CARTOMAC : Archives littéraires d'Afrique

CARTOMAC : Archives littéraires d'Afrique


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Auteur : Hampâté Bâ, Amadou
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La production écrite d’Amadou Hampâté Bâ recouvre presque tous les domaines herméneutiques : des sciences sociales aux mathématiques, de la théologie à l’ésotérisme. L’auteur écrivait en français, en peul et en arabe. Après avoir comparé la mort d’un vieillard traditionnaliste africain à l’incendie d’une bibliothèque, il s’est investi à coucher la parole des dépositaires de l’humanisme africain sur du papier. Ses archives érudites couvrent plus d’un demi-siècle de recherches sur la tradition orale. Cette importante masse d’informations n’a pas physiquement brûlé après sa mort. Il n’en reste pas moins que ce fonds est aujourd’hui dispersé et ne bénéficie pas encore d’un programme de valorisation efficace.

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Fonds d'archives complet, rassemblant tous les brouillons de Rabearivelo ainsi que des exemplaires des éditions originales de son oeuvre.

   Le fonds Rabearivelo a été déposé en aôut 2008 dans un coffre de la médiathèque de l'Institut français d'Antananarivo, sur demande de la famille.

   Nous ne reprendrons pas ici l’histoire circonstanciée de toute notre entreprise de sauvegarde du fonds telle que nous l’avons développée à l’orée du tome I des Oeuvres cpomplètes de Rabearivelo (CNRS Editions, 2010-2012).     
   Nous nous contenterons de la compléter en soulignant comment la découverte de la seconde Malle de documents, en février 2010, nous a contraints à revoir nos plans, élaborés dès la fin 2008. En effet, puisque notre travail a été dès l’origine placé dans une perspective génétique, l’apparition inopineée de nouvelles séries de manuscrits, souvent plus anciennes que celles dont nous disposions déjà, nous a forcés à reprendre des dossiers déjà bien établis et a compliqué notre approche. Toutefois, du point de vue scientifique, cette nouvelle manne fut une aubaine, car elle nous permit de conférer plus de profondeur chronologique à notre vision et de mieux comprendre l’évolution de l’écriture créatrice de JJR tout comme l’organisation qu’il souhaita donner à ses recueils. Ce fut surtout le cas pour des ensembles complexes comme Chants pour Abéone et Vers dorés, l’un destiné à évoluer dans le temps jusqu’à son édition en 1936, l’autre quasiment laissé en plan en 1931 et dont il fallait reconstituer la structure. 


N.B.: Fonds constitué d'une abondante moisson de manuscrits et tapuscrits autographes, accompagnés d'une centaine d'ouvrages de l'auteur et sur l'auteur. Fonds assemblé par l'auteur et complété par son fils Solofo.

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Auteur : Feraoun, Mouloud
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Ce fonds a été rassemblé par la Fondation Mouloud Feraoun.

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Auteurs : Amon d'Aby, Francois-Joseph
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Auteur : Loba, Aké

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Auteur : Ouologuem, Yambo

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Auteur : Laye, Camara

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Auteur : Fantouré, Mohammed Alioum

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Auteur : DADIE, Bernard Binlin
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   Dans un livre consacré à la littérature ivoirienne, Bruno Gnaoulé-Oupoh situe l'origine de l'histoire littéraire de son pays à Bingerville, l'ancienne capitale de Côte d'Ivoire, où Bernard Dadié étudie dans les années 1930. Né en 1916, il inaugure successivement le genre théâtral, le conte et la poésie, avant d'écrire en 1948 la première nouvelle ivoirienne, Mémoire d'une rue, puis le premier roman, Climbié, édité en 1956. Combattant le colonialisme, journaliste, militant politique, Bernard Dadié est une référence artistique en Afrique francophone. Il était l'invité d'honneur des Rencontres théâtrales internationales du Cameroun, en novembre dernier, et s'apprête à publier une autobiographie. Bernard Dadié, figure de proue de la littérature ivoirienne, est l'auteur d'une œuvre véritablement prolifique, qui aborde tous les genres littéraires: poésie, roman, théâtre, chroniques, contes traditionnels, le plus significatif étant le théâtre. Après des études à l'école normale William-Ponty de Gorée, il travaille pendant dix ans à l'IFAN de Dakar. En 1947, il retourne dans son pays et milite au sein du RDA (Rassemblement démocratique africain). Les troubles de février 1949 le conduisent en prison pour seize mois, où il tient un journal qui ne sera publié qu'en 1981, Carnets de prison. À l'indépendance, il exerce tour à tour les fonctions de chef de cabinet du ministre de l'Éducation nationale, de directeur des Affaires culturelles, d'inspecteur général des Arts et Lettres, et, en 1977, il devient ministre de la Culture et de l'Information. Sa création littéraire s'est développée parallèlement à cette brillante carrière politique et gouvernementale. Il s'essaye au théâtre dès ses années d'école normale, et écrit plusieurs saynètes, dont Assémien Déhylé (1937) qui sera jouée l'année suivante à Paris. Il revient au genre théâtral à la fin des années 1960 avec des pièces d'inspiration historique (Béatrice du Congo, 1970) ou militante (Îles de tempête, 1973), et des comédies qui frôlent la bouffonnerie comme Monsieur Thôgô-Gnini (1970), caricature d'un nouveau riche Africain, amoral et cupide. Pétri des idées humanistes et de celles de la négritude, il rédige une série de poèmes à caractère patriotique (Afrique debout !, 1950; la Ronde des jours, 1956) dont plusieurs font désormais partie des programmes scolaires en Afrique. À la même époque il donne deux recueils de contes, Légendes africaines (1954) et le Pagne noir (1955), devenant ainsi l'un des précurseurs du mouvement de sauvegarde et de transmission du patrimoine culturel africain. Avec Climbié (1956), roman largement autobiographique qui s'inscrit dans la thématique classique du jeune héros qui s'affronte au monde moderne, il donne l'une de ses meilleures œuvres. Dadié excelle surtout dans ses chroniques, inspirées par ses séjours à Paris, New York et Rome (Un Nègre à Paris, 1959; Patron de New York, 1964; la Ville où nul ne meurt, 1968). Sur un ton vif et sarcastique, elles mettent en scène un touriste africain dont le regard ingénu fait ressortir le côté étrange et paradoxal des grandes villes modernes. Ses dernières œuvres sont plus engagées politiquement et s'emploient à dénoncer l'injustice du colonialisme (les Jambes du fils de Dieu, 1980; Commandant Taureault et ses Nègres, 1980).
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