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Collection : Manuscrits de Sony Labou Tansi

Collection : Amour des mots (L')
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La page de titre (f° 2r) porte L’Amour des Mots, dessiné en deux couleurs, noire et bleue ; c’est le titre du recueil, suivi au verso par un autre paratexte de cinq lignes, non titré. Alors que le cahier est le support de trois textes de genre, d’encre et sans doute d’époque différents, seul le premier ressortit de la poésie stricto sensu. Le recueil ne contient qu’un poème continu sur quatre feuillets écrits recto et verso, composé de strophes séparées par un alinéa ; en haut et au recto du feuillet 4, un astérisque marque une ponctuation plus forte, sans qu’il soit possible de décider si le texte qui suit constitue un poème autonome. Le poème est écrit à l’encre bleue, semble-t-il d’un seul jet, avec peu de ratures. Cependant il a été intitulé au cours d’une relecture (titre ajouté et souligné au-dessus de l’incipit) : Poema : 170 mots dans un acquarium

Au verso de la dernière page du recueil se trouve, écrit plus tard à l’encre noire, le plan de l’œuvre projetée, de genre indéterminé, avec l’annonce des titres de sections ou chapitres :

1/   L’amour des mots
2/ - Le Quatrième côté du triangle
    - Le Soleil s’est trompé de feu
    - Julienne
3/   La Maison des mots

Au feuillet suivant, sous le titre « Le Quatrième côté du triangle », commence une prose narrative mettant en scène un couple marié de Brazzaville, Lazare et Paulette, et qui occupe deux feuillets et demi.

Dès lors, on peut avancer la conjecture que le titre initial du recueil, L’Amour des mots (AM), ayant changé, en cours de cahier, de destination générique, l’unique poème qu’il contenait, devenu Poema : 170 mots dans un acquarium, se présente comme une première ébauche, sinon l’avant-texte, de 930 Mots dans un AQUARIUM. Ce recueil sera d’ailleurs composé lui aussi de poèmes et de proses, dans lequel « Julienne » se retrouve comme prénom parmi ceux des « Cent femmes », et « La Maison des mots » se reconnaît aussi bien dans « Le Grand Congrès des mots », une prose narrative réaliste, que dans « Le Congrès des mots », titre du dernier poème. Quant au titre initial, L’Amour des mots, il semble avoir été repris et modifié pour intituler un poème autonome, « Le cœur des mots ». Dernière coïncidence, la plus probante pour établir la filiation de 170 Mots… à 930 Mots, c’est la réécriture de celui-là dans celui-ci, notamment dans le premier poème, « Lundi », de « La semaine des mots » : 

J’ai dit hier soir
que j’éplucherais
ton âge et ton cœur…1

1 Références à la version publiée : « 930 Mots dans un AQUARIUM», in Sony Labou Tansi, SLT. L’Atelier de Sony Labou Tansi, vol. II, op. cit., respectivement : pp. 113, 194-203, 213-214, 171-175 et 133.


Collection : Ici commence ici
Auteur : Sony Labou Tansi
Fac-similé _Ici commence ici_.pdf
Manuscrit du fonds des éditions CLÉ à Yaoundé (Cameroun). Le recueil tel qu’il a été publié comprend 17 poèmes numérotés et sans titre. La 1ère de couverture, qui nous a été transmise dans un document sous format Word daté 13/01/2009, comporte un dessin scanné et une légende tapuscrite : « Pauvre Humanité / Elle souffre de blanc », signée SLT.
Nous n'avons pas eu accès au brouillon de ce recueil, l'éditeur n'ayant pas consenti à nous en transmettre une copie d'usage.

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Manuscrit autographe provenant du fonds Brazzaville. Inconnu lors du premier inventaire (1996), identifié lors du second (2008) sous le numéro 29 bis.
Cahier de petit format. Au milieu de la couverture beige, dessin représentant une croix entourée d’un cercle. La première page de titre est dessinée au feutre noir et soulignée au stylo bille rouge ; en haut à droite, se trouve la signature imprimée au tampon d’encre bleue, « Sony la Boutansi », corrigée à la main pour lire « Sony LaBoutansi ».
Ce manuscrit contient deux œuvres de genre différent, poésie et prose narrative, sous deux titres différents : Déjà... j’ai habité tous ces mots (DHTM) et Ces hommes qui fatiguent les chiffres.

Auteur : Sony Labou Tansi
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lettre et dessins

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Cette première version de L’Acte de respirer (AR1) comporte deux poèmes numérotés en chiffres romains, écrits de la même encre noire, mais de longueur très inégale.
Le poème « I » occupe le recto des 32 premiers feuillets, à l’exception du f° 24 où le poème continue au verso (peut-être un ajout issu d’une autre campagne d’écriture), alors que le texte de « II » commence au verso du f° 32 et se termine au recto du feuillet suivant sur le mot vide, en laissant quelques lignes blanches à la fin de la page – inachevé, semble-t-il.
Notons aussi que « I » a sans doute connu un faux départ. D’abord sur le f° 6, il a commencé, sous le chiffre « IV », par « Camarades / Quittez… », puis, dans quelque autre campagne d’écriture, Sony rature le chiffre du poème, revient au verso du folio précédent resté vierge pour y inscrire au milieu le nouveau chiffre, « I », et ce qui sonnait davantage comme un incipit, voire un titre à part entière  : « Il était une fois… ». 

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