du Foyer Missionnaire Protestant de Dakar », Journal des mission évangéliques, 1951, p. 91-96 [mention de Senghor] (ici).

LE BRUN KRÉRIS Georges, « Réforme électorale, réforme constitutionnelle et France d’Outre-Mer », Revue de l’Action populaire, n˚ 46, janvier 1951, p. 65-74 [mention de Senghor, p. 66] (ici).

ANONYME, « L’intergroupe des élus d’outre-mer », La Croix, 13 janvier 1951, p. 6 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Loi électorale sans changement », La Gazette provençale, 20 février 1951, p. 1 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « L’Assemblée sera saisie demain par la commission du Suffrage universel d’un projet de réforme électorale qui ne répondra à rien », L’Aurore, 21 février 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

BONY Robert, « Le gouvernement se demandera aujourd’hui s’il s’en va, ou s’il pose la question de confiance », L’Aurore, 21 février 1951, p. 1 et 10 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « La commission du suffrage universel poursuit son travail de “démolition” », La Bourgogne républicaine, 21 février 1951, p. 1 et 6 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « La commission du suffrage universel décide : maintien du système actuel », Ce soir, 21 février 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Une coalition M.R.P.-communiste a maintenu le mode actuel du scrutin », L’Information, 21 février 1951, p. 8 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Les saboteurs du régime », L’Aurore, 21 février 1951, p. 1 et 10 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « La commission du suffrage universel poursuit son travail de “démolition” », La Bourgogne républicaine, 21 février 1951, p. 1 et 6 [deux mentions de Senghor] (ici).

MAMY Georges, « Débat académique sur la réforme électorale », L’Aube, 23 février 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « La réforme électorale », Beaune-informations, 24 février 1951, p. 1 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « M. Pelven pose la question de confiance », L’Aube, 24 février 1951, p. 3 [mention de Senghor comme signataire du contre-projet] (ici).

ANONYME, « Question de confiance », L’Aurore, 24 février 1951, p. 1 et 8 [mentions de Senghor p. 8] (ici).

LEMOINE Pierre, « Le gouvernement a obtenu hier soir la confiance de l’Assemblée nationale », La Bourgogne républicaine, 28 février 1951, p. 1 et 6 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Les Consultations de M. Georges Bidault », La Gazette provençale, 2 mars 1951, p. 1 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Seconde journée de crise », La Bourgogne républicaine, 3 mars 1951, p. 1 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Une journée de crise », L’Aube, 3 mars 1951, p. 1 et 3 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « M. Queuille trouvera-t-il un terrain d’entente électoral ? », L’Aurore, 3 mars 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « La seconde journée de crise », L’Information, 3 mars 1951, p. 10 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Investiture compromise pour M. Guy Mollet », Paris-presse l’intransigeant, 7 mars 1951, p. 1 [« M. Senghor votera l’investiture »] (ici).

ANONYME, « Le film de la crise », Paris-presse l’intransigeant, 9 mars 1951, p. 3 [« 12 h 35 : Les indépendants d’outre-mer, Senghor et Aujoulas sortent de l’Élysée et font une déclaration sur le financement du plan économique et social en France d’outre-mer et parlent aussi d’une réforme électorale à accomplir en Afrique, dans le sens de l’extension du suffrage »] (ici).

ANONYME, « Ce matin ultimes entretiens », L’Aube, 9 mars 1951, p. 1 et 3 [12 h 35 – Indépendants d’outre-mer. Au nom de ce groupe, MM. Aujoulat, ancien ministre, et Senghor ont précisé, en quittant le ministère de l’Intérieur, que leur entretien avait surtout porté sur un problème vital à leurs yeux, celui du financement du plan économique et social dans les territoires d’outre-mer, dont la réalisation est très sérieusement avancée. “Cette réalisation, ont-ils rappelé au président Queuille, serait compromise si l’on s’en tenait aux prévisions budgétaires précédemment fixées. Si le plan de développement était arrêté ou simplement freiné, les populations d’outre-mer auraient l’impression que la France ne tient pas ses engagements” »] (ici).

ANONYME, « Un appel de personnalités à propos de la situation au Maroc », L’Aube, 10 mars 1951, p. 1 et 4 [Senghor figure aux côtés de l’abbé Pierre et d’Altman, entre autres, parmi les signataires d’un appel pour le rétablissement de la paix et de la confiance avec le puple marocain] (ici).

