Correspondance Baudelaire

Édition électronique de la correspondance de Baudelaire


Lettre à Alphonse Baudelaire, 8 août 1840

Auteur : Baudelaire, Charles

Texte de la lettre

Transcription diplomatique

[8 août 1840]

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      Mon cher frère.
      Mon père m’a répondu que le général Pajol ne pouvait rien à l’affaire du jeune homme dont tu m’as parlé et qu’il ne se mêlait jamais de ces sortes de choses. Si ce jeune homme, dit-il, n’est pas propre au service, personne ne peut l’y faire entrer. Seulement il paraît qu’à Fontainebleau le médecin qui l’avait visité avait envoyé à Paris une note si vague et si mal rédigée qu’elle suffisait pour le faire exclure. Mon père a fait en sorte qu’on le fit venir à Paris et qu’il fût visité de nouveau ; s’il est propre au service, il sera pris sans aucun doute.
      Mille compliments à ma belle-sœur, et mille embrassements à mon neveu.

 

C. BAUDELAIRE.

Informations sur la lettre

Date exacte8 août 1840
DestinataireBaudelaire, Alphonse
LangueFrançais

Information sur l'édition

SourceCPl I, 82
Éditeur numériqueAurelia Cervoni ; Andrea Schellino, groupe Baudelaire, Institut des textes et manuscrits modernes (CNRS-ENS), EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)
Mentions légalesFiche : groupe Baudelaire, ITEM (CNRS-ENS), EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l’Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Contributeur(s)Romain Jalabert
Notice créée par Groupe Baudelaire Notice créée le 24/03/2020 Dernière modification le 20/01/2023