PetruSantuLeca

Poèmes corses de l'écrivain Petru Santu Leca


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Collection : Pierre Leca : portraits divers

Auteur : Graziani, Victor
Caricature au fusain de Pierre Leca
Petru Santu Leca naît le 12 février 1879 à « une heure du soir » dans la maison familiale d'Arbori en Corse. Ce village pittoresque de la pieve de Sevi in dentru, au paysage si familier à l'esprit des insulaires, il le décrit de ses plus beaux vers dans un poème éponyme ainsi que dans Nuit Corse, qu'il dédie à sa mère.

Petru Santu est le fils d'Antoine-Dominique Leca, propriétaire de 33 ans, et de son épouse Angèle-Marie Casanova, qui n'est autre que la sœur du poète et écrivain Santu Casanova. Il naît parmi une fratrie qui se compose de trois sœurs, Antonia, Agata et Marta, et d'un frère, Filippu. Souvent comme le veut la tradition dans les familles corses, le petit-fils porte le nom du grand-père. Ce dernier est l'ancien instituteur de la commune d'Arbori, canton de Vico, où il est nommé le 29 février 1836. Antoine-Dominique Leca naîtra dix ans après.

Petru Santu Leca est mobilisé durant la Première Guerre Mondiale afin de participer aux combats de la Somme et de Verdun, ainsi qu'à la campagne d'Italie. Reconnu bon pour le service le 3 septembre 1914, il est mobilisé alors qu'il enseigne au lycée de Nice. Par la même occasion, il doit aussi interrompre la publication de L'Aloès[1], une revue littéraire dont il est le fondateur et le rédacteur en chef. Le premier numéro vient tout juste d'être imprimé quelques mois auparavant, en mai 1914. La revue reprendra en 1918, pour cesser définitivement en 1924, faute de fonds suffisants.

On pourrait également classer sans encombre Petru Santu Leca parmi ceux que Paul Arrighi nomme « les collaborateurs vivants » de la revue L'Annu Corsu, et dont la finesse de l'écriture parvient à faire ressentir, à faire vivre avec force. « Partout, [écrit Paul Arrighi], dans la satire ou l'élégie, dans l'évocation historique ou l'anecdote plaisante, dans l'étude psychologique ou littéraire, dans le portrait ou le paysage, vibre un tel amour du sol natal que toutes les espérances nous sont permises »[2].


[1] Imprimerie du Sud-Est, Frey et Trincheri, Nice, 1 rue Longchamp.

[2] L'Annu Corsu, 1924, p. 231.

Auteur : NC
Caricature de Pierre Leca
Petru Santu Leca naît le 12 février 1879 à « une heure du soir » dans la maison familiale d'Arbori en Corse. Ce village pittoresque de la pieve de Sevi in dentru, au paysage si familier à l'esprit des insulaires, il le décrit de ses plus beaux vers dans un poème éponyme ainsi que dans Nuit Corse, qu'il dédie à sa mère.

Petru Santu est le fils d'Antoine-Dominique Leca, propriétaire de 33 ans, et de son épouse Angèle-Marie Casanova, qui n'est autre que la sœur du poète et écrivain Santu Casanova. Il naît parmi une fratrie qui se compose de trois sœurs, Antonia, Agata et Marta, et d'un frère, Filippu. Souvent comme le veut la tradition dans les familles corses, le petit-fils porte le nom du grand-père. Ce dernier est l'ancien instituteur de la commune d'Arbori, canton de Vico, où il est nommé le 29 février 1836. Antoine-Dominique Leca naîtra dix ans après.

Petru Santu Leca est mobilisé durant la Première Guerre Mondiale afin de participer aux combats de la Somme et de Verdun, ainsi qu'à la campagne d'Italie. Reconnu bon pour le service le 3 septembre 1914, il est mobilisé alors qu'il enseigne au lycée de Nice. Par la même occasion, il doit aussi interrompre la publication de L'Aloès[1], une revue littéraire dont il est le fondateur et le rédacteur en chef. Le premier numéro vient tout juste d'être imprimé quelques mois auparavant, en mai 1914. La revue reprendra en 1918, pour cesser définitivement en 1924, faute de fonds suffisants.

On pourrait également classer sans encombre Petru Santu Leca parmi ceux que Paul Arrighi nomme « les collaborateurs vivants » de la revue L'Annu Corsu, et dont la finesse de l'écriture parvient à faire ressentir, à faire vivre avec force. « Partout, [écrit Paul Arrighi], dans la satire ou l'élégie, dans l'évocation historique ou l'anecdote plaisante, dans l'étude psychologique ou littéraire, dans le portrait ou le paysage, vibre un tel amour du sol natal que toutes les espérances nous sont permises »[2].


[1] Imprimerie du Sud-Est, Frey et Trincheri, Nice, 1 rue Longchamp.

