Espace Afrique-Caraïbe

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Votre recherche dans le corpus : 151 résultats dans 1109 notices du site.
Type de document : Presse (Article rédigé par l’auteur)

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Un éloge à René Ghil de Rabearivelo au milieu d'un cortège d'écrivains. Entre la " femme de lettres " Rachilde et Henri de Régnier, " de l'Académie française ", et une Cécile Perrin ayant eu l'heur d'être accueillie dans l'intimité de cet homme au " visage affable ", parmi ces grands pontes des lettres françaises, s'immiscent les arabesques Rabearivelo. Ces rituels de la littérature, comme les tombeaux, les hommages, les anthologies, représentent l'occasion d'assoir sa figure d'écrivain : non seulement proclame-t-il une filiation spirituelle avec René Ghil - sûrement découvert via l'avant-dire de Mallarmé au Traité du Verbe - mais encore s'inscrit-il au sein d'une coterie, d'un milieu parisien.
Les pages de la revue fonctionnent comme un salon virtuel, un forum où dialoguent gens de même horizon. Rabearivelo souligne son appartenance en s'insurgeant contre " cette persécution ignare " de René Ghil ainsi mettant en valeur sa connaissance, lui, des mouvements artistiques, de l'avant-garde, tout ce qu'on n'eut pas imaginé, un 16 novembre 1925, depuis Tananarive et de la part d'un " indigène " !
Son éloignement géographique joue en sa faveur : il a d'autant plus de mérite à signer ces lignes ; Rabearivelo renverse un handicap en piédestal, pose sa légitimité de correspondant du bout du monde, ou de l'Empire ; Rabearivelo fait reconnaître son droit à la parole depuis les Colonies.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Reprise dans les colonnes du Mercure de France du texte sur l'histoire de la poésie malgache contemporaine précédemment publié dans le Journal de Madagascar franco-Malgache sous le titre « La littérature malgache actuelle. Aperçu ». JJR reprendra ensuite ce panorama, en 1933, sous le titre « La poésie malgache », dans la Revue d’Afrique.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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L'article porte la date du 19 juillet 1937 quand JJR se suicide le 22 juin 1937 ! Simple erreur ? Toujours est-il que ce brouillon
fait l'éloge du "dépouillement" ; humble parmi les morts, épousant leurs traces, l'âme ouverte à leur souffle, le poète accède à une "poësie nue comme les pierres et l'eau". Heureux qui parvient à cette béatitude et admire, avec un soupçon d'amertume, un JJR contemplatif, désabusé, adressant un dernier sourire par voie de presse à son ami Robert Boudry - lequel écrira à son sujet un vibrant hommage dont le titre pathétique, Jean-Joseph Rabearivelo et la mort, y parlant d'un "drame colonial", n'en est pas moins sincère.

Auteurs : Rabearivelo, Jean-Joseph ; Rabemananjara, jacques
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Entretien entre Rabearivelo et la rédaction de la revue.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe
Le journal Vendémiaire mène périodiquement de grandes enquêtes. Début 1935, le Prix Moréas 1933, Jean Lebrau, Mac-Orlan et d'autres écrivains répondent à trois questions sur la jeunesse paysanne. Le 10 avril, un autre questionnaire, sur la jeunesse noire. On interroge des hommes de terrain, des experts et des hommes de couleur. Au rang des spécialistes, l'incontournable Pierre Mille en sa qualité de Président de la Société des Écrivains coloniaux et membre de l'Académie des sciences coloniales ; Marius-Ary Leblond, Prix Goncourt 1909 et Président du Syndicat des Directeurs de Journaux de la France extérieure mais surtout, faut-il ajouter, chantre de la plus Grande France et de la nécessité de faire de l'Outremer des terres de peuplement. C'est au milieu de ce concert qu'intervient Rabearivelo, aux côtés de son confrère et ami guyannais René Maran.

