Dans ces poèmes écrits suite à une période de convalescence, le poète, chétif, plus réceptif aux ondes et souffles de la terre, exsude son for intérieur. Si bien qu'il aura du mal à poursuivre, une fois rétabli, cette série de poèmes ; tant, qu'il s'interrogera - dans ses Calepins Bleus - sur les rapports étroits entre maladie et poésie. En tout cas, cette série de poèmes français montre un Jean-Joseph Rabearivelo dans toute sa simplicité ce qui infirme le jugement péremptoire d'un Jean Amrouche assènant que tout était faux chez Jean-Joseph Rabearivelo, toujours noyé de réminiscences et d'artifices littéraires.