PetruSantuLeca

Poèmes corses de l'écrivain Petru Santu Leca


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Auteur : NC
Portrait photo de Pierre Leca
Petru Santu Leca naît le 12 février 1879 à « une heure du soir » dans la maison familiale d'Arbori en Corse. Ce village pittoresque de la pieve de Sevi in dentru, au paysage si familier à l'esprit des insulaires, il le décrit de ses plus beaux vers dans un poème éponyme ainsi que dans Nuit Corse, qu'il dédie à sa mère.

Petru Santu est le fils d'Antoine-Dominique Leca, propriétaire de 33 ans, et de son épouse Angèle-Marie Casanova, qui n'est autre que la sœur du poète et écrivain Santu Casanova. Il naît parmi une fratrie qui se compose de trois sœurs, Antonia, Agata et Marta, et d'un frère, Filippu. Souvent comme le veut la tradition dans les familles corses, le petit-fils porte le nom du grand-père. Ce dernier est l'ancien instituteur de la commune d'Arbori, canton de Vico, où il est nommé le 29 février 1836. Antoine-Dominique Leca naîtra dix ans après.

Petru Santu Leca est mobilisé durant la Première Guerre Mondiale afin de participer aux combats de la Somme et de Verdun, ainsi qu'à la campagne d'Italie. Reconnu bon pour le service le 3 septembre 1914, il est mobilisé alors qu'il enseigne au lycée de Nice. Par la même occasion, il doit aussi interrompre la publication de L'Aloès[1], une revue littéraire dont il est le fondateur et le rédacteur en chef. Le premier numéro vient tout juste d'être imprimé quelques mois auparavant, en mai 1914. La revue reprendra en 1918, pour cesser définitivement en 1924, faute de fonds suffisants.

On pourrait également classer sans encombre Petru Santu Leca parmi ceux que Paul Arrighi nomme « les collaborateurs vivants » de la revue L'Annu Corsu, et dont la finesse de l'écriture parvient à faire ressentir, à faire vivre avec force. « Partout, [écrit Paul Arrighi], dans la satire ou l'élégie, dans l'évocation historique ou l'anecdote plaisante, dans l'étude psychologique ou littéraire, dans le portrait ou le paysage, vibre un tel amour du sol natal que toutes les espérances nous sont permises »[2].


[1] Imprimerie du Sud-Est, Frey et Trincheri, Nice, 1 rue Longchamp.

[2] L'Annu Corsu, 1924, p. 231.

Auteur : Graziani, Victor
Caricature au fusain de Pierre Leca
Petru Santu Leca naît le 12 février 1879 à « une heure du soir » dans la maison familiale d'Arbori en Corse. Ce village pittoresque de la pieve de Sevi in dentru, au paysage si familier à l'esprit des insulaires, il le décrit de ses plus beaux vers dans un poème éponyme ainsi que dans Nuit Corse, qu'il dédie à sa mère.

Petru Santu est le fils d'Antoine-Dominique Leca, propriétaire de 33 ans, et de son épouse Angèle-Marie Casanova, qui n'est autre que la sœur du poète et écrivain Santu Casanova. Il naît parmi une fratrie qui se compose de trois sœurs, Antonia, Agata et Marta, et d'un frère, Filippu. Souvent comme le veut la tradition dans les familles corses, le petit-fils porte le nom du grand-père. Ce dernier est l'ancien instituteur de la commune d'Arbori, canton de Vico, où il est nommé le 29 février 1836. Antoine-Dominique Leca naîtra dix ans après.

Petru Santu Leca est mobilisé durant la Première Guerre Mondiale afin de participer aux combats de la Somme et de Verdun, ainsi qu'à la campagne d'Italie. Reconnu bon pour le service le 3 septembre 1914, il est mobilisé alors qu'il enseigne au lycée de Nice. Par la même occasion, il doit aussi interrompre la publication de L'Aloès[1], une revue littéraire dont il est le fondateur et le rédacteur en chef. Le premier numéro vient tout juste d'être imprimé quelques mois auparavant, en mai 1914. La revue reprendra en 1918, pour cesser définitivement en 1924, faute de fonds suffisants.

