Trois feuillets dactylographiés à l’encre machine noire, sur papier peluche aux traces de pliure évidentes, portant deux poèmes précédés de l’adresse, suivis de la date « octobre 1982 » et de la signature manuscrites ; texte presque sans ratures, hormis un court ajout à la main dans chaque texte.
Ces deux poèmes tapuscrits intitulés
« Poema Verba » et
« Qu’ils sont fiers… », longs, respectivement, de 51 vers sur deux feuillets et de 42 vers sur un feuillet, apparaissent à l’évidence comme des mises au net de la première version du cahier manuscrit, avec de surcroît quelques modifications de l’une à l’autre version, surtout dans le deuxième poème où une ligne en pointillé manuscrite signale un coupure autographe. Ils sont en lien avec un troisième, un poème déjà
publié dont Sony envoie une photocopie à la même destinataire au Brésil, et dont le titre,
Verba ou le poème à hydrogène, signale assez la parenté avec les deux précédents.
Le fonds Sônia O. Almeida est aussi composé de 21 feuillets manuscrits, support de 12 lettres autographes de Sony à Sônia O. Almeida (1981-1987). Extraits concernant son désir de publier ses poèmes en recueil :
« […] Je t’envoie des textes au hasard de ma main dans le fouillis de papiers. C’est des poèmes peut-être je n’ai pas eu le temps de le savoir. J’ai criffonné, un point c’est tout. Dans le dernier numéro du courrier de l’Unesco ont paru des poèmes à moi. Voyez ce que vous pouvez en faire. […] » (30 novembre 1981)
« […] Mes poèmes sont dans des anthologies mais pas encore en plaquettes. Je le ferai plus tard. Par respect pour le genre. […] » (2 avril 85)
Cette année est problématique, car elle anticipe d’une année les poèmes envoyés dans cette lettre et datés, eux, d’octobre 82. Plus probablement que celle-ci, c’est la date de la lettre qui est erronée.