ANONYME, « Le scrutin sur les maîtres de l’enseignement privé », L’Aube, 23 mars 1951, p. 3 [Senghor a voté pour « l’octroi d’une indemnité compensatrice aux maîtres de l’enseignement privé », mais l’Assemblée a refusé] (ici).

BERTIER DE SAUVIGNY, « Quand la Charte de 1814 était célébrée en prose et en vers », La Croix, 8 avril 1951, p. 4 [« Est-il un seul Français aujourd’hui qui puisse dire, sans hésiter, la date de naissance de la Constitution qui nous régit actuellement, l’ordre et le contenu des titres et articles dont elle se compose ? Oui, peut-être : M. Senghor, député noir du Sénégal, à qui fut dévolue la tâche ingrate de traduire en bon français les vagissements barbares de ses collègues blancs de la Commission parlementaire »] (ici).

ANONYME, « Long débat autour du collège unique », L’Aube, 25 avril 1951, p. 3 [« Au cours de la discussion, un long débat s’est engagé sur l’opportunité d’instituer le collège unique là où il n’existe pas encore, c’est-à-dire au Cameroun et en Afrique Équatoriale, Madagascar étant exclu en raison, selon la propre expression de M. Senghor, rapporteur pour avis de la commission des Territoires d’Outre-Mer, “des événements malheureux qui ont creusé un fossé non encore comblé”. M. Caillavet se livrant à une attaque déplacée à l’encontre du M.R.P. […] M. Senghor est obligé de mettre les choses au point et déclare : “La politique doit être fondée sur la morale et l’honnêteté et non sur des malhonnêtetés, comme celle qui consiste à voler un document” »] (ici).

ANONYME, « Un coin du voile se soulève sur le maquignonnage des élections d’outre-mer », L’Aurore, 25 avril 1951, p. 3 [« Cela nous a valu – on pouvait s’en douter – un récital de discours prononcés par tous les députés de couleur de l’Assemblée, à commencer par M. Léopold Cedar Senghor, grammairien distingué, poète socialiste, président de la Commission des Territoires d’Outre-Mer. Ce puriste, donc, était particulièrement qualifié pour inaugurer la séance par quelques phrases définitives du genre (nous citons textuellement) : “Nous avons besoin d’une réforme non pas habile mais équitable qui, se fondant sur les réalités ultramarines, permette à la volonté populaire de s’exprimer exactement” »] (ici).

ANONYME, « L’Assemblée nationale s’oppose à la création de Caisses des écoles privées », La Croix, 25 avril 1951, p. 2 [« Au nom de la Commission des territoires d’outre-mer, M Senghor (I.O.M.) donne un avis favorable au projet et propose une extension du droit électoral à certaines catégories, notamment aux membres des organisations syndicales. L’orateur insiste, d’autre part, pour que les autorités locales observent une stricte neutralité afin que soient élus non pas des “béni-oui-oui”, mais des représentants véritables d’une population fidèle »] (ici).

ANONYME, « Questions de confiance », L’Aube, 26 avril 1951, p. 1 et 4 [Senghor vote la confiance] (ici).

ANONYME, « Truquage électoral », Ce soir, 26 avril 1951, p. 1 et 6 [mention de Senghor, mais sans lien avec le truquage] (ici).

ANONYME, « Les travaux de la commission », La Croix, 26 avril 1951, p. 1 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Débat décisif pour la réforme électorale », La Croix, 27 avril 1951, p. 2 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Un nouveau projet de réforme électorale », La Gazette provençale, 28 avril 1951, p. 1 [Senghor parmi les abstenus] (ici).

ANONYME, « Les péripéties de la réforme électorale », La Croix, 29 avril 1951, p. 2 [Senghor parmi les abstenus] (ici).

ANONYME, « Herriot bouscule la constitution pour sauver le gouvernement », Carrefour, 1er mai 1951, p. 2 [mention de Senghor] (ici).

BLONDIN Antoine, « Dix petits nègres », Rivarol, 3 mai 1951, p. 4 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Ultimes escarmouches sur la date des prochaines élections », L’Information, 9 mai 1951, p. 10 [« la commission [du Suffrage] a été saisie par M. Senghor d’une motion préjudicielle tendant à ce que l’examen du texte n’ait lieu qu’après le vote en seconde lecture de la loi électorale particulière aux territoires d’outre-mer, actuellement en instance au Conseil de la République » ; « M. Senghor a retiré alors la motion préjudicielle, et la commission a repoussé la question préalable de M. Préron »] (ici).