On pourrait également classer sans encombre Petru Santu Leca parmi ceux que Paul Arrighi nomme « les collaborateurs vivants » de la revue L'Annu Corsu, et dont la finesse de l'écriture parvient à faire ressentir, à faire vivre avec force. « Partout, [écrit Paul Arrighi], dans la satire ou l'élégie, dans l'évocation historique ou l'anecdote plaisante, dans l'étude psychologique ou littéraire, dans le portrait ou le paysage, vibre un tel amour du sol natal que toutes les espérances nous sont permises »[2].


[1] Imprimerie du Sud-Est, Frey et Trincheri, Nice, 1 rue Longchamp.

[2] L'Annu Corsu, 1924, p. 231.

Auteur : NC
Caricature de Pierre Leca
Petru Santu Leca naît le 12 février 1879 à « une heure du soir » dans la maison familiale d'Arbori en Corse. Ce village pittoresque de la pieve de Sevi in dentru, au paysage si familier à l'esprit des insulaires, il le décrit de ses plus beaux vers dans un poème éponyme ainsi que dans Nuit Corse, qu'il dédie à sa mère.

Petru Santu est le fils d'Antoine-Dominique Leca, propriétaire de 33 ans, et de son épouse Angèle-Marie Casanova, qui n'est autre que la sœur du poète et écrivain Santu Casanova. Il naît parmi une fratrie qui se compose de trois sœurs, Antonia, Agata et Marta, et d'un frère, Filippu. Souvent comme le veut la tradition dans les familles corses, le petit-fils porte le nom du grand-père. Ce dernier est l'ancien instituteur de la commune d'Arbori, canton de Vico, où il est nommé le 29 février 1836. Antoine-Dominique Leca naîtra dix ans après.

Petru Santu Leca est mobilisé durant la Première Guerre Mondiale afin de participer aux combats de la Somme et de Verdun, ainsi qu'à la campagne d'Italie. Reconnu bon pour le service le 3 septembre 1914, il est mobilisé alors qu'il enseigne au lycée de Nice. Par la même occasion, il doit aussi interrompre la publication de L'Aloès[1], une revue littéraire dont il est le fondateur et le rédacteur en chef. Le premier numéro vient tout juste d'être imprimé quelques mois auparavant, en mai 1914. La revue reprendra en 1918, pour cesser définitivement en 1924, faute de fonds suffisants.

On pourrait également classer sans encombre Petru Santu Leca parmi ceux que Paul Arrighi nomme « les collaborateurs vivants » de la revue L'Annu Corsu, et dont la finesse de l'écriture parvient à faire ressentir, à faire vivre avec force. « Partout, [écrit Paul Arrighi], dans la satire ou l'élégie, dans l'évocation historique ou l'anecdote plaisante, dans l'étude psychologique ou littéraire, dans le portrait ou le paysage, vibre un tel amour du sol natal que toutes les espérances nous sont permises »[2].


[1] Imprimerie du Sud-Est, Frey et Trincheri, Nice, 1 rue Longchamp.

[2] L'Annu Corsu, 1924, p. 231.

Auteur : NC
Portrait photo de Pierre Leca
Petru Santu Leca naît le 12 février 1879 à « une heure du soir » dans la maison familiale d'Arbori en Corse. Ce village pittoresque de la pieve de Sevi in dentru, au paysage si familier à l'esprit des insulaires, il le décrit de ses plus beaux vers dans un poème éponyme ainsi que dans Nuit Corse, qu'il dédie à sa mère.

Petru Santu est le fils d'Antoine-Dominique Leca, propriétaire de 33 ans, et de son épouse Angèle-Marie Casanova, qui n'est autre que la sœur du poète et écrivain Santu Casanova. Il naît parmi une fratrie qui se compose de trois sœurs, Antonia, Agata et Marta, et d'un frère, Filippu. Souvent comme le veut la tradition dans les familles corses, le petit-fils porte le nom du grand-père. Ce dernier est l'ancien instituteur de la commune d'Arbori, canton de Vico, où il est nommé le 29 février 1836. Antoine-Dominique Leca naîtra dix ans après.