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Cet article en une du Madécasse - journal que son ami Camille de Rauville " s'exténue " à faire tourner - dévoile un JJR envoyé spécial. Il en ramène un reportage chez les fous quoique '' à la mode... de Bear '' suivant davantage le fil de ses idées qu'une ligne journalistique : le Douanier Rousseau, Verlaine, Van Gogh... Les digressions enroulent la misère humaine dans des volutes de réminiscences. Le poète-journaliste s'en va " au pays de Lombroso " et  non " chez les fous " (titre d'un reportage d'Albert Londres) ; chez un auteur plutôt qu'auprès de la réalité sociale : c'est déjà de la littérature lorsqu'Albert Londres visait à montrer le réel.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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JJR se fait l'écho de la vie artistique de Tananarive. Il fait l'éloge de Madagascar plus à la page que ses sœurs d'outre-mer, atour déférent par lequel il habille "ses pensées de derrière la tête" : la salle Gros-Citroën qui accueille l'exposition de la peintre Chériane - épouse de Urbain-Faurec - ne semble pas du tout prévue à cet effet... Mécenat intéressé où l'art ne figure qu'à titre d'épice ! écrit JJR dans ses Calepins Bleus à propos de la revue officielle de la Colonie. En dépit de ce défaut d'accrochage, il témoigne de l'engouement suscité chez lui et la "Phalange", avec en 1923, cette foire artistique où ils purent voir des toiles de l'Ecole de Paris - autre chose que les produits de l'import-export entre Majunga et Paris ! Il serait donc souhaitable que ce genre de manifestations se développe pour une jeune génération désireuse de s'ouvrir à la culture européenne.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Rabearivelo, naturellement, se fait l'écho de toutes les manifestations artistiques de Tananarive et ses environs. Si peu nombreuses qu'elles fussent, il les suit d'autant plus près afin, justement, d'apporter les critiques nécessaires à une véritable "vie intellectuelle". Il s'attache donc à publier ses critiques, toujours constructives au point d'être professoral, jouant là son rôle de chef d'école et d’intellectuel Hova.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Rabearivelo se fait l'écho de la vie artistique tendue entre Vincennes - lors de l'Exposition 31 - et Tananarive. Il rebondit sur les discours officiels d'un Pierre Camo souhaitant que l'on "songeât sur place, et le plus tôt, à disputer à l'oubli déjà commençant l'âme même de ce pays enclose, dans sa vieille musique" et qu'à cet effet, l'on ouvrît un conservatoire. Gageant que cela ne saurait tarder avec "l'arrivée d'un gouverneur artiste et lettré, Léon Cayla", il joue son rôle de critique journaliste, avant que ce "proconsul" ne se révèle un autre "pontife", un "snob" luttant "des pieds et des mains – du postérieur et de la queue même, s’il le faut – pour que son vernis d’homme cultivé soit intact et même reluise davantage !"
Rabearivelo fit-il le pari de croire à ces rodomontades artistiques alors que l'Exposition n'était que la vitrine d'une propagande commerciale ; fallut-il que l'indigénat lui dessille les yeux, qu'un bref séjour en prison le rende moins optimiste sur l’œuvre humanitaire de la France à Madagascar ? Regard paradoxal d'un "intellectuel colonisé" vitupérant contre l'hypocrisie de la Civilisation et la guerre du Maroc, et cependant, qui salue les peintres Pierre Heidman, Jeanne Delmas, les mécènes, autant de gens qu'il veut croire désintéressés et qui concourent à la mise en contact des cultures et des peuples. Utopie, en somme, d'une colonisation qui n'aurait pas été une entreprise de prédation. Fallait-il être "fou de langue française" et résigné à la Force militaire de l'Europe pour espérer des musées et de grandes écoles dans les Colonies ! Ou bien était-ce déjà de l'ironie désabusée quand il brise là : "certains comme nous le sommes que ce vœu ne tardera pas à être exaucé" ? Faut-il le rappeler, la censure d'un état totalitaire s'y exerçait - témoins les exilés de la VVS. En tout cas, ironie rétrospective...