ANONYME, « Question de confiance », L’Aube, 9 mai 1951, p. 1 [Senghor sur la motion préjudicielle] (ici).

ANONYME, « Nouvelle question de confiance posée contre l’obstruction communiste », La Croix, 10 mai 1951, p. 2 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « On votera le 17 juin », L’Aurore, 12 mai 1951, p. 10 [« Senghor, “octobriste non honteux”, ne veut pas soumettre l’honneur de la France à des élections trop fréquentes » ; « [Queuille] proteste contre les affirmations de M. Senghor, suivant lesquelles le gouvernement ne remplirait pas ses devoirs à l’égard des peuples d’outre-mer »] (ici).

ANONYME, « Vote favorable pour le 17 juin (élections) et le 4 juillet (fin de la législature) », La Bourgogne républicaine, 12 mai 1951, p. 1 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Zones de salaires », L’Aube, 12 mai 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Élections de 17 juin », La Croix, 13 mai 1951, p. 1 [« Le problème de la loi électorale pour les territoires d’outre-mer a provoqué de multiples objections de la part des élus de couleur, notamment de M. Senghor (I.O.M.), qui a accusé le gouvernement de remettre en cause le principe même de l’Union française »] (ici).

MARQUE Henri, « M. Queuille l’a emporté par 362 voix contre 219 », Paris-presse l’intransigeant, 13 mai 1951, p. 5 [« On entend ensuite M. Senghor (Sénégal) “octobriste” par conviction mais “juiniste” par devoir national. Son discours se limite d’ailleurs à la question des élections dans les territoires d’outre-mer. Le groupe des I.O.M. insistera pour que les élections dans la métropole n’aient lieu qu’après le vote de “leur petite réforme” »] (ici).

COURTABESSIS Bernard, « Derniers regards sur l’Assemblée sortante », La Croix, 23 mai 1951, p. 5 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Vote de la réforme électorale pour les T.O.M. », L’Aube, 24 mai 1951, p. 1 [« M. Senghor, rapporteur, avait demandé à la majorité, “par fidélité aux accords conclu”, de reprendre le texte du Conseil de la République, qui maintient le double collège en AEF, au Cameroun et à Madagascar, et augmente de neuf le nombre des députés »] (ici).

ANONYME, « Les exonérations fiscales pour l’enseignement libre », La Croix, 24 mai 1951, p. 2 [« Après de longs et délicats pourparlers, un accord est finalement intervenu, et les députés se sont ralliés, sur le rapport de M. Senghor (I.O.M.), au projet voté quelques instants auparavant par les sénateurs : le double collège continuera d’exister au Cameroun, en AEF et à Madagascar. Les TOM par contre auront six élus de plus dans la prochaine Chambre »] (ici).

ANONYME, « Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi de finances », La Croix, 25 mai 1951, p. 6 [Senghor a voté pour] (ici).

Annonce « Les têtes de listes aux prochaines élections », Carrefour, 29 mai 1951, p. 6 [Au Sénégal, se présentent Senghor (IOM), Lamine-Gueye (SFIO) et Brault (RPF)] (ici).

Annonce de parution, Revue guadeloupéenne, n˚ 33, juin 1951, p. 30 [Des poèmes de Senghor « qui sont un régal » dans Conjonction : bulletin de l’Institut Français d’Haïti, n˚ 29, 30, 31] (ici).

ANONYME, « Maurice Ménard, le pilote d’Air France, a-t-il été assassiné pour des raisons politiques ? », L’Aube, 13 juin 1951, p. 1 [« Il est certain que la campagne électorale est orageuse au Sénégal. Des bagarres ont éclaté entre partisans de Lamine-Gueye (SFIO) et Senghor (IOM) qui fait liste avec Gueye Abbas, secrétaire général de la CGT. Mais de la simple bagarre au meurtre, il y a tout de même un abîme »] (ici).