Petru Santu Leca est mobilisé durant la Première Guerre Mondiale afin de participer aux combats de la Somme et de Verdun, ainsi qu'à la campagne d'Italie. Reconnu bon pour le service le 3 septembre 1914, il est mobilisé alors qu'il enseigne au lycée de Nice. Par la même occasion, il doit aussi interrompre la publication de L'Aloès[1], une revue littéraire dont il est le fondateur et le rédacteur en chef. Le premier numéro vient tout juste d'être imprimé quelques mois auparavant, en mai 1914. La revue reprendra en 1918, pour cesser définitivement en 1924, faute de fonds suffisants.

On pourrait également classer sans encombre Petru Santu Leca parmi ceux que Paul Arrighi nomme « les collaborateurs vivants » de la revue L'Annu Corsu, et dont la finesse de l'écriture parvient à faire ressentir, à faire vivre avec force. « Partout, [écrit Paul Arrighi], dans la satire ou l'élégie, dans l'évocation historique ou l'anecdote plaisante, dans l'étude psychologique ou littéraire, dans le portrait ou le paysage, vibre un tel amour du sol natal que toutes les espérances nous sont permises »[2].


[1] Imprimerie du Sud-Est, Frey et Trincheri, Nice, 1 rue Longchamp.

[2] L'Annu Corsu, 1924, p. 231.

Auteur : Leca, Petru Santu
Matinata corsa
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Dans L'Annu Corsu, chronique de l'année régionaliste et littéraire de 1927, sont mentionnés les liens qui existent avec la revue U Laricciu que dirige Carulu Giovoni, où l'on peut notamment lire des poésies de Pierre Leca[1]. Le 20 février 1927, l'association Salvadore Viale de Bastia, « centre d'études qui permet à une élite de mieux connaître les œuvres de nos écrivains locaux »[2], fait paraître un numéro spécial sur Santu Casanova où son neveu, Pierre Leca, fait reproduire deux de ses poèmes, Matinata corsa et Loghi fatati, inspirés des paysages de la région d'Arbori où son oncle passa ses années de jeunesse.

Petru Santu Leca brigue par le délaissement volontaire des images recherchées, une simplicité poétique qui suscite l'admiration et qui provoque l'émotion. Ses paysages sont sobres mais grandioses. Celui que campe le poème Matinata Corsa par exemple, tissé de scènes pastorales, au creux desquelles le soleil peu à peu réveille un village, jusqu'à son zénith, ces enfants qui courent dans les ruelles, ces visages familiers qui se côtoient, ce foyer - issu fuculaghju tantu caru - que rallume le magnifique poème de Peppu Flori afin d'y accueillir un ami[3], tout nous remémore des préludes que nous connaissons bien. Tout parle au lecteur de manière émouvante, à qui se demande ce qu'est un village corse et lui donne l'aspect de la vie.

Les vers sonnent juste dans le cœur, pour la raison d'une écriture à la difficile simplicité certes, car la simplicité ne se donne guère facilement à un poète ; mais une écriture bien moins savante qu'émotive. Et tout résonne à l'esprit, d'un principe de conscience et de sensibilité où l'art poétique devient presque palpable. Le poème Matinata corsa reste sans doute à cert égard, l'un des plus aboutis.

[1] L'Annu Corsu, 1927, p. 181.

[2] L'Annu Corsu, 1928, p. 181.

[3] Peppu Flori, « L'Ultimu viaghju »

Auteur : Leca, Petru Santu
Notte in lu mulinu
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Dans Mon jeune âge, il se souvient de son enfance heureuse au contact de la nature. La nostalgie se traduit par les images d'innocence et de pureté de l'âme. Dans une magnifique prosopopée de la Jeunesse, il s'en remet au temps échu, fait de « beaux souvenirs », sans sombrer dans un sentiment d'impuissance ou de frustration. Si le jeune âge est un bien irrévocablement emporté, il ne se dérobe pas au cœur.

Un état de conscience douloureux, de tendresse et de regrets mêlés, parcourt bon nombre de ses poésies : Nuit Corse, Mon cœur, mon pauvre cœur…, Anniversariu, Notte in lu mulinu, Tempi passati. La nostalgie que soulève l'écriture, naît d'une situation d'attente, d'un impossible retour des instants passés, d'une réalité venue contrarier les attentes de sa mémoire de jeunesse.

