À l'occasion du centenaire de la naissance d'Alphonse de Lamartine, Pauline Savary interroge les grands auteurs de la littérature contemporain, tels que Zola, Coppée ou Mistral. Zola avoue qu'il a peu lu Lamartine alors que, dans sa jeunesse, ils étaient « grisés par Hugo, et surtout par Musset. » Il considère également que c'est un poète oublié et termine sa réponse par cet avertissement : « Cela doit rendre modeste les plus orgueilleux d'entre nous. »
Dans l'interview suivante accordée à Marcel Hutin, Daudet et Zola se trouvent tous deux associés dans l'échec au baccalauréat comme dans le succès littéraire. L'auteur de L'Assommoir se concentre davantage sur l'examen qu'il a présenté deux fois alors que Daudet n'a jamais terminé le lycée.
Ces interviews croisées permettent de connaître le point de vue de deux écrivains à l'occasion d'une énième réforme du baccalauréat relative à la composition du jury et au livret scolaire, proposée par Rambaud, ministre de l'instruction publique. Daudet et Zola critiquent le baccalauréat dont l'organisation ne permet pas de reconnaître la valeur des candidats. La remise en cause de l'examen lui-même, remplacé par un contrôle continu des connaissances acquises au cours de l'année, fait écho à nos interrogations modernes en matière d'éducation.