ANONYME, « Des écrivains engagés nous disent pourquoi ils ne sont pas candidats aux élections », Paris-presse l’intransigeant, 14 juin 1951, p. 7 [« Léopold Sédar Senghor est inscrit sur la liste du Bloc démocratique du Sénégal. Député sortant. Agrégé de l’Université. Il a parfaitement réussi dans son œuvre la synthèse de l’âme européenne et de l’âme nègre. C’est un mystique. Son art qui se souvient des maladies africaines, s’exprime par le verset claudélien : Chants d’ombre, Hosties noires. Il est excellent acteur et danseur. Il appartient d’ailleurs à une troupe de ballet et participe à tous les galas artistiques au bénéfice de ses frères de couleur » : confusion avec Sonar Senghor ! et il est dit à propos de Césaire que « sa poésie est très européanisée »] (ici).

Annonce électorale, L’Aurore, 18 juin 1951, p. 7 [Senghor élu] (ici).

Annonce électorale, Paris-presse l’intransigeant, 19 juin 1951, p. 6 [Senghor élu avec le BDS] (ici).

Annonce électorale, L’Aube, 19 juin 1951, p. 4 [« Bloc démocratique sénégalais : 212 941 voix, deux élus, Léopold Sédar Senghor et Abbas Gueye (IOM). SFIO : 34 184 voix. M. Lamine-Gueye, d. s., qui conduisait la liste SFIO est battu »] (ici).

Annonce électorale, Ce soir, 20 juin 1951, p. 1 [« Sont élus : MM. Senghor, indépendant d’outre-mer ; Abbas Gueye, indépendant d’outre-mer, avec 213 916 voix. M. Lamine-Gueye député sortant, SFIO, est battu avec 95 353 voix. Le candidat RPF est battu avec 4 938 voix »] (ici).

Annonce électorale, Le Républicain du Haut-Rhin, 20 juin 1951, p. 2 [Senghor élu] (ici).

Annonce électorale, L’Information, 20 juin 1951, p. 8 [Senghor élu] (ici).

Annonce électorale, La Croix, 20 juin 1951, p. 5 [BDS : 212 941 voix ; SFIO : 94 184] (ici).

Annonce électorale, L’Aube, 20 juin 1951, p. 3 [BDS : 213 916 ; SFIO : 95 543 ; RPF : 4 938] (ici).

ANONYME, « Vivre dans un monde uni où chacun accède à la culture », L’Aube, 23 juin 1951, p. 2 [Senghor parmi les membres de la délégation française de l’UNESCO] (ici).

ANONYME, « Deux déclarations de MM. Senghor et Abbas Gueye députés du Sénégal », L’Aube, 30 juin 1951, p. 3 [Abbas, ouvrier et syndicaliste, compte s’inscrire dans les IOM « aux côtés de [s]on ami Senghor » ; « Notons que dans une autre déclaration, M. Senghor, après avoir précisé les circonstances du meurtre de M. Ménard, pilote d’Air France, qui avait vivement ému l’opinion sénégalaise et métropolitaine, met en cause le “comité d’action” de la municipalité de Dakar. “Le meurtrier de M. Ménard, indique-t-il, est l’un des membres de cette formation spéciale. Il était par surcroît employé municipal. La responsabilité, au moins morale de ceux qui ont formé ces groupes d’hommes de main et les entretiennent en état d’excitation permanente, ne peut donc faire de doute”. Toutefois, précise plus loin M. Senghor, “je dois reconnaître que l’administration et la police ont fait ce qu’elles ont pu pour circonscrire le mal” »] (ici).

ANONYME, « Armistice dans la guerre des places au Palais-Bourbon », Paris-presse l’intransigeant, 30 juin 1951, p. 3 [« Depuis trois jours, M. Léopold Sédar Senghor sert de cicerone aux élus d’AOF »] (ici).

ANONYME, « Refus de M. Queuille pour former le Ministère », La Gazette provençale, 12 juillet 1951, p. 1 [« Après l’entrevue M. Senghor a déclaré : “Nous avons attiré l’attention du Président de la République qui est aussi président de l’Union française sur les questions intéressant plus directement les territoires d'Outre-Mer. Le Président s’est montré extrêmement compréhensif, c’est ainsi que pour la question de la réforme constitutionnelle qui est à l’ordre du jour actuel nous avons insisté sur l’importance d’une révision de certains points du titre VIII de la constitution : il est souhaitable par exemple que l’assemblée de l’Union française soit une assemblée disposant de pouvoirs réels »] (ici).

