10 feuilles de format courant (21 x 29 cm), chacune portant au recto un poème numéroté (2, 5, 6, 9, 10, 11, 13, 15, 19, 20), envoyées par l’auteur à J.-M. Devésa. Celui-ci, avec l’autorisation écrite de Yavelde, la fille aînée de Sony, publie dans son essai biographique[1], les six derniers poèmes sans leurs numéros d’ordre, précédés de cette notice :
"À l’automne 1994, un courrier de Sony Labou Tansi adressé à l’auteur contenait ces poèmes, non titrés, simplement numérotés, ne portant aucune indication quant au recueil d’où ils avaient été extraits. Chaque texte était dactylographié sur une seule et unique page. L’ensemble, constitué de doubles obtenus au carbone, est relativement ancien si l’on en juge par l’état du papier ; il comporte quelques corrections de la main de l’écrivain."
Pour établir le texte de la présente édition génétique, J.-M. Devésa nous a gracieusement transmis en janvier 2015 une copie numérique non seulement des six poèmes déjà publiés, mais aussi des quatre restés inédits, soit la moitié de ce recueil dont on peut raisonnablement supposer qu’il comptait au moins 20 poèmes. L’autre moitié est toujours portée disparue (il manque les poèmes 1, 3, 4, 7, 8, 12, 14, 16, 17, 18).
[1] J.-M. Devésa, Sony Labou Tansi. Écrivain de la honte et des rives magiques du Kongo, Paris, L’Harmattan, 1996, 379 p. ; pp. 337-355.