Le diariste
Auteur(s) : Rabearivelo, Jean-Joseph
C’est Robert Boudry, directeur du contrôle financier de la Colonie, ami de JJR et lui-même écrivain, qui, après le suicide du poète et désigné par lui comme son « exécuteur testamentaire littéraire », recueillit, conserva et emporta en métropole les quatre volumes des Calepins bleus, en attendant que son fils Solofo fût majeur. La transmission effective se fit plutôt tardivement, au moment où Solofo occupait un poste au Bureau International du Travail à Genève (1967).
Il ne nous reste toutefois que les quatre derniers tomes des Calepins, les cinq précédents ayant été brûlés de la main de leur auteur qui nous le raconte dès la première page sauvée de l’holocauste.
L’ensemble se présente sous la forme de quatre tomes épais, de 528 pages chacun, composés de cahiers d’écolier de quarante-huit pages (de 17x22 cm et aux couleurs coloniales), reliés avant l’écriture (sauf pour le tome VI) onze par onze sous une forte couverture toilée bleue (excepté l’ultime volume, blanc cassé, et qui ne sera rempli qu’à moitié). Le texte couvre 1834 pages manuscrites rédigées presque exclusivement en français, allant des 4-5 janvier 1933 jusqu’au 22 juin 1937, jour de son suicide.
Fiche descriptive de la collection
- Calepins bleus
- Journal personnel
- Rabearivelo
Citation de la page
Rabearivelo, Jean-Joseph, Le diariste, 1933-1937.
Claire Riffard, équipe francophone, Institut des textes et manuscrits modernes (CNRS-ENS) ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle).
Consulté le 21/12/2024 sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/francophone/collections/show/230