ANONYME, « M. Petsche pressenti », L’Information, 13 juillet 1951, p. 8 [« À la suite des entretiens, M. Senghor a déclaré : “Nous avons rappelé à M. Vincent Auriol que les territoires d’outre-mer font partie de la mère-patrie. Nous estimons qu’il est d’abord nécessaire de réviser les pouvoirs actuels de l’Assemblée de l’Union française. Nous avons insisté aussi sur le développement économique et social outre-mer. Les Anglais font un gros effort dans leurs dominions. Pourquoi n’en ferions-nous pas autant ? Les crédits accordés par FIDES ne sont pas suffisants. Quant à la personnalité désignée, nous faisons confiance au Président de la République” »] (ici).

ANONYME, « M. Petsche pressenti réserve sa réponse jusqu’à mardi », L’Aurore, 13 juillet 1951, p. 3 [« Il ne restait plus qu’à prendre sur des points secondaires l’avis des indépendants d’outre-mer, dont M. Senghor était le porte-parole. Ce fut fait en quelques minutes. Pour M. Senghor, ce qu’il faut avant tout c’est d’étendre les pouvoirs de l’Assemblée de l’Union française et développer économiquement et socialement les territoires d’outre-mer »] (ici).

ANONYME, « Du refus de M. Queuille à la désignation de M. Petsche », L’Aube, 13 juillet 1951, p. 3 [« Quittant l’Élysée, M. Senghor déclare qu’il a émis le vœu qu’il ne soit jamais perdu de vue que les territoires d’outre-mer font partie de la République, laquelle fait partie de l’Union française. “C’est ainsi, a-t-il dit, que pour la révision constitutionnelle, nous souhaitons que soient révisées aussi certains points du Titre VIII de la Constitution, et par exemple que l’Assemblée de l’Union française soit dotée de pouvoirs réels. D’autre part, si la question des salaires et des prix est importante pour la métropole, celle du développement économique et social des territoires d’outre-mer ne l’est pas moins. Le président s’est d’ailleurs montré extrêmement compréhensif sur ces problèmes »] (ici).

ANONYME, « Le problème scolaire est revenu comme un leitmotiv », L’Aurore, 14 juillet 1951, p. 3 [« À l’unanimité moins les voix RPF et celle de M. Senghor, on décida de cantonner M. Soustelle et ses amis à l’extrême droite »] (ici).

ANONYME, « M. Maurice Petsche attend les réponses des groupes à ses propositions », L’Information, 18 juillet 1951, p. 8 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « M. René Mayer à la recherche de la formule n˚ 2 », L’Aurore, 20 juillet 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Le premier grand débat de la nouvelle législature », L’Aube, 25 juillet 1951, p. 3 [« M. Senghor avec éloquence, clarté et chaleur, exposa les soucis et les vœux des populations d’outre-mer. Il réclama en outre un effort économique en leur faveur, et formula le souhait que la paix revienne rapidement en Indochine »] (ici).

ANONYME, « Comment l’Assemblée a refusé l’investiture de M. René Mayer », Paris-presse l’intransigeant, 26 juillet 1951, p. 3 [« M. Senghor fait ensuite approuver des vues très orthodoxes sur l’Union française »] (ici).

ANONYME, « L’échec de M. Mayer », La Croix, 26 juillet 1951, p. 2 [« L’Assemblée entend ensuite doléances des populations d’outre-mer exprimées par M. Senghor »] (ici).

KESSER Pierre, « Chronique d’outre-mer », Revue de défense nationale, août 1951, p. 228-233 [p. 230 : « La grosse surprise a été l’échec subi au Sénégal par M. Lamine-Gueye, leader socialiste, qui a été battu par M. Senghor, du bloc démocratique sénégalais. Il faut voir dans ce résultat notamment une réaction des différents blocs ethniques de l’intérieur contre la suprématie politique que cherchent à s’arroger les populations ouolofs, plus évoluées, de Dakar et de Saint-Louis »] (ici).

ANONYME, « Les déclarations des groupes », La Croix, 1er août 1951, p. 6 [« M. Senghor a ajouté : “Si les partis de la majorité qui se sont apparentés lors des élections ont l’intention de travailler en commun, je crois qu’il est temps qu’ils le disent et surtout qu’ils le fassent. Quant aux chances de succès de M. Maurice Petsche, je puis dire que son travail du week-end s’est concrétisé en propositions qui marquent “un certain progrès” »] (ici).

ANONYME, « M. Guy Mollet éliminé du Conseil de l’Europe par l’Assemblée », L’Aurore, 3 août 1951, p. 8 [Senghor élu au Conseil de l’Europe] (ici).