Dans L'Annu Corsu de 1925, Antone Bonifacio, à qui Petru Santu Leca avait dédié Notte in lu mulinu[1], publie A lingua corsa di i pueti qui porte la signature d'un esprit voulant dédramatiser les possibles attitudes face au constat que la langue corse se perd. Non sans humour, il met ainsi en scène, à travers un dialogue, trois personnages aux traits de caractère bien distincts. Milinu défend une conception optimiste de la langue corse dans sa pratique, et il soutient l'initiative des poètes régionalistes à vouloir conserver leur langue maternelle et à la valoriser par le biais de l'expression poétique.

[1] L'Aloès, n° 10, juin 1922 (repris dans L'Annu Corsu, 1923, p. 105).

Auteur : Leca, Petru Santu
Voceru

Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Le 24 décembre 1923, la Cyrnos, société philanthropique corse de Nice, donne une fête dans le hall du Cécil hôtel[1]. On lit qu'à cette occasion, Mlle Méziane qui avait interprété en 1922 Cursichella, déclame le Voceru di Culomba mis en musique à partir d'un poème de Petru Santu Leca. Elle est applaudite avec véhémence par l'assistance. Le texte intégral de ce voceru, reproduit ici, paraît en même temps dans l'Annu Corsu. Cité plus tard dans la chronique de l'année régionaliste et littéraire du numéro 5 de cette même revue, on apprend qu'il a été mis en musique par Xavier Tomasi, et commercialisé en décembre 1927[2] avec en couverture la Voceratrice du peintre Caniccioni. Un an après, en 1928, un passage du Figaro nous le présente comme une « page véhémente dont l'inspiration musicale semble être de source ou de caractère populaire. Le chant, soutenu par un dessin de sixtes (en fa mineur) crée une ambiance très caractéristique. Le Vocero de Colomba de M. Xavier Tomasi est un morceau de musique qui semble intimement lié au texte et qui exprime parfaitement un sentiment d'une sombre douleur »[3].

[1] L'Annu Corsu, 1923, p. 198

[2] Deramond éditeur, 12, rue du Jeune-Anarchasis, Marseille, 6 francs.

[3] L'Annu Corsu, 1928, p. 182.

Auteur : Leca, Petru Santu
Lingua corsa
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Dans L'Annu corsu de 1927, le poème U di là e u di quà écrit par Dumenicantone Antonini, loue les mérites et la qualité des productions poétiques corses. Après avoir lancé aux quelques lignes d'ouverture, cette fausse idée préconçue qu'« i pumuntinchi ùn sanu puetà », Antonini relève au fil d'un jugement élogieux et très élégamment disposé en une suite de sizains dont les rimes se croisent, la vigueur de la production poétique en Corse-du-sud. Parmi Santu Casanova et Paul Arrighi - auquel Petru Santu Leca dédie l'édifiant poème Lingua corsa[1] -, Dumenicantone Antonini porte sans tarir de vives marques d'appréciation envers l'impressionnante liste des poètes régionalistes de cette époque.

[1] L'Aloès, n° 11, décembre 1922. Repris dans L'Annu Corsu, 1923, p. 109.

Auteur : Leca, Petru Santu
Notte d'angosce
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Notte d'angosce publié dans l'Annu Corsu de 1924, met en scène trois hommes avançant sur des sentiers de montagne non loin de Rennu, Soccia, Letia, Guagnu et Ortu.  Ils sont partis en pleine nuit sous une pluie torrentielle vers le village de Murzo, afin d'aller au chevet de Mariuccia souffrante. Leur train pédestre est soudain interrompu par l'annonce d'une issue tragique.

Auteur : Leca, Petru Santu
In muntagna
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef. Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

In Muntagna dédié à son ami Michele Susini, Loghi fatati[1], U me paese, Mezziornu in piaghja[2]filent une série de poèmes qui disent par la forme et par le fond, l'amour de la nature corse, sa campagne et ses décors champêtres, sans les empreindre systématiquement d'une poésie d'abandon ou de passé irrévocablement banni. Les images défilent en peignant tout le cours d'une vie pastorale à la noble sobriété, au sujet de laquelle Béatrice Elliott souligne avec justesse « de la douceur, de l'harmonie, une beauté attendrie toujours […] ce sentiment réussit à nous faire oublier l'époque matérielle à laquelle nous appartenons »[3].