[2] L'Annu Corsu, 1924, p. 231.

Auteur : NC
Portrait photo de Pierre Leca
Petru Santu Leca naît le 12 février 1879 à « une heure du soir » dans la maison familiale d'Arbori en Corse. Ce village pittoresque de la pieve de Sevi in dentru, au paysage si familier à l'esprit des insulaires, il le décrit de ses plus beaux vers dans un poème éponyme ainsi que dans Nuit Corse, qu'il dédie à sa mère.

Petru Santu est le fils d'Antoine-Dominique Leca, propriétaire de 33 ans, et de son épouse Angèle-Marie Casanova, qui n'est autre que la sœur du poète et écrivain Santu Casanova. Il naît parmi une fratrie qui se compose de trois sœurs, Antonia, Agata et Marta, et d'un frère, Filippu. Souvent comme le veut la tradition dans les familles corses, le petit-fils porte le nom du grand-père. Ce dernier est l'ancien instituteur de la commune d'Arbori, canton de Vico, où il est nommé le 29 février 1836. Antoine-Dominique Leca naîtra dix ans après.

Petru Santu Leca est mobilisé durant la Première Guerre Mondiale afin de participer aux combats de la Somme et de Verdun, ainsi qu'à la campagne d'Italie. Reconnu bon pour le service le 3 septembre 1914, il est mobilisé alors qu'il enseigne au lycée de Nice. Par la même occasion, il doit aussi interrompre la publication de L'Aloès[1], une revue littéraire dont il est le fondateur et le rédacteur en chef. Le premier numéro vient tout juste d'être imprimé quelques mois auparavant, en mai 1914. La revue reprendra en 1918, pour cesser définitivement en 1924, faute de fonds suffisants.

On pourrait également classer sans encombre Petru Santu Leca parmi ceux que Paul Arrighi nomme « les collaborateurs vivants » de la revue L'Annu Corsu, et dont la finesse de l'écriture parvient à faire ressentir, à faire vivre avec force. « Partout, [écrit Paul Arrighi], dans la satire ou l'élégie, dans l'évocation historique ou l'anecdote plaisante, dans l'étude psychologique ou littéraire, dans le portrait ou le paysage, vibre un tel amour du sol natal que toutes les espérances nous sont permises »[2].


[1] Imprimerie du Sud-Est, Frey et Trincheri, Nice, 1 rue Longchamp.

[2] L'Annu Corsu, 1924, p. 231.

Auteur : NC
Portrait photo de Pierre Leca
Petru Santu Leca naît le 12 février 1879 à « une heure du soir » dans la maison familiale d'Arbori en Corse. Ce village pittoresque de la pieve de Sevi in dentru, au paysage si familier à l'esprit des insulaires, il le décrit de ses plus beaux vers dans un poème éponyme ainsi que dans Nuit Corse, qu'il dédie à sa mère.

Petru Santu est le fils d'Antoine-Dominique Leca, propriétaire de 33 ans, et de son épouse Angèle-Marie Casanova, qui n'est autre que la sœur du poète et écrivain Santu Casanova. Il naît parmi une fratrie qui se compose de trois sœurs, Antonia, Agata et Marta, et d'un frère, Filippu. Souvent comme le veut la tradition dans les familles corses, le petit-fils porte le nom du grand-père. Ce dernier est l'ancien instituteur de la commune d'Arbori, canton de Vico, où il est nommé le 29 février 1836. Antoine-Dominique Leca naîtra dix ans après.

Petru Santu Leca est mobilisé durant la Première Guerre Mondiale afin de participer aux combats de la Somme et de Verdun, ainsi qu'à la campagne d'Italie. Reconnu bon pour le service le 3 septembre 1914, il est mobilisé alors qu'il enseigne au lycée de Nice. Par la même occasion, il doit aussi interrompre la publication de L'Aloès[1], une revue littéraire dont il est le fondateur et le rédacteur en chef. Le premier numéro vient tout juste d'être imprimé quelques mois auparavant, en mai 1914. La revue reprendra en 1918, pour cesser définitivement en 1924, faute de fonds suffisants.

On pourrait également classer sans encombre Petru Santu Leca parmi ceux que Paul Arrighi nomme « les collaborateurs vivants » de la revue L'Annu Corsu, et dont la finesse de l'écriture parvient à faire ressentir, à faire vivre avec force. « Partout, [écrit Paul Arrighi], dans la satire ou l'élégie, dans l'évocation historique ou l'anecdote plaisante, dans l'étude psychologique ou littéraire, dans le portrait ou le paysage, vibre un tel amour du sol natal que toutes les espérances nous sont permises »[2].


[1] Imprimerie du Sud-Est, Frey et Trincheri, Nice, 1 rue Longchamp.

[2] L'Annu Corsu, 1924, p. 231.

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