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Rabearivelo se fait l'écho de la vie artistique tendue entre Vincennes - lors de l'Exposition 31 - et Tananarive. Il rebondit sur les discours officiels d'un Pierre Camo souhaitant que l'on « songeât sur place, et le plus tôt, à disputer à l'oubli déjà commençant l'âme même de ce pays enclose, dans sa vieille musique » et qu'à cet effet, l'on ouvrît un conservatoire. Gageant que cela ne saurait tarder avec "l'arrivée d'un gouverneur artiste et lettré, Léon Cayla" il joue son rôle de critique journaliste, avant que ce « proconsul » ne se révèle un autre "pontife", un "snob" luttant « des pieds et des mains – du postérieur et de la queue même, s’il le faut – pour que son vernis d’homme cultivé soit intact et même reluise davantage ! " Rabearivelo fit-il le pari de croire à ces rodomontades artistiques alors que l'Exposition n'était que la vitrine d'une propagande commerciale ; fallut-il que l'indigénat lui dessille les yeux, qu'un bref séjour en prison le rende moins optimiste sur l’œuvre humanitaire de la France à Madagascar ? Le regard paradoxal d'un "intellectuel colonisé" vitupérant contre l'hypocrisie de la Civilisation et la guerre du Maroc, et cependant, qui salue les peintres Pierre Heidman, Jeanne Delmas, les mécènes, autant de gens qu'il veut croire désintéressés et qui concourent à la mise en contact des cultures et des peuples. Utopie, en somme, d'une colonisation qui n'aurait pas été une entreprise de prédation. Fallait-il être « fou de langue française » et résigné à la Force militaire de l'Europe pour espérer des musées et de grandes écoles dans les Colonies ! Ou bien était-ce déjà de l'ironie désabusée quand il brise là : « certains comme nous le sommes que ce vœu ne tardera pas à être exaucé » ? Faut-il le rappeler, la censure d'un régime totalitaire s'y exerçait, témoins les exilés de la VVS. En tout cas, ironie rétrospective...

Collection : Capricorne
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Capricorne
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Capricorne
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Rabearivelo attaque la crédulité des " ouailles de l'église " qui s'en vont, dans un pèlerinage excité, à la rencontre d'une " humble femme, sans instruction et native d'une province désertique et barbare " qui, depuis sa " résurrection ", a été sacrée " guérisseuse " . Rabearivelo oppose à cet " engouement qui déshonore le pays " une vision lucide d'un tel " miracle ". S'étant rendu sur les lieux, sept jours durant en pays Betsileo, il étudie le cas à la lumière de la raison. Sûrement, cette Ravelonjanah est-elle capable d'une " forte tension de sa volonté " ; aussi Rabearivelo rejette-t-il l'effervescence de masse pour mieux apprécier " une science maintenant reconnue " et, fusse-t-elle " par accident ou par patience ", qui " mérite d'être enregistrée ". Cela avant que cette nouvelle Bernadette Soubirou ne fasse d'Ambalavao une ville jumelle de Lourdes et achève de contaminer " toute une région jusqu'ici heureuse ".

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Collection : L'Essor
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : L'Essor
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : L'Essor
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Vakio ity
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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A propos des vers de Pierre Camo

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe
In Gazetim-Panjanaka

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Dans ces premiers essais, il sacrifie à la mode du temps, celle des "lettres ouvertes". Ce genre, aux frontières des sphères déchange privée et publique, fut le mode de communication privilégié de la génération des années 1920. Les articles de Vakio ity ont tous été écrits sur ce modèle. JJR adopte du genre toutes les affèteries. En premier lieu, les pseudonymes sous forme d'anagrammes ou de surnoms hauts en couleur et en assonances: Aéro-Drémina, Atmosphère, K. Verbal, etc. Il ne nous a d'ailleurs pas toujours été possible de retrouver derrière ces "masques" l'identité des écrivains engagés dans ces joutes épistolaires.
A travers ce ton de "maître d'école" que JJR et ses correspondants fictifs adoptent dans les développements didactiques de leurs missives, dans ce que l'on peut considérer comme le "premier jet" de son oeuvre critique, se dessinent déjà nettement quelques idées forces de sa rélfexion: le questionnement sur le bon usage des techniques venues d'ailleurs et l'incitation à plus de professionalisme.

Auteur : Maran, René
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123- La Résurrection d’Edgar Pipe

- Arnould Galopin (1863-1934) en dehors de la Série ‘Edgar Pipe’ (Mémoires d'un cambrioleur retiré des affaires, 1922 ; La Résurrection d'Edgar Pipe, 1933 ; La Dernière Incarnation d'Edgar Pipe, 1934), on compte 47 autres titres.

Mathurin Le Clech (1927), Le Bacille (1928), Le Sergent Bucaille (1930).

 

- L : Podosuçage. (On lit dans La mort jouait de la clarinette de Roger Ducouret : « Ramagnat, ce roi du ‘podosuçage’, comme eût dit Léon Daudet ».  On peut donc penser que René Maran emprunte ce mot à cet auteur). 