[1] L'Annu Corsu, 1927, p. 49.

[2] L'Aloès, n° 17, juillet 1924 (repris dans L'Annu Corsu, 1925, p. 89).

[3] Béatrice Elliott, « Triptyque corse. Jean-Wallis Padovani, J.-A. Mattei Pierre Leca » in Les Cahiers du cyrnéisme, n°5, Marseille-Nice, Les éditions de l'Annu Corsu, 1935, p. 36.

Auteur : Leca, Petru Santu
Anniversariu
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Le jeune Petru Santu laisse transparaître dans son écriture une imprégnation toute lamartinienne, revêtue du seing des Méditations poétiques. Il a goûté les écrits du poète, ses allusions mythologiques, ainsi que la versatilité des tonalités élégiaques ‒ tour à tour heureuses puis tristes ‒, l'angoisse face à la mort aussi. Le genre se remotive par la grâce des paysages qu'il invoque avec simplicité. Le flambeau et la joie du poète s'éteignent sur une note douloureuse dans L'enfant morte pendant le siège, Méchante, Sois heureuse. Il ne congédiera pas pour autant la Muse, qui parvient des années encore après cet épisode de tendre mélancolie, à le ravir vers d'autres sources d'inspiration. Dans Gloire au désir, Vibrations, Mélancolie et Souvenir, il se laisse éprendre d'une passion très sensuelle, ou au contraire très pure dans Glanes, Le passé vivant, Nocturne, Mon cœur, mon pauvre cœur…, Amore, Cantu d'amore.

Un état de conscience douloureux, de tendresse et de regrets mêlés, parcourt bon nombre de ses poésies : Nuit Corse, Mon cœur, mon pauvre cœur…, Anniversariu, Notte in lu mulinu, Tempi passati. La nostalgie que soulève l'écriture, naît d'une situation d'attente, d'un impossible retour des instants passés, d'une réalité venue contrarier les attentes de sa mémoire de jeunesse.

Le poème Anniversariu qu'il dédie à sa mère, laisse résonner la plainte forte d'une lamentation. Il le rédige dans la nuit du 9 septembre 1922 en hommage à la mort de son père Antoine-Dominique.

Auteur : Leca, Petru Santu
Ninni nanna
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

À son retour de guerre, Petru Santu Leca évoque la mort au front d'anciens amis comme Maurice Antoni ou Georges Gilly, que « la mitraille n'a point épargnés ». Au fil d'un In memoriam paru dans L'Aloès, il se remémore « des âmes vibrantes, des cœurs ardents, des esprits généreux, toute une jeunesse magnifique morte pour la France pendant les 5 années qu'a duré la guerre »[1]. Le poème Ninni Nanna parmi ses plus connus, s'attriste au souvenir pesant d'une Corse laissée exsangue, et privée des rires de ses enfants.

Théo Lacuire, professeur au lycée de Nice, met en musique les poèmes de ses deux collègues et amis, Antone Bonifacio et Petru Santu Leca. Celui-ci le désigne d'ailleurs en des propos très élogieux parus dans le journal La Corse de Marseille[2]: « [un] corsu di core e d'ispirazione ». De leur collaboration naissent les magnifiques chansons retranscrites dans le recueil Frutti d'imbernu d'Antone Bonifacio. Quant à celles de Petru Santu Leca, elles sont encore aujourd'hui présentes dans nos mémoires : Ninni Nanna enregistrée sur disque parlophone[3], connaît parmi toutes le plus grand succès populaire grâce aux interprétations de Lamy et de Tino Rossi.

[1] Béatrice Elliott, « Triptyque corse. Jean-Wallis Padovani, J.-A. Mattei Pierre Leca » in Les Cahiers du cyrnéisme, n°5, Marseille-Nice, Les éditions de l'Annu Corsu, 1935, p. 42.

[2] Le passage est reproduit dans L'Annu Corsu de 1925, p. 192.

[3] L'Annu Corsu, 1934, p. 168.

