Bar ‘Ebrōyō, Lettre à Mār Denḥa
Notice bio-bibliographique
Description
Bar ‘Ebrōyō ou Grigor Abu'l Faraj naquit à Mélitène (Malatya en Turquie actuelle) en 1225/6. Il suivit un cursus éducatif à Mélitène puis à Antioche et à Tripoli où il s'initia à la rhétorique et à la médecine avant de devenir médecin, comme son père, et d'exercer à l'hôpital de Damas. Consacré à 20 ans évêque syro-orthodoxe de Gūbos, il devint métropolite d'Alep. C'est là qu'il assista à l'arrivée des Mongols; son art médical lui permit de s'introduire auprès de l'Ilkhan Hülagü et de son épouse chrétienne syro-orientale Doquz Khatun. En 1264, il fut élu maphrien de Tagrīt et de l'Orient. Tout en étant attaché au monastère de Mār Mattaï, il fréquenta les grands centres culturels de Mésopotamie septentrionale et mourut à Maragha, capitale des Ilkhans mongols, en 1286.
Sa Lettre à Mār Denḥa, rédigée en syriaque, est une réponse à une première missive, aujourd'hui perdue, envoyée par le catholicos syro-oriental Denḥa à Bar ‘Ebrōyō dans laquelle on devine que le catholicos avançait une série d'arguments théologiques justifiant sa christologie dyophysite. La réponse du maphrien est rédigée en deux parties, précédées d'une adresse: un développement d'arguments théologiques anti-dyophysites, suivi, en illustration de son propos, d'un commentaire de l'histoire du siège de Séleucie-Ctésiphon depuis les origines apostoliques, l'adoption de la chistologie prônée par de l'École d'Anticohe et ses conséquences jusqu'au milieu du VIe siècle. La Lettre s'achève sur une exhortation.
Bar ‘Ebrōyō ou Grigor Abu'l Faraj naquit à Mélitène (Malatya en Turquie actuelle) en 1225/6. Il suivit un cursus éducatif à Mélitène puis à Antioche et à Tripoli où il s'initia à la rhétorique et à la médecine avant de devenir médecin, comme son père, et d'exercer à l'hôpital de Damas. Consacré à 20 ans évêque syro-orthodoxe de Gūbos, il devint métropolite d'Alep. C'est là qu'il assista à l'arrivée des Mongols; son art médical lui permit de s'introduire auprès de l'Ilkhan Hülagü et de son épouse chrétienne syro-orientale Doquz Khatun. En 1264, il fut élu maphrien de Tagrīt et de l'Orient. Tout en étant attaché au monastère de Mār Mattaï, il fréquenta les grands centres culturels de Mésopotamie septentrionale et mourut à Maragha, capitale des Ilkhans mongols, en 1286.
Sa Lettre à Mār Denḥa, rédigée en syriaque, est une réponse à une première missive, aujourd'hui perdue, envoyée par le catholicos syro-oriental Denḥa à Bar ‘Ebrōyō dans laquelle on devine que le catholicos avançait une série d'arguments théologiques justifiant sa christologie dyophysite. La réponse du maphrien est rédigée en deux parties, précédées d'une adresse: un développement d'arguments théologiques anti-dyophysites, suivi, en illustration de son propos, d'un commentaire de l'histoire du siège de Séleucie-Ctésiphon depuis les origines apostoliques, l'adoption de la chistologie prônée par de l'École d'Anticohe et ses conséquences jusqu'au milieu du VIe siècle. La Lettre s'achève sur une exhortation.
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Citation de la page
Christelle Jullien, “Bar ‘Ebrōyō, Lettre à Mār Denḥa”, Projet ANR TransPerse (CeRMI, CNRS) & Projet EMAN (Thalim, CNRS-Sorbonne Nouvelle-ENS). Consulté le 22/12/2024 sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/TransPerse/collections/show/137