Rabearivelo est à son bureau, son regard embrasse l'entour : sa bibliothèque où trônent les Noms de Théocrite et de Virgile dont les églogues s'épanchent sur l'Imerina, et André Chénier, enfin tous ces poètes ayant célébré la nature alors que, soudain songeant aux " campagnes d'Iarive ", les grands travaux de l'Administration percent des voies de communication pour le contrôle du territoire, nivelle, édifie, installe cette belle " Civilisation " et étouffe les derniers " parfums " sous le " ciment de la Cité future ". Rabearivelo, témoin de son époque, en marge de l'Histoire, se fait le chantre d' " un monde qui doit finir ".