Auteur : Leca, Petru Santu
Canti spusarecci
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Les plaisirs et les bonheurs ressurgissent après la Grande Guerre. L'Annu Corsu de 1924 en témoigne. Parmi les événements marquants du mois d'août, il est fait cas du mariage qu'ont fêté le 11 de ce mois les villages réunis d'Arbori et de Rennu. Le directeur de publication de la revue, Paul Arrighi, épouse mademoiselle Marta Leca. Elle n'est autre que la sœur de Petru Santu Leca. Ce dernier lui dédiera parmi ses poèmes les plus connus, Dolce ricordu, Andante, Souhaits. Paul Arrighi, originaire de Rennu et fils d'instituteur, est lui-même professeur agrégé d'italien après des études à l'Ecole Normale Supérieure. Il enseigne à Nice, puis à l'université d'Aix-Marseille où l'ont connu des générations de Corses encore aujourd'hui parmi nous.

Auteur : Leca, Petru Santu
Cantu d'Amore
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Le jeune Petru Santu laisse transparaître dans son écriture une imprégnation toute lamartinienne, revêtue du seing des Méditations poétiques. Il a goûté les écrits du poète, ses allusions mythologiques, ainsi que la versatilité des tonalités élégiaques ‒ tour à tour heureuses puis tristes ‒, l'angoisse face à la mort aussi. Le genre se remotive par la grâce des paysages qu'il invoque avec simplicité. Le flambeau et la joie du poète s'éteignent sur une note douloureuse dans L'enfant morte pendant le siège, Méchante, Sois heureuse. Il ne congédiera pas pour autant la Muse, qui parvient des années encore après cet épisode de tendre mélancolie, à le ravir vers d'autres sources d'inspiration. Dans Gloire au désir, Vibrations, Mélancolie et Souvenir, il se laisse éprendre d'une passion très sensuelle, ou au contraire très pure dans Glanes, Le passé vivant, Nocturne, Mon cœur, mon pauvre cœur…, Amore, Cantu d'amore.

Cantu D'amore paraît dans le numéro 17 de L'Aloès en juillet 1924, puis dans L'Annu Corsu un an après[1]. Théo Lacuire le met en musique sous le titre Ti tengu cara. Elle sera interprétée par Jean Tavera[2].

[1] L'Annu Corsu, 1925, p. 87.

[2] J. Fusina, Ecrire en Corse, Klincksieck, 2010, p. 71.

Auteur : Leca, Petru Santu
Mezziornu in Piaghja
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

In Muntagna dédié à son ami Michele Susini, Loghi fatati[1], U me paese, Mezziornu in piaghja[2]filent une série de poèmes qui disent par la forme et par le fond, l'amour de la nature corse, sa campagne et ses décors champêtres, sans les empreindre systématiquement d'une poésie d'abandon ou de passé irrévocablement banni. Les images défilent en peignant tout le cours d'une vie pastorale à la noble sobriété, au sujet de laquelle Béatrice Elliott souligne avec justesse « de la douceur, de l'harmonie, une beauté attendrie toujours […] ce sentiment réussit à nous faire oublier l'époque matérielle à laquelle nous appartenons »[3].

[1] L'Annu Corsu, 1927, p. 49.

[2] L'Aloès, n° 17, juillet 1924 (repris dans L'Annu Corsu, 1925, p. 89).

[3] Béatrice Elliott, « Triptyque corse. Jean-Wallis Padovani, J.-A. Mattei Pierre Leca » in Les Cahiers du cyrnéisme, n°5, Marseille-Nice, Les éditions de l'Annu Corsu, 1935, p. 36.

Auteur : Leca, Petru Santu
A De Moro-Giafferri
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Petru Santu Leca est mobilisé durant la Première Guerre Mondiale afin de participer aux combats de la Somme et de Verdun, ainsi qu'à la campagne d'Italie. Reconnu bon pour le service le 3 septembre 1914, il est mobilisé alors qu'il enseigne au lycée de Nice. Par la même occasion, il doit aussi interrompre la publication de L'Aloès[1], une revue littéraire dont il est le fondateur et le rédacteur en chef. Le premier numéro vient tout juste d'être imprimé quelques mois auparavant, en mai 1914. La revue reprendra en 1918, pour cesser définitivement en 1924, faute de fonds suffisants.

