Insurrection de juin 1848, rive gauche de Paris

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Auteur : Sylvie Giraud
Notice créée le 25/07/2015

Informations sur l'extrait de Flaubert

Extrait : Quatre barricades formaient, au bout des quatre voies, d’énormes talus de pavés ; des torches çà et là grésillaient ; malgré la poussière qui s’élevait, il distingua des fantassins de la ligne et des gardes nationaux, tous le visage noir, débraillés, hagards. Ils venaient de prendre la place, avaient fusillé plusieurs hommes ; leur colère durait encore.

Titre de l'écrit : L'Éducation sentimentale : III, 1

Pagination dans l'édition de référence : 494

Date de l'écriture : Mi-septembre / mi-octobre 1868

Lieu de l'écriture : Croisset

Corpus : Fictionnel

Les mots clés

Gustave Flaubert, Juin 1848, L'Éducation sentimentale

Relations entre fiche et images

Collection Les images
	Ce document est en relation avec :
	Attaque de la barricade de la place du Petit-Pont
	Au profit des blessés de la 10e légion
	Barricade de la rue Clovis
	Barricade du Petit-Pont
	Dévastation du poste de la Place Maubert
	Enlèvement d'une barricade, rue Perdue (Quartier du Panthéon)
	Incendie du poste de la place Maubert

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Sylvie Giraud, Insurrection de juin 1848, rive gauche de Paris, 25/07/15.
.
Consulté le 20/04/2024 sur la plate-forme EMAN :
https://eman-archives.org/FLIM/items/show/6586

Contexte

Contexte : Réel

Type d'accès au contexte :

Lecture
Témoignage
Visualisation

Notes, observations, éléments critiques sur le contexte :

- Lorsque Frédéric Moreau est conduit, pendant la nuit du 25 au 26 juin 1848, entre la barrière d'Italie et la mairie du XII^e arrondissement (262, rue Saint-Jacques), les combats sont terminés dans ce secteur de Paris, mais l'assaut lancé par Cavaignac dans la journée du 24 juin 1848 fut terrible.
- Pierre-Marc de Biasi : "Entre le 23 et le 26 juin, les affrontements de rue, d'une extrême violence, firent entre trente et cinquante mille morts à Paris. Le chiffre exact reste très difficile à évaluer. Les barricades des insurgés furent enlevées au canon. Plusieurs généraux furent tués : Bréa, place d'Italie, Négrier et Duvivier à la Bastille ; l'archevêque de Paris, Mgr Affre, fut mortellement blessé par une balle perdue le 25, sur le faubourg Saint-Antoine, au moment où il tentait de s'interposer entre la troupe et les insurgés pour mettre fin au combat." (L'Éducation sentimentale, Le Livre de poche, coll. Classique, Paris, 2002, p. 497, note 1).
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Description et analyses

Catégorie / médium : Événements

Notes, observations, éléments critiques :

Aperçu génétique de l'avant-texte, d'après le manuscrit de travail déposé à la Bibliothèque nationale de France.

Scénario, f° 91 (NAF 17611) : "I. un bruit de tambour les reveille. 48 eclate."
Esquisse, f° 177 (NAF 17607) : "Enfin il part le soir du 4ème jour. le lundi - le 25 juin etait jour de la Fête-Dieu. (26) ça finit à 12 heures - le matin vers midi Aspects de Paris. la nuit."
Esquisse, f° 106v° (NAF 17607) : "- çà α là qq pelotons de garde mobiles les mains noires de poudre. - les barricades font des obstacles"
Esquisse, f° 170 (NAF 17607) : "Des barricades font à demi demolies faisaient obstacles. - des pelotons de garde-mobiles passaient debraillés les mains noires de poudre."
Esquisse, f° 166v° (NAF 17607) : "gigantesque barricade au pont d'Austerlitz place Valhubert"
Brouillon, f° 62v° (NAF 17608) : "au rond-point montagnes de pavés = 4 barricades à l'extrémité des deux rues α des deux boulevards"
Brouillon, f° 99v° (NAF 17608) ...

Informations sur la fiche

Date : 25/07/15

Langue : Français

Contributeur(s) : Avec le soutien de l'ANR, programme bilatéral franco-allemand

Insurrection de juin 1848, rive gauche de Paris

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