1610_Il sera vray, et ma foy n'est point vaine_[Sonnet LVIII]

Auteurs : Pasquier, Étienne

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Informations sur la notice

ContributeurLagnena, Michela

Texte

Transcription diplomatiqueIl ſera vray, & ma foy n’eſt point vaine,
Il ſera vray, mieux que bien ie le ſçay
Que les diſcours que pour toy ie traçay
Ne te rendront à mes vœux plus humaine.

Mais il viendra qu’vne moins inhumaine
Liſant le tort que tu m’as pourchaſſé,
Abhorrera de tenir terraſſé
Vn sien amant d’vne ſemblable peine.

Ainſi comblé de mille afflictions,
Je vay comptant mes chaudes paſsions,
A vne Dame, ainçois à vne idole.

Ainſi deuot en toute humilité
Deuant les pieds d’vne ingrate beauté,
Pour mon prochain, non pour moy ie m’immole.

Emplacement du texte

OuvrageJeus Poetiques dans La Jeunesse d'Estienne Pasquier et sa suite

Date de publication du volume1610

Lieu de publication du volumeParis

Exemplaire consultéParis, Bibliothèque nationale de France, Rés. 8-BL-8830

Pagination, foliotation, signatureEe2r°

Pièce n°0058

Description & Analyse du texte

GenrePoésie

FormeSonnet

VersDécasyllabe

Rimes

ABBA ABBA CCD EED
Articulation systématique des rimes masculines et féminines

Sujets

Discours didactique
Servitude amoureuse vs cruauté dame aimée

RééditionChangement de l'objet du sacrifice

Les mots clés

pièce lyrique, Sonnet

Les relations du document

Collection Sonnets

1555_Il sera vray, et ma foy n'est point vaine_[Sonnet XV] est reproduit dans ce document

Notice créée par Michela Lagnena Notice créée le 25/02/2024 Dernière modification le 25/08/2024