 


 

Auteur : Maran, René
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137- Le Coup de lune

- Georges Simenon (1903-1989). Il ne s’agit pas d’un roman policier, mais d’une histoire qui se passe au Gabon. L’ouvrage parut en feuilleton dans Candide du 19 janvier au 9 mars 1933. (Adaptation au cinéma sous le titre Équateur en 1982).

- Affaire Massima : Revue d’Outre-Mer du 30 novembre 1932 ; Journal d’Outre-Mer du 25 mai 1933 ; Journal Officiel de mai 1933, et la réponse du ministre des Colonies au député Ramette. En avril 1932, au Gabon, deux exploitants forestiers accusent un domestique noir du vol d’une chicotte : ils le torturent affreusement jusqu’à la mort puis l’enterrent. Le frère de Massima les dénonce : la cour de Brazzaville en août 1932 les acquitte ! Le ministre des Colonies, interpellé l’avait regretté tout en affirmant qu’on ne pouvait intervenir car la cour criminelle a « un pouvoir souverain d’appréciation qui échappe à la censure de Cour de cassation de Paris ». (Cf. Félicien Challaye Souvenirs sur la colonisation 1935).

 

138- Les origines de Pointe-Noire, Brazzaville et Bangui.

Albert Veistroffer (1859-1938). C’est Henri Bobichon qui préface le livre rédigé à l’occasion du cinquantenaire de la colonie de l’Afrique équatoriale. Veistroffer est resté dans la région de 1883 à 1900.

- En 1931, il avait déjà publié Vingt ans de brousse africaine, souvenirs d’un ancien membre de la Mission Savorgnan de Brazza dans l’Ouest africain (1883-1903).

Auteur : Maran, René
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135- Mon gai royaume de Provence

Maurice Constantin-Weyer – son nom est ‘Constantin’ et il y ajoutera celui de sa deuxième femme ‘Germaine Weyer’ – (1881-1964) est l’auteur d’une soixantaine de romans dont Vers l’Ouest (1921) Un homme se penche sur son passé qui obtient le prix Goncourt en 1928, Clairière, récits du Canada (1929).

- Louis-Frédéric Rouquette (1884-1926)

- Dans Bravo du 1er mars 1930, article d’André Maurois sur Constantin-Weyer et sa critique de l’armée dans P.C. de Compagnie. Idem dans Le Divan, appréciation d’Henri Martineau. Dans Le Cri des peuples du 10 février 1929 bref compte rendu positif d’Un Homme se penche sur son passé.

 

136- M. Lebureau et son âme. Plaisant manuel de philosophie administrative et psychologie bureaucratique.

- André Mouflet (1883-1948) : chef de bureau, grammairien et critique littéraire.

- Le livre est préfacé par le ministre François Piétri et illustré par Christine Maurouard. François Piétri est ministre des Colonies lorsque René Maran publie son article.

Auteur : Maran, René
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134- Alouba, roman indigène, documentaire et colonial

- Jane d’Arboy, voyageuse, a vécu en Afrique. La préface est de Raoul Follereau (1903-1977) qui consacra une partie de sa vie à la question du sort des lépreux. Il est le fondateur des éditions de la Jeune Académie.

- RP Francis Aupiais (1877-1945) : missionnaire au Dahomey.

Auteur : Maran, René
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132- Les Terrasses de Tombouctou

- Robert Randau pseudonyme de Robert Arnaud (1873-1950), administrateur des Colonies, romancier et essayiste. En 1920, paraît le livre au nom de Amessakoul ag Tiddet avec préface de Robert Randau. En réalité le livre est de Robert Randau et paraît bien sous son nom en 1933 avec les illustrations de Louis-Ferdinand Antoni qui a vécu à Alger comme Randau.

- Le Chef des porte-plume (1922) La Ville de cuivre (1923), Diko, frère de la Côte (1929).

- André Demaison (1883-1956) a publié une trentaine de romans, dont Le livre des bêtes qu’on appelle sauvages (1929), premier des quatre volumes de la série ‘La Comédie animale’. Domaine qui intéressait René Maran.

 

133- La Vie des crapauds

- Jean Rostand (1894-1977) fils d’Edmond Rostand et de Rosemonde Gérard, biologiste, écrivain, Académie française en 1959.

- Rémy de Gourmont (1858-1915) journaliste, écrivain (poète, romancier, dramaturge, essayiste). Physique de l’amour, essai sur l’instinct sexuel (1903).