ANONYME, « Les délégués français de l’Assemblée consultative de Strasbourg », La Croix, 4 août 1951, p. 6 [Senghor élu au Conseil de l’Europe] (ici).

ANONYME, « M. Guy Mollet éliminé du Conseil de l’Europe par un vote de l’Assemblée », Paris-presse l’intransigeant, 4 août 1951, p. 3 [Senghor élu au Conseil de l’Europe] (ici).

ANONYME, « Nouveau débat d’investiture au Palais-Bourbon », La Croix, 9 août 1951, p. 6 [« M. Houphouët (Rass. démoc. africain) présente à son tour des revendications analogues à celles de son collègue Senghor »] (ici).

ANONYME, « M. Pleven investi par 391 voix contre 102 », L’Aurore, 9 août 1951, p. 3 [« À la reprise, MM. Senghor et Houphouët (ROA) mettent l’accent sur les problèmes de l’Union française et particulièrement insistent sur les investissements nécessaires »] (ici).

PATOZ Charles, « M. Pleven devant l’épreuve de l’investiture », L’Information, 9 août 1951, p. 8 [mention de Senghor] (ici).

DESFEUILLES P., « L’impasse des deux écoles », L’Homme libre, 10 août 1951, p. 1 et 2 [Senghor membre de l’association parlementaire pour la liberté de l’enseignement] (ici).

ANONYME, « M. Pleven attend la décision des radicaux pour former son cabinet », Paris-presse l’intransigeant, 10 août 1951, p. 1 [Senghor pressenti pour devenir secrétaire d’État] (ici).

ANONYME, « Le débat d’investiture n’a pas donné d’émotions à M. Pleven », », Paris-presse l’intransigeant, 10 août 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

LEMOINE Pierre, « L’Assemblée valide… », La Bourgogne républicaine, 11 août 1951, p. 3 [Lamine-Gueye conteste la régularité de l’élection de Senghor] (ici).

ANONYME, « La journée », L’Aurore, 11 août 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « L’actualité politique : les élections au Sénégal », La Croix, 12 août 1951, p. 6 [« Un débat a été amorcé au Palais-Bourbon sur les élections du Sénégal. Les socialistes ont, dans cette circonscription, perdu le siège détenu précédemment par Lamine-Gueye, au profit du colistier de M. Senghor (IOM). M. Pineau, faisant état de fraudes, a proposé de proclamer élu, avec M. Senghor, le maire socialiste de Dakar. Cette thèse a été combattue par M. Senghor, qui a reproché à M. Lamine-Gueye d’être à l’origine des fraudes. “Le peuple sénégalais, dit-il, a condamné le parti du gouverneur général, en l’occurrence de M. Béchard, socialiste.” M. Senghor poursuivra son exposé à une prochaine séance »] (ici).

ANONYME, « Assemblée », La Bourgogne républicaine, 22 août 1951, p. 8 [« On sait que les socialistes, se fondant sur de nombreuses irrégularités qui ont été constatées, demandent que plusieurs milliers de bulletins de vote soient annulés. Ainsi la liste de Senghor, indépendant, n’aurait plus qu’un élu au lieu de deux et le socialiste Lamine-Gueye, qui avait d’abord été déclaré battu, serait proclamé élu. M. Senghor ne l’entend pas de cette oreille : il vient d’affirmer à la tribune que son élection représente la volonté même de la population. M. de Tinguy du Pouet est d’accord avec M. Senghor et déclare que les irrégularités constatées ne sont pas assez graves pour que l’on annule les bulletins. Les socialistes proposent des opérations électorales du Sénégal, mais leur proposition est repoussée par 216 voix contre 95. M. Senghor et son suivant de liste sont donc proclamés élus »] (ici).

ANONYME, « Gespannte innenpolitiche Situation », Le Républicain du Haut-Rhin, 22 août 1951, p. 1 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « La “brève rencontre” gouvernement-parlement provoquera-t-elle le divorce de la majorité ? », Carrefour, 22 août 1951, p. 2 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « La rentrée de l’Assemblée », Paris-presse l’intransigeant, 22 août 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Importantes décisions au Conseil des Ministres », L’Information, 23 août 1951, p. 8 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Actualité politique », La Croix, 23 août 1951, p. 2 [l’élection de Senghor et d’Abbas Gueye est validée] (ici).

