Espace Afrique-Caraïbe

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Collection : Poèmes épars en français (Le poète)

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Jean-Joseph Rabearivelo évoque l'atmosphère d'une après-midi autour du kiosque à musique où les "voix rauques, / De leurs rythme brisés [...] s'en vont résonner encor jusqu'au fond des jardins, / Étouffer leurs échos dans les lumières glauques". À Tananarive, dans le parc de la Résidence, la Société Philharmonique, musiciens amateurs européens et indigènes, y donnait presque mensuellement des "concerts intéressants" relate la Revue de Madagascar. En outre, les cérémonies officielles venant rythmer la vie tananarivienne s'adjoignaient souvent d'une troupe de mpilalao, de hira-gasy, d'artistes indigènes - après avoir, évidemment ! passé, ou biaisé, la censure. Le sonnet se donne à lire comme une scène de genre.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Poème publié au Mercure de France

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Un poème de Cour dans lequel Rabearivelo témoigne "au nom de toute la tribu" de la "gratitude" envers le seigneur de ces lieux, le Gouverneur Général Léon Cayla. 
Rabearivelo s'amuse à endosser l'habit de "poëte... national" au risque de "déchoir dans la virtuosité".
Clairement, l'homme de lettres se livre à un exercice d'apparat tel un José-Maria de Heredia lançant au tsar de Russie, en 1896, du haut du pont Alexandre III, des vers français rondement tournés. Rabearivelo prend un malin plaisir à saluer "dans la langue des Dieux", la magnanimité de la Mère-Patrie "car le poète seul peut tutoyer les rois".
Thuriféraire ? Cela n'effleure pas l'esprit de Rabearivelo : il apostrophe, du moins veut-il le croire, un mécène des arts ; son unique "appréhension" est de pêcher dans "les jours heureux et quelque peu bonhommes de Verlaine" ; subir une influence, non politique, mais poétique toujours.
L'ironie, peut-être, sera, à la marge, ce début de version espagnole qui ébranle la ligne de démarcation entre "indigène" et français et assigne le malgache à sa seule malgachéité - l'objectif étant de façonner une âme bien typique afin d'en estampiller les produits locaux pour l'export et lors des Expositions universelles vitrines de l'Outre-mer.
Rabearivelo y exhibe son talent rhétorique, flattant son ego et sa "race" ; et sa prise de parole, à l'occasion de la fête des enfants - cérémonie de propagande initiée par Gallieni - l'intronise au sein de la Pléiade universelle.
Gratitude, oui.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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L'amorce d'une "prose prose poétique, musicale [...] assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience". Jean-Joseph Rabearivelo fait résonner l'expression toute faite "ombre-falote" en y adjoignant un mot cher : "aboli", réminiscence littéraire. Ce bout de manuscrit donne à voir l'amplitude que confère Jean-Joseph Rabearivelo à ses états d'âmes, les émotions agrandies par le style.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
PRO MAN1 Ombres falotes.jpg
L'amorce d'une "prose prose poétique, musicale [...] assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience". Jean-Joseph Rabearivelo fait résonner l'expression toute faite "ombre-falote" en y adjoignant un mot cher : "aboli", réminiscence littéraire. Ce bout de manuscrit donne à voir l'amplitude que confère Jean-Joseph Rabearivelo à ses états d'âmes, les émotions agrandies par le style.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Intrépide flute 1.jpg

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Trois poèmes comme trois mignardises où le poète du cru chante les beautés du terroir : les filles hovas, hésitantes comme l'Aube, les fleurs désolées, les mangues, pastèques, coings... Rabearivelo élève son pays natal, comme Frédéric Mistral sa Provence, dans toute sa primeur. Ce faisant, il va de concert avec les européens en goguette dans les îles pour qui telle personne vue n'est jamais qu'un type, hova ou sakalava, plus ou moins représentatif de la " race ". Rabearivelo dit le monde d'après Pierre Camo et ses acolytes ; c'est un air d'emprunt.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Deux poèmes destinés à la revue Rythme et synthèse. Placé sous les auspices du Maître de Valvins, Mallarmé, et du mentor Pierre Camo, JJR s’inscrit non seulement dans l'histoire littéraire mais aussi au coeur de la scène contemporaine et coloniale : Pierre Camo est poète magistrat de la Cour de Tananarive. C'est à ce dernier qu'il adresse le premier poème qu'il publie dans la presse. Aux yeux du jeune poète, il incarne la figure du mécène.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM PRO TAP1 Mépris.jpg
Un travail de collecte et de réécritures du fond poétique de Madagascar. Jean-Joseph Rabearivelo assure le passage à l'écrit d'une culture traditionnelle, ici les hain-teny, menacée par la domination française peu à l'écoute des peuples qu'elle colonise et de leurs personnalités pour reprendre un mot cher à Jean-Joseph Rabearivelo. La transcription, plutôt que traduction comme le précise le poète, est une forme de résistance, à l'érosion du temps oui, et surtout face à l'hégémonie occidentale. Sans ce jeu de passage des langues, il craint que le peuple malgache ne devienne des "déracinés" comme une génération d'intellectuels assimilés, en exil sur leur propre terre (Barrès) ; ou encore, des "immémoriaux", à la manière de cette communauté tahitienne, perdant la mémoire, dévoyée de son bon sens, décrite  par Victor Segalen. D'où le manifeste "Hitady Ny Very" ('à la recherche de ce qui est perdu') lancé dans la revue Ny Fandrosoam-Baovao.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Feuillet découpé et incomplet

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Un feuillet manuscrit, recto-verso, premier état d'un poème non publié.
Au recto un reçu, daté du 10 janvier 1921, signé par une certaine Mme Razanamanga, domiciliée à Ambondrona, qui reconnaît avoir reçu telle quantité de fil et tant de bobinots de M. Diriquen, lequel Diriquen figure en en-tête du document comme représentant en bois et produits de Madagascar, ayant son siège à Sainte-Marie de Madagascar et des agences à Tananarive et Soanierana-Ivongo. Le reçu est bilingue, un tracé central sépare le texte en français, à gauche, du même texte rédigé en malgache, à droite. L’écriture n’est pas celle de Rabearivelo. Un ajout à l’encre rouge indique que ce reçu est « annulé » ; il a sans doute été écarté des archives et mis dans un coin.
Il est réemployé par Rabearivelo. Plié en deux dans le sens de la longueur, en suivant la ligne centrale qui sépare les deux langues, il est utilisé tête-bêche comme support d’un poème de cinq quatrains intitulé « Soir à » (la suite du titre a disparu, le haut du feuillet est déchiré), de la main de Rabearivelo, et dédié à É. Perrin.
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