 

N.B. : dans le n°70, du 29 avril, pas de rubrique ‘Livres’.

Auteur : Maran, René
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131- Les Hauts-Ponts

Jacques de Lacretelle (1888-1985) : journaliste, écrivain, membre de l’Académie française en 1936. Les Hauts Ponts se déroulent en (1) Sabine (1932) et (2) Les fiançailles (1933) et connaîtront une suite (3) Années d’espérance (1935), (4) La monnaie de plomb (1935).

- pas un mot « qui pèse ou qui pose », allusion à Verlaine : « sans rien en lui qui pèse ou qui pose » (Art poétique).

Mots-clés :

Auteur : Maran, René
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128- Mirages des Îles, récits polynésiens

- John Russell :  titre original ‘Where the pavement ends’. René Maran a déjà présenté un de ses livres : voir n°88 du 15-10-1932, avec le même traducteur, Marc Logé.

- R. Kipling : Chansons de la chambrée (traduction en1920).

- L’avant dernier paragraphe (« Lire en particulier… ») semble comporter une erreur : il n’y a pas mention des 4 nouvelles et la mention de Robert Randeau paraît sans lien.

 

129- Les Nuits de Montparnasse

Charles De Quinel (1868-1942) poète, chansonnier, romancier et Adhémar de Montgon (1886-1946) : ils ont déjà publié plusieurs ouvrages ensemble Le beau d’Artagnan et son époque (1930), Contes et légendes de Paris et de Montmartre (1930), Les deux croquemitaines (1930), Mimi Pinson (1930), Bob et son chien Médard (1931), Dunois et les compagnons de Jeanne d’Arc (1931), Le bandit policier (1932), Le bateau fantôme (1932), Contes et légendes du Grand Siècle (1932), La dactylo aux yeux bleus(1932). Et ils poursuivront leur collaboration. C’est une littérature facile qui justifie l’appréciation de René Maran.

 

130- La Poupée de Chair, récit de l’Île Maurice, préface de Savinien Mérédac (1880-1939).

- Arthur Martial a déjà publié en 1922 Amour et patrie, en 1925 Il était une fois, contes ; en 1928, La pénitente, drame.

- Le préfacier, Savinien Mérédac, pseudonyme d’Auguste Esnouf (1880-1939, est un Mauricien, ingénieur, mais aussi journaliste et écrivain, soucieux du créole lauricien.


 

Auteur : Maran, René
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125- L’Atlantique en rond

- Claude Farrère déjà mentionné n°10 du 19-12-1931. René Maran a écrit ailleurs contre l’idée de Claude Farrère qui voulait vendre la Guyane et les Antilles aux États-Unis. Il a vu juste quand il affirme que l’Académie française l’attend puisque le 28 mars 1935, il y sera élu (contre Paul Claudel).

Thomas l’agnelet date de 1911.

 

126- Le Mystère de Ker-Gor

- Plus connu sous le nom de Jean de La Hire, cet auteur a signé ‘Arsène Lefort’ une demi-douzaine de romans historiques ou de cape et d'épée parus entre 1933 et 1957, dont La Fille de Du Guesclin (1943), Dans les griffes de l'Inquisition (1954) ou Le Bâtard de Louis XI (1955).

 

***- L’espionne de l’Empereur

Le Commandant Ladoux (1875-1933), ancien chef des services d’espionnage et de contrespionnage, avait rencontré Mata Hari en 1916 et lui avait demandé, contre argent, d’espionner le haut-commandement allemand en Belgique. Sur ce sujet, il avait publié en 1932 Comment j’ai fait arrêter Mata Hari. Ce livre mentionné, mais non commenté par René Maran, rejoint le thème de celui du n°52 (09-04-1932).

 

127- Yasmina, roman arabe

- Théodore Valensi (1886-1959) : la première édition de Yasmina, roman arabe date de 1923 (éditeur : A. Méricant), la seconde de 1926 (éditeur Georges-Anquetil), la troisième de 1930 (éditeur : Éditions Cosmopolites), la suivante en 1932 (éditeur Valentin Bresle, Mercure de France) – c’est de cette dernière dont il s’agit, elle comporte une préface de Valentin Bresle (1892-1978), éditeur, journaliste et romancier.

