Correspondance Baudelaire

Édition électronique de la correspondance de Baudelaire


Lettre à Maxime Du Camp, 9 mai 1852

Auteur : Baudelaire, Charles

Texte de la lettre

Transcription diplomatique

Dimanche 9 mai 1852.

Je ne saurais trop vous remercier du plaisir que vous m’avez <cela m’a> causé. C’est plus beau et plus curieux même que vous ne me l’aviez fait supposer. Il y a un passage plus beau que celui où le messager arabe répond aux gens qui veulent retarder la marche : Je porte les paroles d’un prophète à un prophète, — c’est celui où le vieux Jacob baise sur le corps du messager toutes les places qui ont touché son fils Joseph, — et celui où Joseph, la figure voilée, soupe avec son frère Benjamin. — Je présume que je ne vous ai pas causé Toutes les fois que je lis des ouvrages <des> musulmans, je pense au grand mot de De Maistre : à le bien prendre, l’Islamisme n’est qu’une église réformée — ou : une des phases du protestantisme, — ou q[uel]que chose comme cela. — Veuillez agréer tous mes remerciements.

Charles Baudelaire.
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Informations sur la lettre

Date exacte9 mai 1852
DestinataireDu Camp, Maxime
LangueFrançais

Information sur l'édition

SourceCPl I, 198
Éditeur numériqueAurelia Cervoni ; Andrea Schellino, groupe Baudelaire, Institut des textes et manuscrits modernes (CNRS-ENS), EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)
Mentions légalesFiche : groupe Baudelaire, ITEM (CNRS-ENS), EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l’Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Notice créée par Groupe Baudelaire Notice créée le 24/03/2020 Dernière modification le 20/05/2021