Début de l'insurrection, 23 juin 1848

Autres notices de la collection : Les fiches - Voir les autres notices de cette collection

Auteur : Sylvie Giraud
Notice créée le 24/07/2015

Informations sur l'extrait de Flaubert

Extrait : Vers neuf heures, les attroupements formés à la Bastille et au Châtelet refluèrent sur le boulevard. De la porte Saint-Denis à la porte Saint-Martin, cela ne faisait plus qu'un grouillement énorme, une seule masse d'un bleu sombre, presque noir.

Titre de l'écrit : L'Éducation sentimentale : III, 1

Pagination dans l'édition de référence : 474

Date de l'écriture : 14 mars-12 juillet 1868

Lieu de l'écriture : Paris, Croisset

Corpus : Fictionnel

Les mots clés

22-26 juin 1848, Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentale

Relations entre fiche et images

Collection Les images
	Ce document est en relation avec :
	Attaque de la Porte Saint Denis
	Attaque de la barricade de la Porte Saint Denis
	Attaque et prise de la Porte Saint-Denis (23 juin 1848)
	Barricade de la Porte Saint Denis (23 juin 1848)
	La Barricade de la rue Culture Sainte-Catherine, attaque du 23 juin 1848
	Le Général Lamoricière parlementant avec les insurgés de la barricade de la caserne Saint-Martin
	Plan de la ville de Paris. Évenements de juin 1848
	Plan des barricades élevées à Paris pendant l'insurrection de juin 1848
	Prise de la Barrière de la Chapelle Saint Denis
	La Barricade de la rue culture Sainte Catherine

Afficher la visualisation des relations de la notice.

Citer cette page

Sylvie Giraud, Début de l'insurrection, 23 juin 1848, 24/07/15.
.
Consulté le 26/04/2024 sur la plate-forme EMAN :
https://eman-archives.org/FLIM/items/show/6574

Contexte

Contexte : Réel

Type d'accès au contexte :

Lecture
Témoignage

Notes, observations, éléments critiques sur le contexte : Pierre-Marc de Biasi : "La tonalité narrative n'est plus la même. À partir de ce moment du récit, le narrateur semble changer de camp : un renversement que l'on peut suivre dans le travail documentaire du romancier. Jusque-là, Flaubert avait surtout utilisé des sources conservatrices pour mieux ridiculiser les révolutionnaires. À partir de juin 1848, il choisit de préférence ses références chez les démocrates et les révolutionnaires pour mettre en scène aussi nettement que possible la bêtise et la férocité des réactionnaires, responsables du bain de sang de juin et du coup d'État du 2 décembre." (L'Éducation sentimentale, Le Livre de poche, coll. Classique, Paris, 2002, p. 474, note 1).

Description et analyses

Catégorie / médium : Événements

Notes, observations, éléments critiques :

Aperçu génétique de l'avant-texte, d'après le manuscrit de travail déposé à la Bibliothèque nationale de France.

Scénario, f° 91 (NAF 17611) : "I. un bruit de tambour les reveille. 48 eclate."
Esquisse, f° 94v° (NAF 17607) : "animation de la foule - episode comique figures des passants Des vendeurs hommes crient à vendre les pamphlets immondes - on crie "Vive Barbès. vive Napoleon"
Esquisse, f° 114 (NAF 17607) : "Le soir est d'aspect tragique, temps orageux. une force latente α ironique dans la foule un evenement formidable dans l'air. C'etait precisement là Mais le peuple n'etait pas content ne voulait pas partir"
Esquisse, f° 115 (NAF 17607) : "Bandes enormes à la Bastille, du Chatelet les travailleurs du Luxemb reflue sur les boulevards s'y etaient joints Car c'etait un horizon C'etait un horizon qui leur deplaisait prquoi ? ils trouvaient cela leur semblait un leurre une trahison dementir aux promesses"
Brouillon, f° 111v° (NAF 17607) : ...

Aperçu génétique de l'avant-texte, d'après le manuscrit de travail déposé à la Bibliothèque nationale de France.

Scénario, f° 91 (NAF 17611) : "I. un bruit de tambour les reveille. 48 eclate."
Esquisse, f° 94v° (NAF 17607) : "animation de la foule - episode comique figures des passants Des vendeurs hommes crient à vendre les pamphlets immondes - on crie "Vive Barbès. vive Napoleon"
Esquisse, f° 114 (NAF 17607) : "Le soir est d'aspect tragique, temps orageux. une force latente α ironique dans la foule un evenement formidable dans l'air. C'etait precisement là Mais le peuple n'etait pas content ne voulait pas partir"
Esquisse, f° 115 (NAF 17607) : "Bandes enormes à la Bastille, du Chatelet les travailleurs du Luxemb reflue sur les boulevards s'y etaient joints Car c'etait un horizon C'etait un horizon qui leur deplaisait prquoi ? ils trouvaient cela leur semblait un leurre une trahison dementir aux promesses"
Brouillon, f° 111v° (NAF 17607) : "Voilà ce qui faisait que le rass. etait plus nombr. Aux hommes des ateliers se joignaient les travailleurs du Luxembourg... les gardes montagnards de Caussidière A 9h. du soir Enormes bandes à la Bastille α au Chatelet moutonnement infini des têtes les voitures ne pouvaient plus circuler (1) on voyait le moutonnement bleu sombre figures silence recueillement sauf les cris "vive Napoleon, Barbès -" α "nous l'aurons vive Napoleon !" figures irritées pâles fameliques, ... yeux caves yeux caves, prunelles flamboyantes. la faim - α l'exaltation de l'enthousiasme. temps Le ciel etait orageux"
Brouillon, f° 96v° (NAF 17607) : "vers à neuf heures du soir, les bandes de la Bastille α du Châtelet refluèrent sur les boulevards. Entre les portes α en telle quantité que de la porte St Denys α à la porte St Martin les voitures ne circulaient pas on ne voyait plus que Le terrain etant là inflechi on voyait le la houle à droite et à gauche cela elle ne faisait plus qu'un moutonnement infini des têtes de la foule formait masses une seule surface d'un bleu sombre - sur presque noir"
Brouillon, f° 116 (NAF 17607) : "à vers neuf heures du soir, les bandes colon formées à de la Bastille α la du Châtelet refluèrent sur les boulevards. De la porte St Denys à la porte St Martin elles ne faisaient cela ne faisait plus qu'un moutonnement infini grouillement enorme, un seul masse d'un bleu sombre, presque noir presque noir"
Mise au net, f° 113 (NAF 17607) : "Vers neuf heures, les colonnes attroupements formés à attroupements formés à de la Bastille α du au Châtelet refluèrent sur les boulevards, α α α de la Porte St Denys à la Porte St Martin cela ne faisait plus qu'un grouillement enorme, une seule masse d'un bleu sombre, presque noir presque noir."

Retour à la version réduite

Informations sur la fiche

Date : 24/07/15

Langue : Français

Contributeur(s) : Avec le soutien de l'ANR, programme bilatéral franco-allemand

Début de l'insurrection, 23 juin 1848

Informations sur l'extrait de Flaubert

Les mots clés

Relations entre fiche et images

Collection Les images

Citer cette page