 - André Hugon (1886-1960) le réalisateur en tira un film muet en 1926 avec Huguette Duflos, née Hermance Meurs, (1887-1982) comme actrice principale et diverses suites musicales furent créées pour l’accompagner. L’actrice a divorcé vers 1928, c’est pourquoi René Maran parle dit ‘ex-Duflos’.

 

N.B.: Pas de n° 66 du -04-1933

Auteur : Maran, René
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18 février 1933, n°59, pas de rubrique ‘Livres’, mais à la rubrique ‘France d’Outre-Mer’ (p 10 et 11) on rapporte comment la traduction hollandaise de Batouala interdite dans les colonies hollandaises a provoqué une grande publicité pour le livre.

 

 

Auteur : Maran, René
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202- "A la Martinique, c’est ça qu’est chic"

- Pierre Bénard (1899-1946) journaliste (il sera un temps rédacteur en chef du Canard enchaîné), écrivain et scénariste.

- ‘A la Martinique, c’est ça qu’est chic’ (1912) chanson de Henri Christiné (1867-1941) interprétée par Félix Mayol (1872-1941) - chanson qui véhicule tous les clichés de l’époque sur les Antilles.

- L’histoire de Till l’Espiègle en français a été retraduite en français en 1922 par l’écrivain belge Charles de Coster et en 1929 par Pierre Jannet.

 

203- L’Image de la femme nue

Maurice Leblanc (1864-1941) : journaliste, auteur prolifique de romans policiers avec le personnage d’Arsène Lupin et d’autres ouvrages romanesques et de contes.

Auteur : Maran, René
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La note sur Céline l’incorruptible correspond bien aux idées de René Maran sur les questions de dédicace et d’argent.

 

124- La Guerre de l’alcool

- Le titre complet de Pierre Omm : La Guerre de l'alcool. Rapport véridique publié d'après les journaux du secrétaire particulier d'Al Capone, les procès-verbaux d'audiences et autres actes judiciaires.

- ‘Gradus ad Parnassum’ : littéralement ‘étape vers le Parnasse’ désigne un ouvrage pédagogique (littérature, musique, Arts) qui fait monter dans un domaine du savoir.

 

***

- Bérard, Albert : Juana, fille des tropiques, roman exotique, 1932 ; La Marche à l'abime, roman 1933 ; Parmi les ruines, roman, 1934 ; Fille d'invasion : roman 1948.

- ‘La carrière’ : la carrière diplomatique pour Jean Giraudoux (1934-1941), Paul Morand (1888-1976), Paul Claudel (1868-1955).

Auteur : Maran, René
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122- Midinettes

- Stéphane Manier (1896-1943) journaliste reporter, écrivain. On lui doit, entre autres, Sous le signe du jazz en 1926. En 1932, il publie, comme René Maran, dans Les Œuvres libres (CXXXVIII).

- Gustave Geoffroy (1855-1926) journaliste, romancier, biographe, historien, un des dix fondateurs de l’Académie Goncourt, qui a soutenu René Maran depuis le début. Cécile Pommier (1923) comporte deux volumes : L’Éducation spirituelle et La lutte des classes.

 

Auteur : Maran, René
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141- Ite Missa est

- Armand Godoy (1880-1964) poète d’origine cubaine. Cf. n°104

- ‘Ite Missa est’ : ‘Allez, la messe est dite’, formule latine qui clôture la messe chez les catholiques. C’est le seizième recueil d’Armand Godoy. Quatre Nocturnes date de 1930.

- Le ‘musicisme’, fondé par Jean Royère, s’exprimait dans la revue La Phalange créée en 1906. /Cette revue publia de nombreux poètes et écrivains (Louis de Gonzague Frick, Verhaeren, Chadourne, Robert Randau, A. Godoy, L. Delarue-Mardrus, Miomandre…) dont René Maran a rendu compte/. Jean Royère publia en 1929 un ouvrage intitulé Le Musicisme.

- Godoy était d’abord marchand de tabac, d’où la remarque de René Maran sur sa richesse.

- Paul Verlaine, Art poétique (1882). René Maran télescope des vers : ‘De la musique encore et toujours’ (huitième strophe) ; ‘Nous voulons la nuance encore /Pas la couleur, rien que la nuance’ (quatrième strophe) ;  ‘…la chanson grise / Où l’indécis au précis se joint’ (deuxième strophe).

- L : René Maran relève une confusion vêtir / vétisser. On dit ils ‘vêtent’ et non ‘ils vétissent’.

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