1610_J'ay remarqué l'an, le jour, et la place_[Sonnet IV]

Auteurs : Pasquier, Étienne

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Informations sur la notice

ContributeurLagnena, Michela

Texte

Transcription diplomatique

J’ay remarqué l’an, le iour, & la place,
Que me trouuant vis à vis de ton œil,
Tu enclinas vers moy ton doux accueil,
Embelliſſant d’vn teint rouge ta face.

O Cieux aſtrez, ô terre quelle grace !
Je t’en appelle à teſmoin, clair Soleil,
Qui lors ialoux te bruniſſant de dueil,
Dans le couuert des nuës pris ta trace.

Tout le vermeil eſtoit en elle & moy,
O Dieu moteur d’vn reciproque eſmoy ;
Ne permets point que d’vne ſotte honte

Nous nous ſoyons en ce teint conuertis,
Mais que d’humeurs ſemblables aſſortis
Nous l'ayons fait par l'ardeur qui nous domte.

Emplacement du texte

OuvrageJeus Poetiques dans La Jeunesse d'Estienne Pasquier et sa suite

Date de publication du volume1610

Lieu de publication du volumeParis

Exemplaire consultéParis, Bibliothèque nationale de France, Rés. 8-BL-8830

Pagination, foliotation, signatureX8r°

Pièce n°004

Description & Analyse du texte

GenrePoésie

FormeSonnet

VersDécasyllabe

Rimes

ABBA ABBA CCD EED
Articulation systématique des rimes masculines et féminines

SujetsPrémices de l'amour

Les mots clés

pièce lyrique, Sonnet

Les relations du document

Collection Sonnets

1555_J'ay remarqué l'an, le jour, et la place_[Sonnet IV] est reproduit dans ce document

Notice créée par Michela Lagnena Notice créée le 10/11/2023 Dernière modification le 11/12/2023