Rabearivelo, interrogé au nom de la jeunesse malgache - pour le journal Vendémiaire -, s'excuse d'en être déjà trop éloigné. Il déplore néanmoins ce penchant qu'il observe autour de lui, une fascination irréfléchie vers tout ce qui provient de Là-Bas. Les jeunes ne rêvent que d'aller visiter Paris. Mais pour y faire quoi s'inquiète-t-il ? Au détour de cette réponse, bien qu'établissant la différence entre " chamites " et " malayo-polynésiens ", il se solidarise avec les animateurs de la revue du Monde Noir à partir d'un commundénominateur : ne sommes-nous pas des " mélaniens " ? Tous autant invus par le monde Blanc qui ne les considère qu'à partir de leur statut d'indigène.