À son retour de guerre, Petru Santu Leca évoque la mort au front d'anciens amis comme Maurice Antoni ou Georges Gilly, que « la mitraille n'a point épargnés »,. Au fil d'un In memoriam paru dans L'Aloès, il se remémore « des âmes vibrantes, des cœurs ardents, des esprits généreux, toute une jeunesse magnifique morte pour la France pendant les 5 années qu'a duré la guerre »[2]

Le 20 février 1919, Petru Santu Leca est libéré d'une carrière militaire forcée certes, mais vaillamment menée. Mis en congé de démobilisation et rendu ainsi aux travaux de la Paix, il consacre désormais son temps et ses soins à faire renaître sa revue méditerranéenne, L'Aloès, avec l'aide de Jean Wallis-Padovani et aussi de Louis Cappatti qui agrémente les pages de reproductions de gravures sur bois. Ce même Jean Wallis-Padovani qui restera indéfectiblement lié de longues années à son ami d'Arbori : au mois d'avril 1927[3], il revient à l'occasion d'une conférence avec les Corses de Nice, sur la création L'Annu Corsu et la beauté atemporelle des poèmes en langue corse de Leca. Le 15 février 1934, quinze ans après la reprise de L'Aloès, une nouvelle conférence se tient toujours sur le même thème, au Théâtre des Arts de Nice.

Béatrice Elliott déclare avec justesse que « c'est dans L'Aloès qu'on retrouve les meilleurs vers français de Pierre Leca, et, dans L'Annu Corsu, sa plus typique poésie du terroir »[4]

[1] Imprimerie du Sud-Est, Frey et Trincheri, Nice, 1 rue Longchamp.
[2] Béatrice Elliott, « Triptyque corse. Jean-Wallis Padovani, J.-A. Mattei Pierre Leca » in Les Cahiers du cyrnéisme, n°5, Marseille-Nice, Les éditions de l'Annu Corsu, 1935, p. 42.
[3] L'Annu Corsu, 1927, p. 189.
[4] Béatrice Elliott, op. cit., p. 35.

Auteur : Leca, Petru Santu
Amore
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Le jeune Petru Santu laisse transparaître dans son écriture une imprégnation toute lamartinienne, revêtue du seing des Méditations poétiques. Il a goûté les écrits du poète, ses allusions mythologiques, ainsi que la versatilité des tonalités élégiaques ‒ tour à tour heureuses puis tristes ‒, l'angoisse face à la mort aussi. Le genre se remotive par la grâce des paysages qu'il invoque avec simplicité. Le flambeau et la joie du poète s'éteignent sur une note douloureuse dans L'enfant morte pendant le siège, Méchante, Sois heureuse. Il ne congédiera pas pour autant la Muse, qui parvient des années encore après cet épisode de tendre mélancolie, à le ravir vers d'autres sources d'inspiration. Dans Gloire au désir, Vibrations, Mélancolie et Souvenir, il se laisse éprendre d'une passion très sensuelle, ou au contraire très pure dans Glanes, Le passé vivant, Nocturne, Mon cœur, mon pauvre cœur…, Amore, Cantu d'amore.

Auteur : Leca, Petru Santu
Tempi passati
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Auteur : Leca, Petru Santu
Dui brindisi
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Auteur : Leca, Petru Santu
Loghi fatati
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Auteur : Leca, Petru Santu
Ritornu à u Paese
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Auteur : Leca, Petru Santu
Canzona
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Auteur : Leca, Petru Santu
Spera
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

Auteur : Leca, Petru Santu
Fola
Dans le droit fil du courant littéraire corse des années 1920 connu sous le nom de cyrnéisme, naissent parmi la ferveur des millieux intellectuels corses de cette époque, les créations manifestes et abondantes de Petru Santu Leca. Ecrites en langue corse, les principales nous sont parvenues fort heureusement. On les retrouve dans la revue littéraire L'Annu Corsu, pour laquelle il assume le rôle de secrétaire général en 1925 et de directeur en 1931, et aussi dans la revue méditerranéenne L'Aloès parue pour la première fois en mai 1914, où il endosse à la fois la double responsabilité de fondateur et de rédacteur en chef.

Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».

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