ANONUME, « Séance de validations à l’Assemblée », L’Aurore, 23 août 1951, p. 3 [l’élection de Senghor et d’Abbas Gueye est validée] (ici).

ANONYME, « Un député-poète », Paris-presse l’intransigeant, 25 août 1951, p. 2 [« Léopold Senghor, qui vient d ;être validé par l’Assemblée nationale, à la suite d’un débat assez animé, est, aujourd’hui, un des espoirs de l’Afrique après  voir fait, pendant des années, le désespoir de ses maîtres. C’était un enfant insupportable. Chez les Pères, le soir même de sa première communion, il administrait une terrible râclée à l’un de ses petits camarades. À 45 ans, il est plus calme. Son adversaire actuel, M. Lamine-Gueye, maire de Dakar, n’a pas à craindre de semblables violences. M. Léopold Senghor est né à Joal au Sénégal. Après avoir été l’élève des Pères, il a poursuivi ses études au collège de Dakar, puis au Quartier Latin. Il est aujourd’hui agrégé de grammaire, député du Sénégal et président du groupe parlementaire des indépendants. Naturiste, Senghor ne boit pas d’alcool, ne fume pas, mange peu, s’entretient avec un quart d’heure de culture physique tous les matins. Il aime le cinéma, le jazz, mais aussi Bach, Mozart. Il a épousé Ginette Éboué, fille du gouverneur et de Mme Éboué, sénateur de la Guadeloupe. Ils ont deux garçons de 4 et 3 ans, François et Guy. Poète il a écrit de nombreux vers, notamment : “Chant d’ombres” (sic), “Hosties noires”, la “Communauté impériale”, “Anthologie de la poésie africaine” »] (ici).

ANONYME, « Confidences… », Carrefour, 29 août 1951, p. 2 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « C’est grâce au boomerang socialiste de l’apparentement que la IVe pourra subventionner les écoles libres », Rivarol, 30 août 1951, p. 2 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « L’Assemblée a repoussée en séance de nuit la motion Jules-Julien », Paris-presse l’intransigeant, 7 septembre 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Le débat scolaire a pris fin à 4 h 30 ce matin », Paris-presse l’intransigeant, 11 septembre 1951, p. 3 [Senghor a voté pour] (ici).

ANONYME, « Le débat scolaire : l’analyse du scrutin », La Croix, 11 septembre 1951, p. 2 [Senghor a voté pour] (ici).

ANONYME, « La fin du débat scolaire », La Croix, 23 septembre 1951, p. 5 [Senghor a voté pour] (ici).

ANONYME, « Le scrutin sur le projet d’allocation scolaires », Paris-presse l’intransigeant, 23 septembre 1951, p. 3 [mention de Senghor] (ici).

BOGANDA B., « Un beau camouflage qui ne fait pas honneur à l’administration », Le Droit de vivre, 15 octobre 1951, p. 3 [« Mon collègue Léopold Sédar Senghor ne m’a-t-il pas dit, en me voyant revenir à l’Assemblée : “Félicitations, Boganda, le petit sorcier” »] (ici).

FARDIN Raymond, « Un étudiant antillais vous parle », Le Droit de vivre, 15 octobre 1951, p. 4 [« Il faut que [les jeunes Français] apprennent à aimer La Fontaine et à écouter Senghor, à relier Schoelcher et à méditer Césaire : il faut qu’ils n’ignorent pas que si le nègre fut anthropophage, les nazis blancs ont dépassé toute la cruauté imaginable et que la civilisation, dès lors, comme la sauvagerie […] ne sont le monopole ni d’un peuple, ni d’une race »] (ici).

A.F., « La Gold Coast après dix mois d’autonomie », La Croix, 23 novembre 1951, p. 5 [mention de Senghor] (ici).

ANONYME, « Le gouvernement veillera sur le loyalisme des employés du centre atomique », La Croix, 24 novembre 1951, p. 2 [mention de Senghor] (ici).

JACQUEMIN Yves, « Record olympique à l’Assemblée », Rivarol, 20 décembre 1951, p. 2 [mentions de Senghor] (ici).

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, Année 1951 .
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Site Archives Léopold Sédar Senghor
Consulté le 29/07/2025 sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/Senghor/collections/show/23

Collection créée par Groupe international de recherche Léopold Sédar Senghor Collection créée le 23/12/2023 Dernière modification le 22/01/2024